Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis ? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.
On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.
Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
Frida. L'artiste-peintre qu'on ne nomme que par son prénom est aussi chatoyante, dans ses robes traditionnelles colorées, que son langage est effronté. Mais elle est aussi sensible, abîmée et malade.
Un accident de bus à 18 ans la plongea dans une souffrance physique constante. Depuis, Frida Kahlo ne cessa de vivre dans un « conflit entre une Frida morte et une Frida vivante », une dualité excessivement humaine que nous présente Hayden Herrera dans cette biographie intime et documentée.
Jeune élève rebelle de l'École nationale préparatoire de Mexico, puis militante communiste, elle côtoya très tôt les muralistes et les artistes révolutionnaires. Elle créa un art singulier, comme un miroir de sa vie, qui suscita l'admiration de Pablo Picasso, Juan Miró ou encore Wassily Kandinsky.
Nous découvrons aussi à travers de nombreuses lettres et extraits de son journal intime qu'elle fut l'amie de Nelson Rockefeller, de Tina Modotti ou encore d'André Breton et qu'elle vécut ses drames amoureux avec Trotski ou Nickolas Muray sous l'ombre maritale, irremplaçable et mythique de Diego Rivera.
Près de soixante-dix ans après sa disparition, l'histoire de cette femme à l'humour et à l'imagination débordants reste aussi extraordinaire, aussi bouleversante que sa légende et que son univers pictural.
Les chats ont toujours intrigué l'homme. Tour à tour déifiés, bannis, ingérés (sic) pour les pouvoirs qu'ils procureraient, domestiqués, ils accompagnent, prédisent, calment ou sont pris pour modèle.
Ronronthérapie, feng-shui, yoga du chat... Cette encyclopédie du chat soigneur répertorie toutes les pratiques de bien-être et de développement personnel que nous procure le chat.
Un livre inspirant pour vivre mieux.
Alberto Giacometti n'est pas seulement un artiste majeur du XX siècle : il est aussi l'une de ses personnalités les plus originales. Fruit de recherches nouvelles, cet ouvrage nous introduit dans l'intimité d'un artiste hanté par son oeuvre, toujours poussé en avant par une exigence sans concession.
Après une jeunesse passée dans l'atelier de son père en Suisse, puis dans celui du sculpteur Antoine Bourdelle à Paris, le jeune artiste s'affranchit de ses premiers mentors en se tournant vers le cubisme, puis le surréalisme. Malgré la reconnaissance quasi-instantanée de son travail et l'amitié admirative d'André Breton, il se détourne rapidement des objets surréalistes qui l'ont rendu célèbre, pour s'engager dans une échappée solitaire qui le mènera à la marge des courants dominants.
Ami des plus grands artistes et intellectuels, il trace son sillon personnel dans l'intimité solitaire de son mythique atelier de Montparnasse. Profondément attaché à la représentation humaine, influencé par les arts archaïques et non occidentaux, il s'éloigne d'une représentation naturaliste, pour adopter une vision synthétique et parfois hallucinée de la figure, chargée d'une puissance mystérieuse.
Catherine Grenier nous livre le destin et le parcours singulier d'Alberto Giacometti, de sa vie et de son oeuvre, dans une biographie à lire comme un roman.
Analyser un film, c'est avant tout s'interroger sur l'origine de nos émotions. Comment un simple film peut-il réussir à nous parler, à nous bouleverser, à changer l'image que nous avons de nous-mêmes, à nous persuader qu'il dit des choses vraies sur le monde qui nous entoure ?
Pour répondre à ces questions, Laurent Jullier propose trois types de lectures filmiques : 1) l'analyse typologique : quel genre d'histoire racontent les films ? 2) l'analyse formelle : quel arsenal technique et symbolique déploient-ils ? 3) l'analyse conceptuelle : quelles interprétations permettent des disciplines comme la sémiologie, l'esthétique, les Gender et les Cultural Studies, l'anthropologie, la psychanalyse, la narratologie, la poétique historique... ?
Sans distinction d'époque, de prestige ou de genre, Laurent Jullier convoque un grand nombre de films du patrimoine mondial et s'adresse à la fois aux étudiants, aux enseignants et à tous les cinéphiles.
« Pourquoi écrit-on une pièce ? Pourquoi la joue-t-on ? Pourquoi va-t-on la voir ? Pour le goût qu'ont certains de présenter des fables, et d'autres de les voir ; goût qu'il est difficile de définir, d'expliquer et qu'on pourrait appeler au fond la vocation du théâtre.
Chez certains, elle consiste à écrire, chez d'autres à écouter, chez d'autres enfin à jouer. C'est l'appel du théâtre. »
Publiés à titre posthume, les souvenirs, réflexions et pensées de Louis Jouvet sur le théâtre et le métier de comédien constituent le testament professionnel d'un acteur immense et passionné.
Roselyne Bachelot, amatrice éclairée d'opéra, nous livre une version intimiste de la vie du compositeur de La Traviata. Elle n'a pas voulu faire oeuvre d'historienne. Ce livre, c'est « son » Verdi. Celui qui chante à ses oreilles, mais surtout, celui qui parle à son coeur.
C'est le fils, le mari, l'amant, le père que Roselyne Bachelot a voulu chercher dans la vie du musicien et dans sa musique, tant sa marginalité, ses inconvenances, ses légèretés le rendent étrangement contemporain et laissent présager des boule¬versements qui transformeront en profondeur les rapports amoureux et familiaux.
Comment se construire avec une mère omniprésente ? Comment conquérir sa liberté ?
De cet amour dévorant, Nathalie Rykiel a fait une force et elle en a conservé toutes les traces, des mots, des dessins, autant de talismans.
En une cinquantaine de dessins de Sonia Rykiel inédits, auxquels répondent les mots et jeux de mots de Nathalie, voici le récit d'une relation unique entre deux femmes hors du commun, qui évoque de façon universelle les mystères de la transmission. Un émouvant cri d'amour à toutes les mères, à toutes les filles...
Le regard exercé ou curieux, vous pensiez peut-être qu'en vous rendant à une exposition vous alliez voir des oeuvres d'art exposées à votre attention.
C'était vrai jusqu'à ce que Markus Gabriel s'en mêle.
Le jeune prodige de la philosophie allemande le démontre avec virtuosité : ce n'est pas vous qui décidez si ce que vous voyez est une oeuvre d'art, ni même l'artiste ou les collectionneurs, encore moins les critiques d'art ou de cinéma. C'est l'oeuvre elle-même qui prend possession de vous. Car c'est vous qui vous exposez à elle et non l'inverse. Le Penseur de Rodin vous fait penser et Alien fait de vous l'hôte du film étrange que vous regardez.
Par cet essai incisif, l'auteur bouscule notre rapport à l'art, en nous révélant son immense pouvoir, pour le meilleur et pour le pire.
« Le film est le type même de l'oeuvre qui réclame un style. » R. B.
Pendant quarante ans, Robert Bresson a accordé nombre d'entretiens à la presse française et étrangère, à la radio et à la télévision. Ses réponses aux multiples questions, de toutes sortes, apportent d'importantes précisions sur ses films, son art et l'évolution de sa pensée. Et elles accompagnent, devancent, prolongent ses Notes sur le cinématographe.
Interrogé par Yvonne Baby, François-Régis Bastide, Michel Ciment, Serge Daney, Pierre Desgraupes, Jean Douchet, Jean-Luc Godard, André Parinaud, Georges Sadoul, Roger Stéphane ou Serge Toubiana, entre autres, Robert Bresson parle avec passion, simplicité, détermination et humour de tous les éléments d'un film qui, savamment combinés, font du cinématographe un art à part entière.
Lautrec, c'est la légende de Montmartre, le peintre du Moulin-Rouge, du Mirliton, celui qui immortalise Bruant, la Goulue, Jane Avril. Mais c'est aussi un petit homme foutraque, issu d'une famille de la haute noblesse de province, atteint d'une maladie génétique qui fragilise ses os et interrompt sa croissance. Fasciné par les cabarets, les bals, les bistrots, les théâtres et les prostituées, il peindra des hommes et des femmes toute sa vie, négligeant le paysage et la nature morte. Alcoolique, rongé par la syphilis, il meurt à trente-six ans en laissant une oeuvre foisonnante et inclassable.
En mettant en scène l'obsession de Henri de Toulouse-Lautrec pour la peinture, celle qui montre les êtres humains dans ce qu'ils ont de plus brut et de plus vivant, Matthieu Mégevand s'éloigne des représentations habituelles pour dresser le portrait de l'artiste en voyant et de l'homme en possédé.
Jean-Paul Belmondo et Carlos Sotto Mayor, couple mythique du show-biz. En dépit des années, des tentations et de la jalousie, ils se sont tant aimés...
En 2020, soit quarante ans après leur liaison orageuse, Belmondo malade et affaibli demande à Carlos, sa « fée atomique », avec qui il est toujours resté en contact, de revenir en France. La passion des années 1980 a fait place à la tendresse.
Dans ce livre hommage à l'homme de sa vie, Carlos Sotto Mayor, incandescente chanteuse et actrice brésilienne, revient sur son parcours et son amour pour Bébel. Elle n'a rien oublié et nous livre ses confidences sur son couple rock and roll et glamour.
Avant de s'imposer comme un immense metteur en scène, François Truffaut a inauguré une nouvelle façon de regarder les films et d'en parler. Ses articles passionnés pour les Cahiers du cinéma en témoignent. Ce livre, devenu une bible pour tous les cinéphiles, rassemble les articles que Truffaut avait lui-même sélectionnés - sur les classiques français, les grands d'Hollywood, mais aussi ses « copains de la Nouvelle Vague » et ses réalisateurs préférés : Bergman, Renoir, Chaplin...
Le premier de ces écrits, intitulé « À quoi rêvent les critiques ? », analyse l'ambiguïté des relations entre les créateurs et ceux qui les jugent. « Lorsque j'étais critique, écrit Truffaut, je pensais qu'un film, pour être réussi, doit exprimer simultanément une idée du monde et une idée du cinéma. Aujourd'hui, je demande à un film que je regarde d'exprimer soit la joie de faire du cinéma, soit l'angoisse de faire du cinéma et je me désintéresse de tout ce qui est entre les deux, c'est-à-dire de tous les films qui ne vibrent pas. »
De la difficulté d'écrire une 4e de couverture d'un livre sur le rire... « Soit drôle », dit-elle. C'est un peu le meilleur moyen de ne pas l'être !
Ce que vous ne trouverez pas dans cet ouvrage :
o Des blagues (quoi que)
o Des calembours (si, finalement quelques-uns)
o Des trucs et astuces pour faire rire l'assemblée durant les repas de famille (ni poil à gratter ni nez de clown offert).
Ce que vous trouverez dans ce livre :
o Une histoire du rire qui ne se prend pas au sérieux
o Pourquoi et comment le rire agit sur notre organisme, c'est du sérieux
o Et surtout plein de petits conseils pour se faire du bien en riant (pour certains, on ira jusqu'au sourire, et encore).
Un petit livre qui remet du soleil dans la tête, achetez-le pour vous ou pour votre Jules, ça le déridera !
« La voix de Dame Nature chuintait comme le vent dans un arbre creux.
- Ils ne méritent pas les beautés que je leur offre. Il est temps qu'ils goûtent à ma fureur.
- Bien ma Dame, il sera fait selon vos ordres. »
Six autrices prêtent leur voix à la Nature.
Sophie Adriansen . Monkey Palace - La revanche des singes
Marie Alhinho . Sauvée des eaux
Marie Pavlenko . Naître avec le printemps, mourir avec les roses
Coline Pierré . Nos corps végétaux
Cindy Van Wilder . Extinction Games
Flore Vesco . Le récit recyclé.
Des objets incongrus, des gestes excentriques, mais aussi des photographies, des vidéos et des peintures de facture traditionnelle, voilà ce qui constitue l'art contemporain. Quelquefois, ces oeuvres étonnent ou choquent. Elles suscitent en même temps la curiosité, au point de s'y perdre un peu. Aussi, pour qui s'aventure dans le monde de l'art, l'auteure de ce livre fournit des repères et suggère quelques pistes de réflexion. Depuis quand l'art « moderne » est-il devenu « contemporain » ? Pourquoi les artistes ont-ils voulu transformer le rapport des spectateurs avec les oeuvres ? Et quand les frontières avec la mode, l'architecture ou même des objets rituels deviennent floues, peut-on encore faire entrer cet art dans une définition ?
Ce livre révèle en quoi l'art contemporain est avant tout un espace ouvert, une aire de liberté pour penser et agir différemment quand les idéologies et les systèmes philosophiques qui nous guident sont en crise.
Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo déambulant sur les Champs-Élysées dans À bout de souffle, Jean-Pierre Léaud fuyant son enfance délinquante sur une plage de Normandie dans Les Quatre Cents Coups : autant d'images qui incarnent la mythologie de la Nouvelle Vague.
La liberté scandaleuse de Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme avait ouvert la voie en 1956. Entre 1959 et 1962, de jeunes cinéastes - François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Éric Rohmer... - changent le visage du cinéma français. Ils imposent à l'écran, stylisés, des gestes, des attitudes, des apparences, des manières d'être, d'aimer, dans lesquels se reconnaissent d'emblée les spectateurs de leur génération.
Mouvement de cinéma, mouvement de jeunesse : c'est ce moment unique de l'histoire culturelle française que retrace et analyse Antoine de Baecque.
« Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s'attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l'appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l'encontre de l'esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit. »
Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d'« artiste en tous genres ».
Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d'allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d'identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu'une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c'est précisément une certaine constance dans l'attitude. Ce fils de famille « né sans mère », aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n'est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n'abhorre rien tant que l'idéal de pureté et d'intransigeance qu'il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton.
Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d'avant-garde. Jusqu'à sa mort, notre « Funny-Guy » restera fidèle à cet état d'esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu'à un programme strictement artistique.
Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n'est en fait qu'une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l'artiste qui fait son miel de cette « mort de l'art » tant de fois proclamée au cours du XX siècle. « Parce que je suis le seul qui, après la mort de l'Art, n'en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m'a déshérité, mais il m'a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu'il me plaît. »
B. M.
À Paris, les ateliers et les échoppes cachés dans des lieux uniques perdurent depuis plusieurs siècles et Marin Montagut vous emmène à la rencontre de ses adresses hors du temps.
Quand des artisans d'exception restaurent d'anciennes boiseries, d'autres impriment des lithographies, tissent de la passementerie, fabriquent des pastels à la main ou concoctent des remèdes traditionnels à base de plantes.
D'un atelier d'artiste sur la butte Montmartre à une antiquaire de Saint-Germain-des-Prés, en passant par une quincaillerie ou un cabinet de curiosités, Marin Montagut invite ses lecteurs à découvrir dix-neuf lieux secrets et typiques des traditions patrimoniales qui font le style parisien.
«La musique est partout, pour qui la cherche, l'écoute, la reconnaît. Elle est cette présence vitale qui remplit l'espace et ne demande qu'à être révélée.
Au fil de ces pages, je vous parle de la place de la musique dans l'Histoire, de son rôle dans notre société et de sa présence dans nos vies.
Je vous suggère des clés pour l'écoute et la découverte de nombreux chefs-d'oeuvre et vous invite à y puiser vos propres émotions.
Mélomane averti, amateur éclairé ou néophyte curieux, je vous propose à travers ce livre une balade musicale personnelle et partage avec vous ma passion. Car j'en suis convaincue, la vie est plus belle en musique!»
Claire-Marie Le Guay.
La tendresse qui nous entoure ne demande qu'à être prise pour tout réparer.
Il suffit parfois simplement d'un mot, d'un geste, d'une attention ou d'une intention pour remplir un coeur de joie. Il suffit aussi d'un seul petit élan d'amour pour sécher bien des larmes.
Il n'y a qu'à ouvrir ses bras et son âme pour accueillir les émotions du monde.
Apprendre ou réapprendre la tendresse commence par comprendre pourquoi elle nous est à ce point indispensable, pour asseoir notre identité. C'est aussi parler de la place essentielle qu'elle occupe dans un parcours de vie, de la bienveillance envers soi et à l'égard d'autrui. C'est enfin reconsidérer cette force précieuse, capable de réconforter le corps et les pensées quels que soient l'âge ou les circonstances.
De l'âge de 19 ans jusqu'à sa mort du sida en 1990, à 31 ans, Keith Haring a consigné dans ses carnets ses réflexions sur son travail, son succès commercial, ses rencontres, son homosexualité, ses lectures, et sur ses contemporains. Icône du Pop Art, internationalement reconnu à 24 ans, Haring savait que ses journaux seraient un jour publiés. Certains textes trahissent cette conscience de soi juvénile. Ses déclarations sans détour aident en particulier à comprendre la sexualité qui imprègne son art. Elles en disent long sur son esthétique, sa créativité, ses méthodes de travail, sa compétition avec les autres artistes, son ouverture aux expériences nouvelles, son amour des enfants, son dévouement à ses amis et sa lutte acharnée contre la maladie.
Les textes sont classés par année.
Une introduction élogieuse de l'historien de l'art Robert Farris Thompson (Yale) met son oeuvre en contexte.
«Des mots dans la peinture occidentale ? Dès qu'on a posé la question, on s'aperçoit qu'ils y sont innombrables, mais qu'on ne les a pour ainsi dire pas étudiés. Intéressant aveuglement, car la présence de ces mots ruine en effet le mur fondamental édifié par notre enseignement entre les lettres et les arts. Toute notre expérience de la peinture comporte en fait une considérable partie verbale. Nous ne voyons jamais les tableaux seuls, notre vision n'est jamais pure vision. Nous entendons parler des oeuvres, nous lisons de la critique d'art, notre regard est tout entouré, tout préparé par un halo de commentaires.
Ce n'est pas seulement la situation culturelle de l'oeuvre, mais tout le contexte dans lequel elle se présente à nous qui est transformé par le titre : la signification de cette organisation de formes et couleurs change tout au long de la compréhension parfois fort progressive de ces quelques mots. La composition la plus "abstraite" peut exiger que nous lisions son titre pour nous déployer toutes ses saveurs, toutes ses vertus.»
Michel Butor.
Si seulement vous saviez ...ce qui se cache derrière la personnalité haute en couleur d'un des juges de la célèbre émission Danse avec les stars.
C'est dans un récit empli de sensibilité, d'émotion et d'humour que l'homme d'affaires, la star de télé, le champion du monde de danse se dévoile à nous. Les strass et les vestes sensationnelles ne seraient alors qu'une infime partie de lui ?
Comme le résume Chris, éternel optimiste, sa vie n'a été qu'une succession d'événements improbables !
Malgré la maladie, il a toujours cru en ses rêves et gardé le sourire. Accompagné de sa partenaire de danse et de coeur Jaci, il a surmonté la peur des tireurs d'élite au fin fond de Cuba, assisté au repas des princes et des princesses à Disneyland et a toujours dansé, sans jamais se lasser... Si seulement vous saviez...