Passiflore Editions
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La mer avale les hommes qui se risquent sur son dos. C'est le tribut que doit verser la communauté des femmes de l'Île en huit, celle qui, au large de la Bretagne, contrarie le fameux courant des Pierres Noires. Ce jour-là, partis ensemble pour une pêche qu'ils espéraient miraculeuse, les hommes de l'île disparaissent tous dans une tempête.
Mais la mer rend ce qu'elle prend. Les femmes savent attendre et planter dans leur terre les naufragés qu'elle leur apporte régulièrement. La vie continue ainsi. -
En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851. Deux ans passent dans un isolement total. Entre femmes, serment est fait que si un homme vient, il sera leur mari commun, afin que la vie continue dans le ventre de chacune.
« Ça vient du fond de la vallée. Bien avant que ça passe le gué de la rivière, que l'ombre tranche, comme un lent clin d'oeil, le brillant de l'eau entre les iscles, nous savons que c'est un homme. Nos corps vides de femmes sans mari se sont mis à résonner d'une façon qui ne trompe pas. Nos bras fatigués s'arrêtent tous ensemble d'amonteiller le foin. Nous nous regardons et chacune se souvient du serment. »
Une nouvelle édition pour fêter les 18 ans de ce texte empreint, plus que jamais, de sororité et de générosité féminine. -
Les mots d'adieu publiés par Aurélien sur ses réseaux sociaux, juste avant qu'il ne se suicide, ont immédiatement créé un séisme au-delà des frontières, comme un message universel. Sa parole bienveillante et fédératrice, ensemençant l'amour dans toutes les langues du monde, est aujourd'hui prolongée par son frère dans ce récit comme un combat.
Épauler des toxicomanes, des jeunes qui peinent à assumer leur sexualité, des parents perdus ou endeuillés est devenu un devoir peut-être illusoire mais obsessionnel dans cette écriture précipitée pour que chaque mot soit puisé dans le vif de l'instant. Ne rien oublier. Raconter urgemment à deux, le disparu et son restant, que la vie est belle même écourtée. On rit, on pleure, on vit, on meurt.
Un témoignage bouleversant qui livre avec beaucoup de poésie et de franchise toutes les larmes mais aussi les fureurs, regrets et même les rires du deuil d'un être aimé. -
« Moi, tu sais, ce que j'aimerais juste, c'est revoir une forêt. Comme elles existaient avant. Ici, tout est détruit. Ils tuent même les arbres. Eux aussi, pourtant, ils n'y sont pour rien. »
Léon Duvignac et Léopold Pujo, deux amis d'enfance, quittent pour la première fois leur village natal pour être projetés dans le brasier infernal de la Grande Guerre. Plus de cent ans après, François hérite d'un mystérieux carton. Il y découvre un carnet rédigé par son aïeul, Léon, contenant ses souvenirs de guerre. Dès lors, il n'aura de cesse de traquer la vérité pour rétablir l'honneur d'un homme oublié par la France.
Roman sur la mémoire collective et les souvenirs intimes, la culpabilité et le rachat, Là-bas, la forêt m'attend est un hommage vibrant au pouvoir des mots capables de consoler et de réparer. -
« Ce matin, nous nous sommes retrouvés tous les trois pour le thé devant la grotte, sous l'auvent que Pierre a formé en attachant une bâche aux rochers. Déjà presque une habitude : c'est le quatrième jour que nous sommes bloqués ici. La voiture reste immobilisée comme un gros scarabée mort. »
Un couple de voyageurs accompagné d'un guide touareg se trouvent pris au piège du Sahara, entre Hoggar et Tassili n'Ajjer, sans espoir de secours. Au fil des jours, alors que l'eau et les vivres diminuent, la jeune femme relate l'attente angoissante à laquelle ils sont soumis, les gestes qui rythment leur quotidien, l'obsession de la mort, mais aussi le mystère des peintures néolithiques qui les entourent, la beauté du désert et la complexité troublante du lien amoureux. -
Que reste-t-il de l'héritage idéologique que notre famille nous transmet ? Tony a passé sa petite enfance avec ses grands-parents maternels, depuis longtemps revenus de leur splendeur d'Indochine.
Dans la grande maison de Bon-Encontre, pas loin d'Agen même, nems aux crevettes et « Touche pas à ma France » sont au menu.
Dans ce récit gorgé d'affection et d'amertume, l'auteur questionne les silences du petit garçon qu'il fut auprès d'un grand-père griot devenu frontiste quand il a perdu le sens des affaires. Un grand-père qui lui a appris à lire en faisant le récit, trop beau pour être vrai, de « sa » France et de ses chefs glorieux, de Vercingétorix à Napoléon. -
« Je sais que je n'ai espéré rien d'autre si ce n'est qu'un jour, enfin, cette drôle de rencontre ne se produise, cette improbable rencontre, celle que je croyais ne pas vouloir. Jamais. »
Il s'en va. Est-ce qu'il la quitte ? L'adolescente croit se réjouir de ce départ. Longtemps après, elle le retrouvera. Et il faudra attendre encore plus longtemps pour qu'elle affronte ce qu'elle nommera abandon. Mais qui abandonne qui ? Qui se sépare de qui ? La narratrice part de l'intime pour traverser des frontières, aller vers des territoires inexplorés. En questionnant son histoire, elle s'adresse à tous, offrant à ce voyage son écriture singulière. -
« Eux ce sont les gras. Le terme désigne tant les chiens que les gardes. Nous avons pour eux le même jargon, la même haine. Certains courent à quatre pattes, d'autres sur deux jambes, c'est toujours après nous. »
Dans l'usine où Xiao Mi travaille, les maigres sont nombreux ; des enfants volés qui produisent douze heures par jour des coques de téléphones à moindre coût. À vingt-sept ans, il sera libre. Il en a quatorze.
L'autre voix, c'est celle d'un père au coeur arraché qui sillonne la Chine depuis huit ans, ville après ville, usine après usine, à la recherche de son fils kidnappé. -
Côté ouvert : 2016-2023, chroniques d'un sacre reporté
Richard Escot
- Passiflore Editions
- 2 Novembre 2023
- 9782379461019
Partagez l'émotion de la Coupe du Monde 2023 et décryptez l'évolution du rugby avec l'un des plus grands experts de son époque.
Florilège d'impressions douces-amères diffusées sur le blog « Côté Ouvert », ce recueil traverse avec verve huit saisons de rugby jusqu'à l'épilogue malheureux de la Coupe du monde 2023 contre l'Afrique du Sud (28?-?29), en passant par le Tournoi des Six Nations et le feuilleton du Top 14.
Galerie de personnages, analyses d'événements marquants, coups de gueule et coups de coeur, pamphlets, pastiches, interviews et courtes nouvelles se succèdent. Des textes vivifiants comme autant de rebonds joyeux ou tragiques qui rappellent que la littérature, fille d'Ovalie, magnifie depuis deux siècles l'épique et l'épopée de ce sport. -
Tout au long de l'opération Serval, qu'est-ce qui a bien pu relier un Touareg du désert de Tanezrouft, une chroniqueuse de Charlie Hebdo, un cheminot basque et un légionnaire serbe ? L'amour, la haine, la vengeance ou tout simplement le sort, autrement appelé mektoub ? Anzar quitte le Mali pour traverser le Sahara, le Maroc, la Méditerranée, l'Espagne et les Pyrénées. Exil périlleux et choc des cultures. Entre précieuses rencontres et infinie solitude, partages et privations, emprisonnements et enivrantes libertés, la quête du nomade le mène inexorablement vers une fin que nul ne pouvait envisager.
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Évanouie, personnage au prénom étrange et prophétique, a très tôt fait le choix d'une vie guidée par ses obligations sociales et familiales. Mais un jour, le regard des autres qui toute sa vie l'a contrainte, disparaît. Plus personne ne se souvient de la jeune femme, comme si elle n'avait jamais existé.
Si cette situation semble avoir des vertus permettant à Évanouie de se soustraire aux attentes de son entourage, l'accumulation de rendez-vous manqués va peu à peu la pousser dans ses retranchements : sans ce regard, que reste-t-il d'elle-même ? Parviendra-t-elle enfin à accomplir ses désirs dont elle n'osait jusque-là que rêver ?
Un premier roman sur la puissance de l'oubli, dans sa dimension à la fois libératrice et destructrice, qui interroge notre rapport à l'altérité et son importance dans la construction de notre existence. -
« Il rejoint les quais tout en réfléchissant à la trame de son histoire. Sous sa plume, cette femme se métamorphosera en une artiste peintre d'origine italienne, se nommera Paola Giovanni. Il lui fabriquera des fêlures, un amour ardent, la fera passer de l'ombre à la lumière. »
Jean a marché trop longtemps dans les pas des autres. Des rencontres inattendues dans le tram lui donnent envie d'écrire, de changer le destin de quelques inconnus. Mais en franchissant le pas, il s'aperçoit que c'est le sien qui mérite de prendre une direction nouvelle.
Les perpendiculaires évoque les existences détournées de leur tracé initial, les fausses convictions, les accidents de la vie et les possibles renaissances qui permettent de ne pas passer à côté de soi.
Un livre feel good pour s'extraire de sa condition, repenser sa vie et ses désirs autrement. -
« Ok, le rugby, c'est un territoire de mecs. On va le conquérir. Le droit qu'ils ont d'installer les tables à la cantine pour manger ensemble, on va le conquérir. Les emplois du temps aménagés, pareil. Le respect de tous les gens du collège qu'ils ont gagné, on le gagnera aussi. Je vous ai dit que je veux des enthousiastes, des positives, des battantes. Des conquérantes ! » Lola nous raconte de l'intérieur l'aventure d'un groupe d'adolescentes qui décident de jouer au rugby, comme les garçons de leur collège. Elles vont devoir vaincre des résistances et combattre bien des préjugés pour créer leur équipe et la faire vivre. Au-delà de la conquête d'un territoire historiquement masculin, elles vont nourrir ensemble un rêve qui va les souder pour toujours.Après le succès de Rugby au coeur, les Braqueboys (éditions Passiflore, 2020), Serge Collinet nous livre un recueil où l'émotion le dispute au bonheur d'avoir un jour porté un ballon ovale sur le coeur. Préface de Coumba Diallo.
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Si tu n'as jamais joué, ce livre va t'aider à comprendre. Si tu as joué, alors tu retrouveras au fil des pages et des histoires tout le sel d'une vie d'ovalie.
Les souvenirs du rugby à l'ancienne dans lesquels nous embarque l'auteur sentent l'huile camphrée, le cuir, la sueur et la fraternité. Ils font sourire, rire et pleurer. En noir et blanc, un vieux cliché d'équipe entretient la mémoire. Les poils se dressent sur la peau quand, au hasard d'une page, tous les copains de la vieille photo sont là, en couleurs. Comme avant.
Après le succès de Rugby au coeur, les Braqueboys (éditions Passiflore, 2020), Serge Collinet nous livre un recueil où l'émotion le dispute au bonheur d'avoir un jour porté un ballon ovale sur le coeur. -
« Le béret apparaissait d'évidence comme un prolongement du corps du maître. Il le portait entêté juste ce qu'il faut, de sorte qu'aucun courant d'air matinal n'ait prise sur lui. À sa manière de l'accrocher au porte-manteau, nous mesurerions bien vite tout le fétichisme qu'il accordait à ce couvre-chef. »
Année scolaire 1980-1981. François Mitterrand devient Président de la République. Mais à Saint-Vincent de Tyrosse, village situé dans le sud des Landes, c'est un autre homme qui retient l'attention du jeune narrateur : Monsieur C, maître figé dans le temps et redouté de tous les gouyats. Quarante ans après, le souvenir de Monsieur C reste intact dans la mémoire de son ancien élève qui, au fil du récit, nous dévoile les scènes du quotidien de sa classe de CM1, pour le plus grand plaisir de notre âme enfantine. -
Aujourd'hui, Quinquin traîne sa carcasse rouillée sur le bitume. Seule la littérature le rattache au passé, le reste il cherche désespérément à l'oublier. L'avenir ? Se laissera-t-il approcher pour reprendre le cours de sa vie ?
Patrick Azzurra fait une descente en apnée dans cette profonde faille où l'homme a plongé, en fouillant les abysses avant de remonter par palier vers ce qui semble se dessiner. Un roman à trois temps qui ne vous laissera pas indifférent. -
« Égrener les bonheurs simples du quotidien - le passage d'oiseaux migrateurs, une lecture galvanisante, la dégustation d'un vin, la délicatesse du givre sur l'herbe, le souvenir d'une journée chez le grand écrivain, une musique bouleversante, le regard d'un chevreuil, une tarte aux mirabelles, un match de rugby perdu, une scène de cinéma inoubliable - figure un chapelet d'émotions rassemblées de la tranche de la main comme des miettes sur la nappe afin de les thésauriser au creux de l'autre main. »
Disciple de Julien Gracq qu'il évoque à plusieurs reprises, Léon Mazzella nous entraîne dans le tourbillon de ses sensations et de ses pensées, et nous sommes bercés par sa magnifique plume, fragmentaire comme toute prose poétique doit l'être en pareille circonstance. -
Lettres à Bernard Manciet
Frédéric Sudupé, Bernard Manciet
- Passiflore Editions
- 23 Juin 2021
- 9782379460494
« Cher ami,
Beaucoup de mes contemporains sinon la plupart vous croient mort aujourd'hui. L'affaire est entendue. Il n'y a plus que vos livres à lire, apprend-on, votre oeuvre à découvrir. Votre départ du 3 juin 2005 - que l'on dit être la date de votre décès - m'a renvoyé à mon ignorance première vous concernant. Vous m'avez plongé dans l'inconnu. Tout est à reprendre. »
Bernard Manciet est une des figures majeures de la poésie contemporaine. Son oeuvre, riche d'une inspiration et d'une érudition sans faille, a imprimé sa singularité à tous les genres littéraires qu'elle a illustrés.
Frédéric Sudupé l'a côtoyé durant plus de dix ans. Aujourd'hui, il lui adresse des lettres par-delà sa disparition : la mort de l'aîné n'a pas rompu le dialogue. Cette suite épistolaire, splendide témoignage d'une amitié qui sait se jouer des contraintes du temps, restitue au poète de L'Enterrement à Sabres tout son poids d'humanité. -
Rien ne vaut ce jour : et autres histoires
Jean-marc Benedetti
- Passiflore Editions
- 10 Septembre 2021
- 9782379460524
« Cher lecteur, mon semblable, mon frère,
Je t'écris de la main gauche qui ne se risque pas à sertir l'anneau d'or des convictions. Je t'écris de la main gauche qui désigne les calamités, les chagrins et les déconvenues pour mieux les dépasser, car elle prétend aussi nommer les beautés du monde, la joie des épreuves surmontées, les étreintes de l'amour. »
Écrites aux quatre coins du monde, de Zanzibar à Lisbonne, en passant par la Grèce, le Maghreb et la France, ces courtes histoires sont une ode aux instants de bonheur simple. La nostalgie heureuse de l'enfance, un récit de voyage singulier ou le regard décalé sur un événement de la vie courante, proposent au lecteur une réparation du monde abîmé. Après trois romans sombres, l'auteur s'essaie dans le présent ouvrage à l'écriture de la joie au travers de genres littéraires variés : fragments, nouvelles, récits, histoires, poésie. -
« Je n'ai pas attendu qu'elle me réponde, j'ai grimpé dans ma piaule et m'y suis enfermé. La société est ainsi, elle classe les individus ; origines, couleur de peau, milieux dans lesquels tu gravites... Rien à battre de ce qu'il y a dans la coquille. »
Hafid est guetteur dans le 93. En bas des blocs, entre ciment et belle étoile, il rêve de devenir une star du rap. La vie ne lui fait pas de cadeaux et les chemins pour réussir, lorsque l'on est issu d'une banlieue, sont souvent sinueux.
Sarah vit dans un petit village du Médoc. Alors que les drames familiaux s'enchaînent, elle entreprend des études d'infirmière. Ces deux êtres aux antipodes arriveront-ils à se comprendre ? -
« Par superstition, je garde tout pour moi, de peur que mon projet ne se brise dans l'oeuf. La poisse, j'ai déjà donné. Pour l'instant, ce n'est qu'une ébauche qui plane sans envergure, mais elle peut se vanter d'avoir décollé. La nuit, avant de m'endormir, je pense au bonheur qu'elle pourrait engendrer. Depuis le temps que je cours après ! »
Faut-il céder à la fatalité ou se battre pour réaliser ses rêves ?
Daniel, Cécile et leurs deux enfants forment une famille fondée sur l'amour. Délocalisation et chômage changent radicalement le sens de leur vie. Ils quittent leur pavillon de banlieue pour un HLM sans étoiles, une descente en vrille où chacun tente de s'accrocher à une addiction ou à une passion. À chaque arbre, ses branches mortes, la sélection est tranchante et n'accorde pas de pitié, mais les rameaux les plus vigoureux accèdent à la prospérité. -
Les rives d'un estuaire, une ville africaine, une île aride, une forêt nocturne, un quartier pluvieux, un jardin tropical, une maison délabrée : autant de lieux où se déroulent des incidents d'apparence anodine qui constitueront pourtant des rencontres décisives pour chacun des personnages des huit nouvelles réunies ici.
Chantal Detcherry nous entraîne vers des contrées où le proche tout autant que le lointain sont sujets d'interrogation. Des surgissements, le plus souvent issus du monde naturel, semblent proposer des signes à déchiffrer. Entre séduction et menace, ils tissent un climat de tension et d'indéfinissable trouble. Un déséquilibre subtil vient miner le monde connu, introduire dans l'esprit du lecteur un fort sentiment d'inquiétante étrangeté.
L'auteur nous invite à la suivre dans son monde empreint à la fois de magie et de délicatesse. Son écriture précise et poétique nous enveloppe le soir au crépuscule. -
« Personne ne me connaît sous mon vrai nom, tout le monde m'appelle ici Maria Lani. J'ai créé cette femme de toutes pièces. J'ai choisi ce pseudonyme pour effacer cet autre nom qui est le mien, Maria Abramowicz, ou du moins le masquer. Je suis née le 24 juin 1905, à Kolno, village juif de Pologne, mais cela, personne ne le sait. »
Maria Lani, soutenue par Jean Cocteau dans le Paris des Années folles, s'impose comme modèle dans les milieux artistiques de la capitale. Parmi les peintres et les sculpteurs rencontrés, Charles Despiau, comme un fil rouge. Cette jeune femme à l'identité faussée se tient au coeur de l'une des plus audacieuses impostures de l'histoire de l'art.
« Elle marche, elle rit, elle travaille. À côté d'elle marche, rit, travaille, son âme cachée. » - Jean Desbordes, J'adore. -
La terre la plus pauvre et la plus inhospitalière n'empêchera pas les hélianthes de fleurir. Yoann et Liliane aussi s'élèveront pour mieux se tourner vers le soleil. Programmés pour pousser sans grandeur d'âme, ils bousculent les préjugés, saisissent ces instants où tout peut basculer. Il y a des rencontres qui transforment la vie et des vies qui méritent bien de changer.
Le deuxième roman de Patrick Azzurra est le reflet d'une société où l'espoir peut transcender la destinée.