" J'aurais pu en déduire que cet homme, mon père, ne m'aimait pas, et ainsi le laisser anéantir une partie de moi. Mais j'avais compris qu'il m'avait désiré comme rien d'autre au monde, de cet amour et cette fougue sans limites si propres à la jeunesse. "Fils d'un monstre sacré du cinéma et d'une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille, celle qui se révélait une fois les micros éteints et la porte refermée. Il offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu'il a accompagnée jusqu'au dernier jour.
Son questionnement est universel. Comment dépasser ses peurs, ses blessures, ses déceptions ? Comment ne pas reproduire le schéma imposé par une famille, où l'amour serait la première victime d'une malédiction qui se transmettrait de génération en génération ? Comment, enfin, devenir un homme et rester debout ?
" Pour ceux qui n'attendent que ça, rassurez-vous, je parlerai de sexe, de drogue et de rock'n'roll et de ma relation avec Jean-Louis Aubert, de Corine, des Stones, du showbiz, puisque tout ça fait partie de la jolie petite histoire. "" Avant d'acheter ce livre, vous voulez savoir si, dans cette jolie petite histoire, il est question de Téléphone. De mes relations avec les autres membres du groupe. De mes histoires avec Corine, Carla Bruni, les Rolling Stones, Jimmy Page, Prince et tant d'autres.
Vous pouvez cocher toutes les cases.
Vous pouvez aussi cocher la case sexe, drogues et rock'n'roll.
Mais vous pouvez lire ce livre pour d'autres raisons. Car cette
Jolie petite histoire est une histoire d'amour.
Prenez le temps des préliminaires et savourez les caresses. La caresse de parents magnifiques. La caresse de mes mains sur les manches des guitares, de la musique qui m'a sauvé la vie, des voyages en Inde, au Népal ou à Essaouira.
La caresse de l'amitié. Les caresses de celle qui écrit avec moi les chapitres à venir.
Les caresses des regards des musiciens sur scène et des spectateurs à la fin des concerts, et celles de toutes les rencontres qui ont fait cette jolie petite histoire. "
La création d'un genre sur fond de règlements de compte. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le rap West Coast.Fin des années 1980, Los Angeles. Tout commence avec une bande d'amis venue du ghetto de Compton. Eazy-E, Ice Cube et Dr. Dre forment le groupe N.W.A (Niggaz With Attitudes) et définissent les bases d'un genre nouveau : le gangsta rap.
Mais cette révolution culturelle s'accompagne d'une face sombre et, en coulisse, musiciens, producteurs, patrons de labels et trafiquants se livrent une guerre ouverte sous l'oeil d'une police californienne cynique et violente.
C'est cette émulation créative sur fond de règlements de comptes que décrit le journaliste américain Ben Westhoff après cinq ans d'enquête.
Une épopée urbaine où la musique, les drogues, la violence ont fusionné pour créer une nouvelle scène, un mouvement qui continue d'étendre son influence sur la jeunesse du monde entier.
" Ben Westhoff a pris ce qui est toujours apparu comme un enchevêtrement quasi inextricable d'intrigues et de rebondissements dans le gangsta rap et en a fait un livre solide, sans faille. "Shea Serrano
L'éternel Aznavour dévoilé par deux amis.De confidences en anecdotes inédites, Gérard Davoust et Erik Berchot nous font entrer dans l'intimité de Charles Aznavour, leur mentor, leur ami. Au fil des pages de ce livre écrit à quatre mains, nous découvrons les coulisses des concerts, les jeux d'échecs dans les loges, les blagues avant d'entrer en scène, les habitudes de Charles Aznavour après les spectacles, ses amusements et ses doutes, ses engagements pour des causes qui lui étaient chères. Les auteurs nous racontent les mots choisis, les mélodies rêvées, les arrangements souhaités, les répétitions inachevées ou les réunions impromptues et joyeuses. Ils retracent les tournées dans le monde entier, les temps de repos, les bistrots préférés du chanteur, ses petits plaisirs, évoquant aussi sa philosophie de la vie et du temps qui passe.
Confessions et mémoires d'un sorcier du sonNoël 1963. Guy Cuevas, jeune cubain de 18 ans, profite d'une rencontre inattendue avec Fidel Castro pour oser lui demander un " permis de sortie " vers la France. Cela s'appelle se choisir un destin, car quelques semaines passent et il est autorisé à partir.
Arrivé à Paris, Guy s'accommode comme il peut de la pauvreté ; mais doté d'un rire éclatant, d'une intuition et d'une capacité d'observation hors du commun, il noue des amitiés qui prolifèrent en d'autres amitiés. Très vite son goût pour la fête et son amour de la musique le jettent dans le grand bazar noctambule. Au Nuage, rue Bernard Palissy, une proposition d'embauche lui est faite ; Guy attrape une nouvelle fois la chance par le cou et le voici " disc-jockey " au-dessus des platines.
On le retrouve plus tard au Sept puis au mythique Palace où il se mue en sorcier du son, capable de scénographies musicales qui électrisent, envoûtent et transportent des publics sidérés de découvrir combien le son d'une discothèque peut être ample, retentissant, soudainement léger, religieux puis de nouveau tonitruant. À l'avant-garde d'un métier qu'il contribuera à élever parmi les disciplines artistiques, Guy associe des images, des slogans, des discours politiques aux séquences les plus dansantes. 15 000 nuits s'enchaînent en formant une époque. Il compose aussi ses propres morceaux, collabore à des films, habille de sa musique les défilés de Kenzo ou d'Yves Saint Laurent.
Aux heures glorieuses succèdent l'épidémie du Sida, l'individualisme, la prudence et la morale : une certaine idée de la fête s'enfonce sous les cendres.
Avant que la nuit ne m'emporte est le récit d'une épopée libertaire. Là où d'autres mémorialistes de la nuit parisienne ne retiennent que les castings clinquants et les excès rebattus, Guy Cuevas s'attarde sur une aventure française et ses anges blessés. Avec ce livre sensible et juste, il apporte " le " témoignage lucide et beau que chaque monde révolu est en droit de recevoir.
L'histoire d'un homme follement talentueux et incroyablement visionnaire.Désigné par le
Time Magazine comme l'un des musiciens de jazz les plus influents du xxe siècle, Quincy Jones est producteur, au sens le plus large et le plus créatif du terme. Au cours de sa carrière il a embrassé tour à tour les rôles de compositeur, producteur de disques, arrangeur, chef d'orchestre, musicien et entrepreneur.
Dans ces mémoires enfin réédités, l'artiste se livre à travers une foule d'anecdotes et de détails. De son enfance misérable dans la banlieue de Chicago jusqu'à la production de l'album le plus vendu de tous les temps - l'incontournable
Thriller - c'est une vie unique qui défile, jalonnée de légendes telles que Charlie Parker, Frank Sinatra, Billie Holiday, Count Basie, Michael Jackson, Steven Spielberg... L'autoportrait, sincère et attachant, de l'un des maîtres de la culture " pop ". L'histoire d'un homme follement talentueux et incroyablement visionnaire.
" Quand je jouais, mes cauchemars cessaient, mes soucis familiaux s'envolaient, et je trouvais les réponses à mes questions dans le pavillon de ma trompette et mes partitions griffonnées au crayon. "Avec une postface inédite de l'auteur.
"Il faut laisser sortir ses monstres, si on ne veut pas que ce soient eux qui nous bouffent."
J'ai connu un potier dans le Berry : quand ça le faisait chier de faire des assiettes, toujours les mêmes, il prenait sa terre et il faisait un monstre. Un énorme monstre. En terre cuite. Et il disait : "Je fais ça parce qu'il faut que ça sorte ! J'en ai plein comme ça à l'intérieur de moi !"
Il avait raison.
Il faut laisser sortir ses monstres, si on ne veut pas que ce soient eux qui nous bouffent.
Mété rev-ou a wotè syel, si'w lé gannyé(Élève tes rêves, si tu veux gagner)Avec Kassav', elle a fait zouker le monde entier, chanté dans des stades bondés, vécu des tournées improbables, vendu des millions d'albums et collectionné les disques d'or. Seule chanteuse de ce groupe légendaire, Jocelyne Béroard raconte pour la première fois la saga Kassav', l'invention d'un son, l'affirmation d'une langue, les succès comme les
mové jou et les
palpatra. Pendant plus de quarante ans, elle avancera
kolé seré, pour citer l'un de ses tubes, avec des musiciens devenus des amis de toute une vie.
Ces pages sont aussi celles d'une femme qui prend le temps de se raconter : l'enfance à Fort-de-France, les
vidés du carnaval et les cours de piano, la pêche aux ouassous dans les rivières, la danse classique, les discussions passionnées dans les résidences étudiantes en " France ", les Beaux-Arts, la musique, ses débuts comme choriste.
On y découvre une personnalité déterminée, résolue dans ses choix et ses combats en faveur de la culture créole, de l'égalité et de la fraternité.
Jocelyne Béroard chante la vie, chante l'amour. Elle chante aussi son pays, ses joies et ses souffrances, son histoire. Et a inspiré toute une génération, aux yeux de laquelle elle est devenue, à juste titre, une icône.
Dessiner une ville plus proche, plus verte et plus humaine Réenchanter la ville... loin d'être une utopie, cette ambition place l'homme et la nature au coeur des nouveaux enjeux de notre société.
À l'annonce du premier confinement, en mars 2020, des millions de citadins ont déserté les villes pour bénéficier de plus d'espace et de verdure. L'obsolescence de nos agglomérations, les déplacements longs et pénibles, ainsi que l'urgence du défi climatique imposent aux métropoles des changements structurels de grande ampleur. Dans cet ouvrage, Nicolas Ledoux imagine la ville de demain et propose des solutions concrètes.
Le livre développe quatre grandes thématiques : une ville qui donne toute sa place à la nature ; une ville bienveillante, à taille humaine ; une ville qui améliore les mobilités, où l'on se déplace moins et mieux ; et une ville frugale qui favorise une construction responsable et durable.
On voit alors se dessiner une cité aux multiples villages, fluide, verte et décarbonée.
Nouvelle édition du livre Brassens par BrassensEt si Georges Brassens avait été un autre ? Un autre que celui que nous ont raconté les légendes et les idées reçues...
De fait, il n'a jamais été bougon ni bourru, jamais taiseux ni primaire, jamais sinistre ni distant. À l'image de ses chansons, loin de tous les clichés réducteurs, l'homme était d'une facture riche et singulière : timide et joyeux drille à la fois, attentif et insolent, curieux de tout et de tous, tranquille et frondeur, tendre et cinglant, fin et moqueur, ouvert et sceptique, chaleureux et railleur. Bref, tout sauf lisse, mais toujours de bon commerce.
En réunissant en un volume trente ans de " libres propos " de l'auteur de
Saturne et de la
Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Loïc Rochard offre à Brassens la possibilité de livrer, à titre posthume, son " autoportrait ", voire de se mettre à nu.
Authentique, sincère, indissociable de son oeuvre, voici que se révèle enfin sous toutes ses facettes le véritable Brassens " peint par lui-même " : en jeune " chahuteur sournois ", en chanteur mal à l'aise, en amoureux antiromantique, en acharné de la musique, en contrebandier du langage, en homme de partis pris et de tolérance en même temps, en adversaire tranquille de l'ordre établi, en libertaire généreux, en moraliste " solitaire mais solidaire ", en désespéré jovial, en rabelaisien pour toujours.
" La voix de ce gars est une chose rare ", disait René Fallet. On peut le vérifier de la première à la dernière ligne de
Brassens par Brassens.
Édition établie et annotée par Jean-Paul LiégeoisDe Georges Brassens au cherche midi :
OEuvres complètes,
Les chemins qui ne mènent pas à Rome,
Journal et autres carnets inédits,
Premières chansons (1942-1949),
Je suis une espèce de libertaire.
Et aussi :
Les Mots de Brassens et
Sous la moustache, le rire ; de Loïc Rochard, et
Brassens, homme libre, de Jacques Vassal.
Le faux journal intime d'une égérie des Années follesSuzy Solidor incarne l'esprit débridé, moderne et festif des Années folles. Muse, rebelle, femme de la nuit qui règne sur son cabaret, elle séduit la France entière de sa voix rauque jusqu'à ce que la guerre éclate. Ouvertement bisexuelle, elle fascine de très nombreux artistes jusqu'à devenir la femme la plus peinte au monde. Foujita, Picabia, Lempicka, Cocteau, Bacon... plus de deux cents artistes ont été séduits par sa beauté à la fois anguleuse et charnelle.
Cette femme au parcours hors du commun rêvait de devenir mannequin chez Lanvin : la voici nue devant l'objectif de Man Ray, en robe de soirée récitant les poèmes de Cocteau, ou ivre de bonheur au bras de son amant, l'aviateur Jean Mermoz.
Après la guerre, après la fête, elle choisit la Provence pour ses vieux jours, et le monde l'oublie peu à peu.
Charlotte Duthoo fait entendre à nouveau la voix si particulière de Suzy Solidor et retrace ce destin unique, emporté par le tourbillon des amours et celui des arts. Un portrait de femme qui est aussi celui d'une époque éprise de liberté.
La vie de l'immortel Serge Gainsbourg
Gainsbourg, trente ans. Trente ans qu'il est mort, le 2 mars 1991, et qu'il ne cesse de vivre et de revivre encore. Gainsbourg, ses engouements, ses esclandres, ses colères. Ses compagnons, l'alcool, le tabac. Ses égéries : Bardot, Birkin, Bambou - les trois B. Et sa fille, Charlotte. Ses débuts comme pianiste de bar au Milord l'Arsouille, ses mariages ratés, ses deux enfants cachés, son amitié décisive avec Boris Vian. Il y a ce que l'on sait : le charme fou, le talent vertigineux, les tubes fabuleux, les amours meurtrières, les déceptions, les provocations et le scandale, l'impatience ambiguë devant la mort.
Gainsbourg, c'est aussi l'histoire d'un inconnu qui dut apprivoiser sa laideur, d'un enfant,
Lulu, traqué par la peur sous l'Occupation et portant son étoile jaune comme un premier défi. Un homme toujours douloureux. Même en pleine lumière, ses tapages, ses ivresses, ses défis insensés, étaient lestés d'amertume.
Dans sa dernière vie, Bambou, sa femme-refuge, lui a donné le bonheur d'un enfant, Lulu, comme un double souriant du petit garçon qu'il avait été. Quelques gouttes d'espérance avant de plonger dans une solitude choisie, entre souffrances et démons. Et de mourir, à soixante-trois ans, comme on fait une dernière grimace.
Sans concession, plus intime, Depardieu revient et balance tout.Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu'il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c'est souvent qu'on est un peu con.
Je ne maîtrise rien, je ne fais que suivre, et parfois supporter mon amour de la vie et des autres. Un amour qui, comme disait François Truffaut, est à la fois une joie et une souffrance.
Je ne cherche pas à être un saint. Je ne suis pas contre, mais être un saint, c'est dur. La vie d'un saint est chiante. Je préfère être ce que je suis. Continuer à être ce que je suis.
Un innocent.
" Le feu et la grâce "Lorsqu'elle assiste à son premier ballet, Dorothée a tout juste dix ans et danse au conservatoire de Toulouse depuis trois ans.
À l'issue de la représentation, elle n'a plus qu'une idée en tête : devenir danseuse étoile. Après un premier échec qui, loin de la mettre à terre, lui donne encore plus de détermination et de force, Dorothée intègre l'école de l'Opéra de Paris l'année suivante. Elle vient d'avoir douze ans.
Puis, parce qu'elle ne peut s'imaginer un autre parcours et qu'elle sait qu'elle n'atteindra son bonheur qu'en interprétant les plus grands rôles du répertoire, la jeune ballerine va s'accrocher à son rêve, à son étoile, encouragée et soutenue par ses parents qui n'hésitent pas à tout quitter pour la suivre à Paris. Elle va gravir toutes les marches qui la mèneront à la consécration : le 19 novembre 2007, à vingt-quatre ans, à l'issue de la représentation de Casse-Noisette, elle est nommée étoile.
Dans cet ouvrage superbement illustré par les photographies de James Bort, Dorothée Gilbert dévoile avec une sincérité touchante son parcours exceptionnel, depuis ses mauvaises notes à l'école de danse et les difficultés d'une adolescence " pas comme les autres ", consacrée au travail et à la compétition, jusqu'aux immenses rôles d'interprétation qui l'entraînent sur les plus belles scènes du monde, en passant par les blessures et les moments de doute mais aussi en évoquant son immense bonheur d'être mère. Autant d'événements qui émaillent sa jeune et fulgurante trajectoire. Mais plus encore, elle nous donne à voir combien la détermination et la force de caractère peuvent conduire au firmament.
Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Jacques Dutronc : l'histoire d'un trio légendaire, une amitié de plus de soixante ans !À la fin des années 1950, à Paris, trois ados traînent leurs blousons noirs entre le square de la Trinité et le Golf Drouot. Johnny joue les Américains de quartier et rêve d'être James Dean. Eddy, coursier au Crédit Lyonnais est chanteur de bal occasionnel. Jacques, fils de bonne famille, traverse la vie le nez au vent, les mains dans les poches.
Leur amitié indéfectible sera le déclencheur de trois parcours hors du commun - et la guitare sera leur arme fatale - renforcée par une complicité et un sens de l'humour à toute épreuve.
En 2014, inspirés par leurs idoles américaines du Rat Pack - Frank Sinatra, Dean Martin et Sammy Davis Jr -, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell et Jacques Dutronc se réunissent pour une série de concerts exceptionnels.
Ils se retrouveront en 2017, pour une tournée et un ultime concert à Carcassonne.
C'est l'histoire du fabuleux destin d'un trio chanceux, qui a traversé toutes les épreuves et toutes les époques pendant plus d'un demi-siècle. Une histoire à peine croyable, mais où tout est vrai puisque tout est arrivé.
*Inclus un cahier photo de 16 pages
Une autobiographie décapante, celle d'un acteur né avec La Haine mais animé d'un seul moteur : l'amour.
Révélé par
La Haine, Saïd Taghmaoui est aujourd'hui l'acteur français le plus coté d'Hollywood. Il se raconte ici sans filtre, depuis son enfance dans la cité des 3 000, à Aulnay-sous-Bois, jusqu'à Los Angeles, en passant par les faubourgs de Casablanca. L'existence infiniment romanesque, et parfois cocasse, d'un jeune de banlieue qui accède au rang de star internationale.
En colère mais toujours lucide, il confie ses rêves et ses désillusions, son déchirement d'avoir dû quitter la France qui ne lui proposait pas de rôle à sa juste mesure, ses combats contre le racisme, son amour de la boxe, sa fragilité, sa timidité.
De La Haine
à Hollywood dresse en creux le portrait d'un acteur qui n'a jamais oublié d'où il venait et qui a fait de sa vie un combat contre la fatalité. Une autobiographie décapante, celle d'un acteur né avec
La Haine mais animé d'un seul moteur : l'amour.
BRASSENS, BIENTÔT 100 ANS !
Plusieurs de ses amis sétois ont témoigné que Georges Brassens a manifesté dès l'enfance de sérieuses dispositions pour l'humour. Il avait un goût de la farce et du canular qu'il a conservé toute sa vie et que l'on retrouve, décliné de différentes manières, dans nombre de ses chansons. Une bonne moitié d'entre elles nous font rire et sourire.
C'est là un des mélanges les plus évidents de sa palette : il savait marier l'humour et la gravité, inventer des situations cocasses pour traiter un thème qui d'ordinaire ne s'y prête pas, émailler d'un vocabulaire délibérément joyeux une situation passablement triste.
En fait, derrière l'outrance et la drôlerie dont il était capable, il cachait un fond d'ennui et de noirceur. Alors, pour s'extraire d'un monde et d'une société qui ne lui convenaient pas, Brassens s'est réfugié dans un univers parallèle et imaginaire, un univers qu'il nous a laissé en héritage et où l'humour règne en maître.
Ce décalage poétique révèle aussi une philosophie : l'air de rien, Brassens se sert de l'humour pour faire passer des idées... en contrebande. Plutôt que d'asséner, il préfère suggérer : par le trait d'esprit, par la cocasserie. Toujours !
Cette constance valait bien une nouvelle balade à travers son répertoire, non ? Une bien belle balade pour rire avec Brassens.
Édition établie par Jean-Paul Liégeois
(Pré)-histoires extraordinaires sur les origines de l'HumanitéDepuis des centaines de milliers d'années, l'humanité produit des outils, échange des biens et des gènes, s'approprie de nouveaux milieux et les transforme. Du berceau africain jusqu'au peuplement du Grand Nord et des Amériques, de nouveaux territoires ont été conquis, des continents découverts, des bras de mer traversés, des îles colonisées, des cimes gravies. Cette conquête a abouti à l'adaptation des humains à de multiples environnements, qui ont façonné leurs sociétés. Puisque l'évolution de l'humanité est aussi la prodigieuse histoire d'une conquête planétaire, on suit les pas de nos ancêtres à travers la grande diversité des milieux qu'ils ont traversés, modelés et au sein desquels ils ont laissé leurs empreintes.
Au plus proche de nos ancêtres, ce livre vous entraîne dans une formidable enquête à la croisée de savoirs scientifiques multiples. Archélogues, géologues, anthropologues, généticiens, géographes, climatologues, écologues, zoologues, chimistes ou physiciens unissent aujourd'hui leurs compétences pour décrypter ce qui a fait l'homme hier et expliquer ce que nous sommes aujourd'hui. D'une archéologie des littoraux ou du monde souterrain à celle des plaines, des montagnes ou des milieux insulaires, cet ouvrage présente les avancées les plus récentes de notre connaissance sur la préhistoire. Il nous incite aussi à réfléchir sur les fondements de notre humanité et à notre empreinte laissée sur les milieux. Des "pré-histoires" extraordinaires sur la conquête du monde, à la portée de tous !
Un ouvrage collectif illustré sous la direction de Nicolas Teyssandier et Stéphanie Thiébault, Institut écologie et environnement (INEE) du CNRS.
Avec Didier Binder, Sandra Costamagno, Didier Galop, Jean-Michel Geneste, Jacques Jaubert, Grégor Marchand, Bruno Maureille, Nicolas Teyssandier, Stéphanie Thiébault, Jean-Denis Vigne.
Préface d'Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO.
J'ai encore des choses à dire." C'est un livre exceptionnel de par son sujet et son extrême gravité hilarante. Son sujet, c'est moi, l'auteur, possédé par un culot monstrueux qui n'a d'égal que ma personne, qui a décidé de mettre mon grain de sel dans les rouages de ce monde tragi-comique. Achetez cette nouvelle bible. Elle est indispensable comme un livre de cuisine pour tous. "Daniel Prévost
La musique, la planète, le livre, la psychanalyse, le beau langage... : Daniel Prévost donne son point de vue sur tout ce qui l'intéresse. Une angoisse nous étreint : serait-il devenu sérieux ? Vous le saurez au terme de cette lecture trépidante, qui nous en apprend à chaque page un peu plus sur son auteur : oui, Daniel Prévost a bien tenté de devenir végan ; oui, il aime toujours les
poissons, Mozart et le rap.
Son grand oeuvre ne connaît qu'une limite : 18 h 15, l'heure de l'apéritif, auquel il convie tous ses lecteurs !
Trintignant intime...
Le trajet qui mène de la vie à la mort, tel pourrait être le thème de ces entretiens. Jean-Louis Trintignant, dont la pudeur face aux drames de son existence est connue, se livre sans retenue. Aux questions de son ami André Asséo, il parle de Marie bien sûr, de sa douleur face à cette perte irréparable, de ses réactions d'abord violentes, puis atténuées grâce à la poésie toujours si proche de lui. Uzès, son pays si présent, le théâtre et le cinéma, son handicap face à la maladie d'aujourd'hui, tels sont les sujets abordés au cours de ces entretiens. Du côté d'Uzès est le portrait d'un homme rare dont les passions furent, de tous temps, tempérées.André Asséo est écrivain-dramaturge. Il a notamment publié Souvenirs inexacts (éditions Nil) ; Rêver Kessel ; Claude Chabrol, Laissez-moi rire ! et Louis Nucéra, l'homme-passion (éditions du Rocher).
Le livre qui transforme le spectateur en un lecteur heureux.De son adolescence où s'imposent ses talents d'imitateur à ses premiers pas sur les planches, qui mèneront aux plus savoureuses aventures et à la réalisation heureuse de son seul en scène, Antoine Duléry partage tout.
Entre autres figures sensibles et attachantes, les ombres inspirantes de Louis Jouvet et de Gérard Philipe s'entremêlent aux flamboyances d'un Belmondo et d'un Dujardin, ainsi qu'aux amitiés bienveillantes nouées au fil de sa carrière...
Avec ferveur, gaieté, tendresse et simplicité, Antoine Duléry nous plonge dans son univers personnel et artistique et raconte ses plus belles rencontres, ses anecdotes souvent très drôles, ses émotions et ses profondes passions car, dit-il, " admirer aura été l'affaire de toute ma vie ".
Imitacteur, c'est l'histoire d'un homme qui se raconte en racontant les autres.
La vie d'un mythe au quotidien !197 disques d'or et de platine ! Quarante ans après la disparition d'Elvis Presley, le 16 août 1977, l'industrie américaine du disque établit la suprématie absolue du King. Rock'n'roll, country music, blues ou gospel, Elvis est premier partout. Ses succès -
Jailhouse Rock,
Can't Help Falling in Love, ou encore
Suspicious Minds - l'ont propulsé en tête des ventes, où il a su se maintenir grâce à sa carrière d'artiste multigénérationnel, façon Jame Dean et Marlon Brando. Au top pop albums et au top 100 américain, il devance Frank Sinatra, les Beatles, Barbra Streisand, les Rolling Stones, Madonna, Michael Jackson.
Depuis sa naissance dans un baraquement de Tupelo (Mississippi) jusqu'à son dernier souffle, dans la mélancolie de sa propriété de Graceland à Memphis, à la veille d'une énième tournée au long cours, Elvis n'a cessé de fasciner. Il a pourtant dû batailler pour imposer son nom au zénith. Pionnier de la rock'n'roll attitude, il a tout connu : les galères, les tournées de série B, le mépris des grands animateurs télé, puis leur cour assidue, quand ils durent se raviser face à la déferlante du succès. Enfin, le bonheur familial et, bien sûr, les amours, fugaces mais nombreuses.
Ce livre remonte le fil de cette route embellie par la nostalgie d'une époque. Une histoire, une photo, se répondant l'une à l'autre, composent l'un des tableaux les plus fidèles de la vie du King.
On a tous quelque chose de Graeme Allwrigth !On a tous quelque chose de Graeme Allwright !
On a tous dans la tête son refrain Qui a tué Davey Moore ? - adapté de Bob Dylan. Et aussi tout le répertoire nord-américain qu'il a traduit et interprété en français : les plus belles chansons de Leonard Cohen (Suzanne, L'Étranger, Jeanne d'Arc), de Pete Seeger (Jusqu'à la ceinture), de Woody Guthrie (Le Trimardeur) ou de Tom Paxton (Qu'as-tu appris à l'école ?).
Nombre d'anglophones dans le monde connaissent et fredonnent Brassens parce que Graeme Allwright l'a chanté en anglais.
Autre singularité : lui-même auteur-compositeur, ce Néo-Zélandais installé et marié en France a interprété ses propres chansons écrites en français (Il faut que je m'en aille, Johnny, Dommage...), à la manière d'un bluesman ou d'un folksinger.
Sa vie a été à l'image de sa carrière : atypique, curieuse (des autres humains), voyageuse. À quatre-vingt-dix ans passés, il se retourne pour la première fois sur sa propre histoire.
Il se raconte sous la plume de Jacques Vassal, à qui il a confié documents et souvenirs et accordé de précieux entretiens. Il narre son pays natal, sa découverte de l'Angleterre puis de la France, ses mille et un métiers, ses pérégrinations sur la planète bleue, ses engagements humanitaires. Il le fait sans oublier de proclamer son amour du théâtre et de la chanson.
Graeme Allwright par lui-même ou la belle mémoire d'un artiste hors normes. Voire d'un sage.
Le premier livre de Valérie Tribes, créatrice du podcast " Chiffon "Parlons de fringues, de fripes, de frusques, de nippes, de sapes.
Parlons chiffon.