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Norman Mailer
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C'est pour le magazine
Life que Norman Mailer a couvert en 1969 le vol d'
Apollo 11 vers la Lune, reportage dont ce livre est le prolongement. Pour les besoins de la cause, Mailer est allé à Houston et Cap Kennedy, il a fréquenté les astronautes, assisté aux préparatifs et au lancement de la fusée. Diplômé de Harvard en ingénierie aéronautique, il était particulièrement bien placé pour décrire et observer l'exploit technologique. Mais, apôtre de la contre-culture, il en a tiré un récit qui va bien au-delà, non sans nostalgie ni une certaine forme de scepticisme, même s'il prend acte des effets du progrès scientifique.
C'est ainsi qu'on trouvera, pêle-mêle, dans le style fougueux bien caractéristique de notre auteur, outre des réflexions sur les apports de la science moderne à l'humanité et le récit des événements, des considérations sur les autres faits marquants de l'année 1969 (Woodstock, l'accident de Teddy Kennedy à Chappaquiddick, ou le meurtre de Sharon Tate) et la description forcément subjective de ses déboires personnels, tel son quatrième divorce. Comme toujours avec Mailer, à partir d'un fait singulier c'est un rodéo littéraire qui nous est offert. -
"Il n'y a donc aucune raison de s'étonner si le monde comprend si mal la personnalité d'Adolf Hitler... il est l'homme le plus mystérieux de ce siècle. Pourtant je dirai que je comprends parfaitement sa psychologie. C'était mon client."
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À trente-cinq ans, Gary Gilmore, issu d'une famille de mormons, a passé plus de temps en prison qu'en liberté. En juillet 1976, alors qu'il est en conditionnelle, il attaque une station-service et un motel pour quelques dollars dans la caisse et abat deux hommes. Arrêté, il est condamné à mort. Après son procès, il pourrait faire appel pour que sa peine soit commuée en prison à vie, mais il refuse tout recours en grâce. Il va même plus loin en se battant pour hâter son exécution, qui aura lieu le 17 janvier 1977, au pénitencier de l'Utah. En refusant l'appel, il a choisi la gloire.Comme le reste de l'Amérique, que fascinent les antihéros du gabarit de Gilmore, Norman Mailer se passionne pour son histoire à la fois banale et extraordinaire et l'immortalise dans ce qui restera l'un des chefs-d'oeuvre du " nouveau journalisme ". Le Chant du bourreau lui vaudra de recevoir le prix Pulitzer." Le chef-d'oeuvre absolu de Norman Mailer. " François Busnel, L'Express Livres
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Les Vrais durs ne dansent pas
Norman Mailer
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 5 Janvier 2023
- 9782221132463
À Provincetown, dans la trompeuse quiétude de la morte-saison, Tim Madden, écrivain raté et amateur de femmes, noie son ennui dans le bourbon. Ce matin-là, il se réveille avec son habituelle gueule de bois. Mais, pour une fois, il va aller de surprise en surprise, découvrant un curieux tatouage sur son bras, du sang dans sa voiture et, dans la cache où il planque sa marijuana, la tête, proprement coupée, d'une belle blonde platine... Est-il l'assassin ? Pour répondre à cette question, Tim va se lancer dans une enquête pleine de péripéties qui lui fera rencontrer des ex-boxeurs, des maniaques sexuels, des repris de justice, une ancienne maîtresse et enfin son propre père - dont la figure haute en couleur reste l'une des créations les plus mémorables de Norman Mailer.Ce livre, qui se voulait une parodie de roman noir, est devenu, sous la plume du grand écrivain américain, l'un des chefs-d'oeuvre du genre." Hypnotique... enivrant. " Mail on Sunday
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C'est pour répondre au livre de Kate Millett La Politique du mâle, brûlot antisexiste paru en 1970 et qui dénonçait notamment les écrits de D. H. Lawrence et de Henry Miller, que Norman Mailer a rédigé cet extraordinaire pamphlet antiféministe. Avec sa fougue habituelle, il revient sur les fondements des mouvements féministes, en particulier ceux de la deuxième vague, et démontre l'absurdité des positions les plus extrêmes. Quand Norman Mailer s'attaque aux dérives du féminisme, il n'y va pas avec des pincettes. C'est plein de contradictions sans doute, parfois déraisonnable, mais toujours écrit d'une plume virtuose, qui conjugue férocité, virulence et satire. Mailer fait preuve ici d'un art consommé de l'autodérision et d'un sens de l'humour qui donnent à son livre une dimension comique absolument irrésistible. Scandaleux au possible, celui-ci reste d'une actualité frappante.
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Mémoires imaginaires de Marilyn
Norman Mailer
- Robert Laffont
- Pavillons poche
- 5 Janvier 2023
- 9782221128206
" Je suis la blonde... "
Norman Mailer, l'un des plus grands écrivains de sa génération, redonne vie grâce à ce roman, au mythe de Marilyn Monroe, morte dans des conditions suspectes en 1962. La Marilyn de Mailer est l'actrice montante de Sept ans de réflexions, mariée à Joe di Maggio et qui, en plein doute sur sa carrière, s'apprête à quitter ce dernier pour Arthur Miller. Transfigurée par l'écriture de Mailer, elle apparaît alors plus réelle que jamais. La voix de l'auteur et la conscience de Marilyn se confondent dans ce texte consacré à une figure aussi séduisante que déroutante. Derrière la star dont les caprices agacent parce que l'on ne comprend pas qu'ils sont les seuls moyens à sa disposition pour se faire entendre, il y a une petite fille craintive perpétuellement en manque d'un amour qu'elle ne trouve jamais que d'une façon très fugitive. Ces Mémoires imaginaires, écrites en 1982, témoignent ainsi de la fascination de Mailer pour l'icône. L'auteur avait en effet déjà publié une biographie de la star, très controversée, qui se clôturait sur l'assassinat de l'actrice par les agents du FBI et de la CIA... Le succès des Mémoires imaginaires fut couronné par l'adaptation théâtrale du roman par Norman Mailer lui-même, sous le titre de Strawhead, jouée à Broadway en 1986. -
Norman Mailer n'est pas seulement l'auteur récompensé deux fois du prix Pulitzer, pour Le Chant du bourreau et Les Armées de la nuit. Il est, dès le début des années 1960, une des personnalités les plus remuantes de la société américaine. Ses interventions, qu'elles soient de nature politique, sociale ou culturelle, ses prises de position fracassantes déconcertent, dérangent, irritent parfois, mais ne laissent personne indifférent.Morceaux de bravoure réunit quelques-uns des textes les plus marquants de ces années-là. Jouant avec un égal bonheur du style écrit et du style parlé, Mailer y promène un regard perçant sur une multitude de sujets - le sexe, la politique, l'écriture, l'art, le succès, la télévision, le Watergate, la CIA, l'espionnage... S'en dégage par touches successives un tableau de la société américaine du XXe siècle.