Silvano Cattaï: une sélection des travaux de l'artiste entre 2007 et 2022: peintures, monotypes, sculptures. Un accent particulier est mis sur les dernières peintures sur aluminium exposées en 2022 à Cambridge (UK).
Silvano Cattaï: a selection of the artist's work between 2007 and 2022: paintings, monotypes, sculptures. Special emphasis is placed on his latest paintings on aluminum, exhibited in Cambridge in 2022 (UK).
Textes de / texts by Silvano Cattaï (EN), Alessandra Lukinovich (FR), Simona Manfredi (EN).
With a biography and a list of exhibitions / avec une biographie et une liste d'expositions.
Entretiens avec quatre anciens directeurs de bibliothèques suisses (ibliothèques cantonales Genève, Valais, Vaud et Bibliothèque nationale)
En 1873, Alphonse de Candolle écrivait : « Les cantons suisses de Genève, Vaud et Neuchâtel achètent plus de livres et de journaux sur les sciences que les populations vingt fois plus nombreuses des pays adjacents ». En 2019, Genève est l'une des villes au monde qui compte le plus grand nombre de livres par habitant. Il fallait bien que l'informatique vienne en aide aux bibliothèques !
Histoire d'une (r)évolution raconte ces années durant lesquelles les bibliothèques genevoises sont passées de l' époque des fiches cartonnées à celle des catalogues informatisés, des échanges de données, puis à l'ère d'Internet et du cloud computing. Il fallait bien un livre pour relater cette vaste aventure...
François Ruegg a été invité à participer en 2022 à plusieurs expositions collectives, perspective stimulante à l'origine de cette publication anticipée.
Myriam Poiatti et Suzanne Rivier ont choisi quelques termes qui semblaient les plus pertinents pour croiser leurs regards sur ces Formes critiques. Il aurait évidemment été possible d'en ajouter bien d'autres : humour, inquiétude, décalage... sans pour autant atteindre à l'exhaustivité !
VENISE > Homo Faber. Crafting a more human future - Porcelain virtuosity, organisée par la Michelangelo Foundation, Fondazione Giorgio Cini,10 avril - 1er mai 2022
YVERDON-LES-BAINS > Comment changer du plomb en or, organisée par Visarte Vaud, C.A.C.Y. Centre d`art contemporain d`Yverdon-les-Bains, 11 sept. - 6 nov. 2022
NYON > Melting Pot, organisée par Swissceramics, château de Nyon, 15 sept. 2022 - mars 2023
Au fil du rail est composé de textes courts, en deux parties, fruits de multiples pérégrinations ferroviaires.
Avec une curiosité un peu détachée, Isabelle de Riedmatten met d'abord en relief des attitudes, des expressions, des interactions ou des égoïsmes, dépeint sans complaisance quelques protagonistes de ces rencontres éphémères.
Puis l'imagination prend le relais. D'autres personnages, d'autres lieux, entrent en résonance. Des fragments de vies se dessinent, plus fragiles, parfois ancrées dans des pays bien éloignés du confort helvétique.
Des aller-retours percutants entre réel et romanesque.
Certains racontent leurs vies, d'autres, leurs voyages... C'est ici le récit d'une grande passion « qui fut et demeure la sienne » que nous livre Étienne Orsini.
En empruntant au haïbun, ce genre littéraire mêlant prose et haïku, il retrace ses quinze années d'apprentissage et de pratique amateur de la polyphonie corse.
Une histoire faite d'amitiés et d'aventures souvent cocasses. Un autre regard sur la Corse et sa diaspora.
Durant plusieurs années, l'artiste Eliane Beytrison a réalisé des croquis dans le Service des soins intensifs des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Dans cet univers si particulier, l'incertitude entre vie et mort, l'oscillation entre crainte, espoir et parfois deuil sont omniprésentes. A côté de sa pratique artistique, Eliane Beytrison y fait le lien entre les familles des patients, les soignants et les médecins. C'est grâce à cette proximité attentive, à son respect, et à la confiance que lui ont témoignée les protagonistes de cette lutte permanente, que ces dessins ont pu voir le jour. En cela, ils représentent un témoignage exceptionnel, qui a déjà fait l'objet de plusieurs expositions.
En 2020, la pandémie de Covid-19 a donné lieu à un grand bouleversement et de nouveaux protocoles de soins. Les soignants, mis à rude épreuve, ont été heureux d'accueillir à nouveau Eliane Beytrison, son regard apportant alors une échappée bienvenue. De nombreux croquis ont été réalisés durant cette période et certains d'entre eux sont réunis ici dans un chapitre distinct.
Pourquoi présenter une exposition sur la base d'un objet dont on ne connaît pas la fonction précise, qui n'est pas une oeuvre d'art, ne relève pas de l'art brut, et dont les qualités esthétiques sont discutables ?
De fait, le regard que nous avons porté sur cette « couverture » s'est immédiatement affranchi de ce qui généralement attire l'attention : la signature d'un artiste connu, l'aura d'une célébrité qui l'aurait réalisé, une provenance prestigieuse... C'est bien la couverture elle-même, avec sa singularité et l'histoire de sa découverte, qui nous a intrigué·e·s, captivé·e·s, donné dès l'abord envie d'en savoir plus. Comme si elle était capable, en dehors de tous les codes et malgré sa modestie domestique, de ré-enchanter les regards.
En parallèle, les questions factuelles ouvrent sur d'autres réflexions touchant à la notion de création elle-même, et au statut que l'on accorde aux oeuvres en fonction de celui préalablement accordé à l'auteur. Qu'en est-il d'un objet dont rien ne détermine la filiation ou l'usage ? Peut-il être façonné par les regards portés sur lui et les interprétations qu'il génère ? Peut-on accepter qu'il ne soit en rien univoque et qu'il s'affirme comme tel ?
Ce qui a relié les acteurs de ces TRAMES, c'est de vouloir se pencher le plus sérieusement du monde sur cette trouvaille incongrue, et peu à peu, notre imaginaire prenant le relais, mettre en forme les évocations que cette mystérieuse couverture a fait naître.
Commissariat: Eliane Beytrison et Suzanne Rivier
Eliane Beytrison (dessins), Silvano Cattaï (film et photographies), Geneviève Guhl (lectures et photographies), Suzanne Rivier-Devèze (fiction). En contrepoint, d'autres objets témoignent du besoin impérieux de créer lors d'une incarcération réelle (Soha Bechara). Suzanne Chappaz-Wirthner, enfin, développe dans un texte théorique les ramifications que ce textile lui suggère.
Journal de voyage en Palestine d'une jeune lausannoise, en 1876. En compagnie d'une amie, elle visite l'Egypte et le Proche Orient durant 3 mois, avec la caravane Thomas Cook qui accompagne lui-même une partie du périple.
Avec une mise en contexte historique de Jacques Pous.
De courts poèmes buissonniers qui ouvrent un oeil étonné sur la vie.
Des images qui magnifient l'éclat des instants minuscules.
Une publication en lien avec l'exposition de l'artiste au Musée Ariana à Genève présentant les oeuvres réalisées en Chine entre 2016 et 2017. Le volume retrace également les principales recherches menées par François Ruegg entre 1985 et 2015, mettant en lumière le fil conducteur qui relie ses créations multiformes.
En annexes : biographie, expositions, bibliographie, etc.
21 x 28 cm, 118 pages, quadrichromie, nombreuses illustrations
Textes et conception: Suzanne Rivier
Préface: Anne-Claire Schumacher
Textes en français, anglais et chinois
Chemins de terre reprend, très peu réécrits, les propos de Claude Presset tenus lors d'entretiens en 2017 et 2018, des extraits de L' Argile, son mémoire de diplôme de l'Ecole supérieure des arts visuels de Genève rédigé en 1989, ainsi que des notes manuscrites préliminaires à une conférence de 1984. La liste des objets donnés ou collectés pour le Musée d'ethnographie de Genève à l'occasion de ses voyages complète ces récits.
Le Journal de voyage au Japon (1960-1961) est un texte inédit, écrit au jour le jour puis envoyé régulièrement à ses proches. Claude Presset a alors vingt-six ans et est mariée depuis quelques années avec le sculpteur Henri Presset [1928-2013]. Elle effectue ce voyage, longtemps rêvé, en compagnie de la jeune céramiste suédoise Christine Biuw, pour étudier la céramique japonaise. Leur approche concrète du travail céramique au Japon tel qu'elles ont eu le privilège de l'aborder auprès des plus grands maîtres est encore très rare à l'époque. Claude Presset est d'ailleurs la première Suissesse à bénéficier de cet enseignement. Cette expérience exceptionnelle se double d'une vision intimiste de la vie quotidienne chez leurs hôtes, et de multiples rencontres qu'elle donne à voir avec candeur et affection.
Des poèmes qui nous transportent dans une Corse de l'intérieur, voire de l'intime.