Loin des légendes et des fantasmes, la première véritable histoire de la piraterie.Barbe-Noire est sans doute le plus illustre, Anne Bonny la plus féminine et Jack Sparrow le plus attirant (et surtout le moins réel !), mais que sait-on véritablement des pirates, corsaires et flibustiers ? S'il est certain que les pilleurs des mers ont régné sur les Caraïbes au XVIIIe siècle, on ne peut toutefois pas résumer leur histoire à ce truisme.
En effet, dès l'Antiquité, le monde maritime est conçu comme un espace où il n'y a aucune règle si ce n'est celle de la loi du plus fort. Dans la mer Méditerranée, les marines crétoise, phénicienne et grecque sont donc confrontées à des pirates qui usent de force et de ruse pour parvenir à leurs fins. Mais une forme de collaboration s'installe progressivement entre les bandits des mers et le pouvoir politique : les premiers écoulent facilement leur butin dans les ports et sur les marchés, tandis que les seconds se procurent des marchandises inédites à bon prix. Ainsi se développe la piraterie. Puis, dès le Moyen Âge, apparaissent la course et les corsaires, ces fameux " pirates d'État " autorisés à piller et attaquer les bateaux ennemis. À partir du XVIe siècle et des grandes découvertes, on rencontre le flibustier - savant mélange entre le pirate et le corsaire - qui sévit essentiellement dans le bassin caribéen.
Dans cette grande synthèse complète et inédite, Alain Blondy retrace avec maestria leur histoire. Au gré des incursions terrestres, des razzias, des attaques de navires et des prises de butin, l'auteur nous fait voyager, à travers les siècles (Xe siècle av. J.-C. - XIXe siècle) et les peuples (Vikings, Chinois, Ottomans...), de la Méditerranée à l'Océan Pacifique en passant par les mers du Nord.
La "mare nostrum"méditerranée à portée de main.Alain Blondy, dans une grande synthèse dont il a le secret, retrace l'histoire du monde méditerranéen de la préhistoire à nos jours. Ce creuset de la civilisation vit, tour à tour, s'élaborer la pensée antique qui constitua la philosophie, le droit et le politique, puis le monothéisme donnant naissance aux trois religions révélées : judaïsme, christianisme, islam.
Longtemps poumon économique de l'Occident, le découverte des océans le rétrograda dans un rôle plus secondaire avant de se trouver à nouveau au coeur de l'humanité par l'expansion des nationalités, le triomphe de la révolution industrielle et le choc des empires.
En appréhendant le monde méditerranéen dans un "temps long", en équilibrant les points de vu occidentaux et orientaux, Alain blondy met en évidence l'érosion empires, les enjeux des frontières et les récentes tensions politiques et religieuses. Une synthèse limpide et ambitieuse qui permet de comprendre le rôle et l'importance du monde méditerranée au centre des événements historiques qui modèlent et bouleversent le Proche-Orient, l'Europe et l'Afrique du nord.
L'histoire de la pensée pour tous, un classique." Raconter " l'histoire des idées depuis Platon jusqu'aux nouveaux philosophes, telle est l'ambition de ce livre écrit par un pédagogue d'exception. Sans jamais s'appesantir, Alain Blondy résume les idées-force et les livres cardinaux des grands penseurs de l'humanité, en faisant toute leur part aux principaux courants et écoles de pensée laïcs et religieux. Dans la lignée d'un Jean-François Revel ou d'un Lucien Jerphagnon, l'auteur cultive l'art de la formule - qualité essentielle pour l'histoire de la pensée cantonnée dans des manuels épais, dans tous les sens du terme.
" Son ambition encyclopédique est servie par un art remarquable de la synthèse et d'indéniables bonheurs de plume. " Le Figaro
La tragédie d'un tsar fou.L'Histoire et les Russes se sont empressés d'oublier Paul Ier. Fils illégitime de la grande Catherine II, il fut pourtant tsar de Russie de 1796 jusqu'à sa mort, en 1801. Homme fantasque, marqué sa vie durant par les stigmates d'une enfance douloureuse, il n'accéda au pouvoir qu'au décès de sa mère, après avoir été tenu à l'écart de tout pendant quarante-deux ans.
Prenant le contrepied du règne précédent, il réforma le pays et durcit la politique à l'égard de la noblesse. Ses mesures, nombreuses et vétilleuses, mécontentèrent à la fois la cour, l'armée et le peuple. À l'extérieur, il se brouilla avec ses alliés, notamment l'Angleterre, en raison de sa marotte qui lui fit se proclamer maître de Malte.
Passé maître dans l'art de se faire des ennemis, Paul Ier fut sordidement assassiné par un groupe d'officiers de son entourage, dans la nuit du 21 mars 1801. Ce tsaricide, dû à la lassitude de la haute société russe, apparut aussi comme le résultat d'une sourde manoeuvre de l'Angleterre.
Se fondant sur de multiples sources, Alain Blondy ressuscite le destin shakespearien de ce tsar mal aimé dont les actes traduisirent autant son désir névrotique de revanche que son génie à tisser sa propre apocalypse.
ÎIe à la confluence de l'Orient et de l'Occident, Chypre a toujours été une zone de fractures, aux influences multiples. Le monde grec y a établi sa tradition, subissant, ou se heurtant, au cours des siècles, à des dominations multiples. Ce livre retrace l'histoire de Chypre, de la préhistoire à nos jours, en en présentant une vue synoptique. Il est lié à l'actualité du conflit gréco-turc, aux relations Est-Ouest ainsi qu'au cadre des pays non alignés.
Étudier l'Ordre et Malte à cette période, c'est voir l'extraordinaire transformation d'un ordre monastique et chevaleresque en une principauté au coeur de la Méditerranée, enjeu diplomatique entre des puissances aussi diverses que la France, l'Espagne, le royaume de Naples, le Saint-Empire et la Russie; c'est voir, résumé en un infime point de la carte européenne, toutes les luttes entre ces puissances, mais aussi tous les combats intellectuels qui animaient alors les sociétés, les Etats et l'Eglise; c'est voir aussi la transformation d'un îlot stérile en un entrepôt essentiel pour le commerce européen, et principalement marseillais. De cette double évolution naquit ce qui allait être fatal à l'Ordre : organisation obsolète dans un monde de plus en plus laïcisé, il gênait autant les Etats que les Maltais soucieux de commercer librement en Méditerranée.