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Catherine Gaillard Sarron
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Ulrich, chimiste à la retraite, misanthrope, célibataire et passionné par la culture des roses ; Denise, maritorne vaniteuse qui écume les concours de beauté pour chats avec Arthur, son angora ! Félix, mari soumis qui se plie à toutes les exigences de Denise, son abominable épouse ! Il n'en faut pas plus pour déclencher les hostilités et faire planer sur la rue de La Concorde un parfum de discorde... Dans un style fluide et maîtrisé l'auteure nous livre à la fois une image drôle et provocatrice des relations de voisinage. Servie par une indéniable vivacité et un humour noir plaisant, cette satire piquante au ton enjoué dépeint, avec un sens aigu de l'observation, l'engrenage ordinaire d'une guéguerre de quartier. Les protagonistes, délibérément caricaturaux, renforcent encore l'effet tragi-comique des comportements conduisant à de telles situations. Entre conversations badines, rumeurs, conspirations et réflexions socio-philosophiques, le drame se noue autour du félidé. Un roman joyeusement féroce dans lequel, avec un subtil mélange d'espièglerie et de jubilation, l'auteure explore les failles de ses congénères et nous entraîne, inexorablement, vers la chute finale...
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Tu es ma terre, La terre de ma vie, La terre où je vieillis, Le sixième continent, Celui des vieux amants...
À tous ceux qui savent que « La durée porte des valeurs que l'éphémère ignorera toujours » « Que l'amour puise sa force dans sa visée d'éternité » (Françoise Verni) et que le plus beau des voyages est dans la découverte de l'être aimé...
Cent poèmes d'amour pour voyager au coeur du couple et découvrir la plus belle terre qui soit : celle de l'Aimé-e !
« Vous méritez de figurer dans le Guiness des Records avec vos cent poèmes d'amour à un mari ! C'est unique ! Et ces poèmes sont tous beaux et mélodieux ! Même le coeur de la première de couverture est à la fois beau, sensuel, érotique, voluptueux et très humain (la chair, l'alliance, le bijou, les rides).
Vous êtes vraiment très douée, et votre poésie, toujours musicale et inspirée, somptueuse, parfois quasi divine (même si, pour ma part, je n'ai jamais accepté le mélange des syllabes muettes et des autres, surtout dans les alexandrins) nous console des sèches élucubrations contemporaines.
Bravissimo et merci de tout coeur pour ce si merveilleux cadeau ! » Jacqueline Thévoz -
Chemins de traverse, chemins intérieurs, chemins de vie... Des histoires, des contes et des personnages en quête de sens, de silence et de solitude. Des êtres humains qui se posent des questions existentielles et se mettent en route pour trouver des réponses...
Une révélation au bout d'un chemin ; un homme obsédé par le temps ; un étrange visiteur ; un Grand Rêve dans lequel apparaît l'immémorial visage du monde ; une femme arbre ; deux marcheurs qui s'interrogent sur la mort, la vie et l'amour. Autant de quêtes qui mènent à la même source...
Avec Chemins de traverse, l'auteure nous dévoile une nouvelle facette de son talent et nous entraîne au-delà des sentiers battus. Une quête d'harmonie en forme de voyage initiatique, philosophique et « quanticospirituel ». -
Réveillon catastrophique, accouchement rédempteur, liste assassine, fantasmes, vache meurtrière, insupportables ronflements, agroglyphes et bucolique demande en mariage, règlements de comptes, despote amnésique, miracle de Noël... Autant de situations plus surprenantes les unes que les autres, mais...
"Il ne faut jamais dévoiler par avance les secrets promis par le paquet surprise.
À chacune, à chacun de s'y plonger gaiement au gré des variations orchestrées par l'auteure.
Le génie de son style, ses intuitions vives, cette capacité unique qui est la sienne de savoir communiquer à ses personnages autant d'étrangeté que d'épaisseur reconnaissable vous confirmeront que l'art de donner vie à toutes ces histoires n'est jamais que le fruit d'une vertu reine : l'imagination créatrice ! " François Gachoud -
« Catherine Gaillard-Sarron excelle dans la nouvelle. Mais elle ne fait pas dans la dentelle et a plutôt l'étoffe d'une dramaturge, ses personnages de passion entraînant le lecteur dans les psychodrames les plus poussés. C'est que notre auteure a de l'imagination à revendre et une truculence naturelle du verbe. C'est une romantique moderne, par certains côtés un nouveau Rabelais. Il y a chez Catherine Gaillard-Sarron un désir constant d'aller le plus loin possible dans l'âme humaine et l'on est conquis dès les premières lignes et jusqu'au dénouement, toujours tellement imprévisible !
Ces vingt-deux nouvelles sont aussi la peinture de notre monde souvent cruel. Notre nouvelliste est un peu le chantre de ce vingt et unième siècle (scènes conjugales et leur dénouement, terribles secrets, épouvantables retournements de situation, déceptions amères, heureux miracles, accidents mortels, luxure, humour noir, viols, passion des jeux, meurtres et sauvetages, dénouements inattendus, suicides, vengeances, et j'en passe...) En tout cas l'oeuvre est forte, crue et magistrale. » Jacqueline Thévoz -
Lorsque la faiblesse des uns croise la folie des autres, lorsque la vengeance donne lieu à une imagination morbide, que reste-t-il de la tendresse des hommes ?
Sans donner de réponse, l'auteure explore le côté sombre des individus. Dans un même temps, et c'est peut-être ce qui fait la force de ce recueil, on est ému par des personnages qui sont heureux dans l'instant; celui du désir, de la chair, du présent à vivre ici et maintenant, sans se préoccuper de ce qui pourrait se passer après...
Une écriture piquante et provocante... serait-ce une marque de fabrique?
« Au fil des nouvelles, le lecteur est promené dans des relations interpersonnelles et de couple qui dysfonctionnent et cahotent, jusqu'à la folie, Monsieur Herbert, et certaines pages de Des taureaux des femmes ont un petit goût amer ou dérangeant. Cela dit, l'auteure indique de façon claire que tout cela n'est pas à prendre trop au sérieux - l'onomastique des personnages, en particulier, le signale, riche en jeux de mots subtils ou directs. Ainsi le lecteur fera-t-il la connaissance de Kim Lalesh (on imagine ce qui lui plaît...), de Madame Currit-Vaire (qui ne manque pas de piquant) et, bien sûr, du Père Fides, insidieux d'entre les insidieux.
Ainsi, tout en soulevant des sujets graves liés aux relations interpersonnelles, l'auteure offre toujours un espace ludique au lecteur, et évite ainsi, fort justement, de plomber l'ambiance. »
Daniel Fattore -
L'arbre : « Pour lui, l'arbre était vivant. Il respirait... et quelque chose battait au coeur de ses fibres ; quelque chose qui lui donnait ou lui apportait une énergie qu'il ne savait pas comment nommer, mais que l'on sentait alentour. L'arbre lui faisait peur ; c'était son ennemi... son rival... ».
Un fauteuil pour trois : « Avec une impatience de plus en plus fébrile, je passai au programme numéro cinq. Cette fois complètement nu sur le fauteuil, j'eus vraiment le sentiment d'être entre les bras veloutés et chauds d'une femme plantureuse ».
En fine observatrice de ses contemporains, Catherine Gaillard-Sarron s'inspire d'événements du quotidien et les transforme en récits extra-ordinaires grâce à une imagination peu commune.
Une odeur insistante, un fauteuil, un chêne aux branches noueuses, un banc abrité par des ruines : ces simples éléments deviennent les matériaux qui teindront en haleine le lecteur pour le faire rêver (et cauchemarder...). Il prendra alors conscience de la part de fantastique qui peuple nos vies si ordinaires.
« On n'oubliera plus, ses personnages, ses ambiances qui étaient peut-être déjà en nous, ils nous hanteront jusqu'à la fin de nos jours... et peut-être au-delà. » Pierre Yves Lador -
Un jeune couple qui disparaît un soir de pleine lune après un bain de minuit. L'Humanité sous contrôle du MAMOUTH. L'avènement d'un Nouvel Ordre qui régularise l'équilibre démographique. Des objets connectés qui n'en font qu'à leurs circuits et vont jusqu'à prendre le contrôle de votre vie...
Quatre nouvelles fantastiques qui parlent de nos peurs mais aussi de la société et de ses changements.
« On peut définir la Science-Fiction comme la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie ».
Isaac Asimov -
« Lorsque les mots ne viennent plus au bord des lèvres, ils vont hurler au fond de l'âme. » Christian BobinLongtemps
Vincent s'est demandé comment être à la hauteur. À la hauteur de sa famille, de sa femme Vivianne, de son couple, de son ambition professionnelle. La situation difficile et destructrice qu'il vit sur son travail le fragilise et il ne parvient plus à communiquer avec sa femme qui ne mesure pas sa détresse. Petit à petit, il s'enferme dans une prison de solitude et sombre dans une spirale de désespoir.
Avec une immense délicatesse et par une tenue de récit qui force le respect, la romancière commente, analyse et raconte simplement de manière factuelle cette tempête sous un crâne à hauteur d'homme sans concessions ! Une histoire forte, émouvante qui nous entraîne dans le sillage de deux êtres brisés qui s'aiment et tentent de reconquérir leur estime de soi sans évoluer au même rythme, en sachant que l'amour n'est malade de rien, il est tout entier ce qu'il doit être à chaque instant avec ses abîmes et ses splendeurs. L'incroyable destin de Vincent se métamorphose sous la plume de
Catherine Gaillard-Sarron en épopée hyper romanesque dans une relation d'addition de changements et de transformations qui révèlent un roman existentiel de notre époque. Jean-Marie Leclercq
« La vie ce n'est pas attendre que l'orage passe, c'est apprendre à danser sous la pluie. » Sénèque -
Novembre 2001. Agnès Denver traverse la route et se fait faucher par une voiture qui disparaît dans la nuit. Accident de la circulation avec délit de fuite ou acte prémédité ? Sur la base d'un unique témoignage, le commissaire Henry Baud, grand amateur de puzzles, mène l'enquête.
Une affaire sordide qui nous entraîne sur la piste d'un monstre ordinaire, effrayant de banalité, et nous renvoie à nos propres fêlures et à notre solitude. Des personnages criants de vérité pour une intrigue réaliste au dénouement inattendu.
« En fait, se dit Henry, songeur, si Anny Belmont ne s'était pas précisément trouvée à cet endroit, hier soir, il n'y aurait tout simplement pas d'affaire. Certes, tout aurait été mis en oeuvre pour retrouver le chauffard en fuite, mais sans son précieux témoignage, on aurait probablement conclu à un tragique accident de la circulation. » -
Sentir, saisir la vie qui passe. Traduire l'indicible, jeter le voile des mots sur l'insaisissable pour le faire apparaître ! Dire en septante poèmes le Temps, la Beauté et l'Amour qui passent et nous dépassent... « Sentir sur soi le poids de l'étoffe des ans comme un manteau trop lourd à la fin de l'hiver. La sentir s'incruster lentement dans la chair. Y creuser des sillons comme on laboure un champ... Sentir en soi la vie sous l'étoffe des ans palpiter et vibrer en dépit des années. Se donner tout entier à cette vénusté et sous cape se rire des outrages du temps... » « IntempOralité », une belle brassée de poèmes sur les thèmes de toujours
« Parler en séquences rythmées, brèves et intenses, du temps qui passe, de l'âge, des choses de la vie, de l'amour, n'est-ce pas l'une des vocations de la poésie ? L'écrivaine et poétesse Catherine Gaillard-Sarron s'est lancée dans ces sujets avec "IntempOralité", son tout dernier recueil de poésies. La musique de ces poèmes est belle et sereine comme un soleil couchant.
Ce sont des arbres, et l'on voudrait être comme eux (« Je voudrais être un arbre... »), des lieux connus comme Faugères (France) ou Chamblon (Suisse) où souffle le joran. Il y a aussi les pierres, les odeurs de sous-bois, les fraises des bois même (« Dame Fraise »). Autant de choses fragiles auxquelles la poésie de l'auteure donne un supplément d'âme, par son simple et beau regard humain. Extrait billet Daniel Fattore 16.2.18 -
« Chacun pour soi dans ce désert d'égoïsme qu'on appelle la vie. » Stendhal
Le désir de réussite justifie-t-il tous les moyens ? Faut-il dire la vérité ? Intervenir dans la vie d'autrui ? Comment affronter ses phobies ? Vivre ensemble ?
Six nouvelles dramatiques ou cocasses qui nous entraînent dans les profondeurs de l'âme humaine et nous questionnent sur nos propres comportements.
« Coupable, non coupable ? Pas besoin du marteau du juge pour en décider. Souvent, on s'accuse soi-même, et il arrive que les autres vous enfoncent. C'est dans ces méandres que l'écrivaine, fine mouche, embarque son lectorat. Et comme lire, c'est participer, le lecteur, acteur pas forcément prévenu, prend aussi le risque d'être interpellé de temps à autre. » Daniel Fattore
« J'ai la plus grande admiration pour les gens capables d'inventer des histoires et de les bien raconter. Vous faites partie de cette classe, vous êtes une excellente conteuse. Votre propos colle à notre monde, aux petites et grandes vicissitudes de nos vies quotidiennes. Vous maniez bien les mots et les jeux de mots, avec un humour efficace, pour preuve, j'ai souri et ri à plusieurs occasions. J'ai remarqué les accents suisses. Je trouve ça sympathique, j'y suis sensible en tant que Québécoise.
J'ai bien apprécié L'Écrivain aux mains rouges. Merci ! »
Danielle Thibault, Québec -
Élias Baud a-t-il assassiné sa femme et Lenny Marnet, l'amant de celle-ci, tous deux disparus le 28 octobre 1980 ? Le caporal Édouard Aeby en est persuadé et lui mène la vie dure. Sur fond de jalousie, de calomnies et de rumeurs villageoises, l'auteure nous entraîne dans les profondeurs de l'âme humaine où l'amour le plus lumineux côtoie la haine la plus sombre. Entre vérité et mensonge, Charles Bollion tente de démêler le vrai du faux.
Une affaire peu commune qui a pour cadre les ruines du château de Montsalvens à Broc en région fribourgeoise.
Avec La Sirène de Montsalvens, Catherine Gaillard-Sarron signe un roman policier atypique aux ambiances d'automne, entre soleil et pluie, entre amour et mort. Celles-ci sont encore soutenues par une écriture fluide et sobre qui va à l'essentiel pour dire le drame et la rédemption. Daniel Fattore (07/11/22)