Littérature protéiforme, aux multiples avatars, la science-fiction a marqué de manière indélébile l'histoire culturelle et sociale du XXe siècle. Divertissante, édifiante, prophétique, engagée, alarmiste, elle s'est constamment adaptée à son environnement, pour en restituer un reflet à la fois déformé et, souvent, douloureusement fidèle.
Mais, avant tout, elle demeure littérature.
Stéphane Manfrédo raconte avec passion cette fascinante aventure individuelle et collective d'auteurs, qu'une simple étiquette peine à rassembler, mais que rapproche l'ambition d'appréhender l'homme et le monde dans leur irréductible complexité.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
André Zysberg (agrégé d'histoire, docteur ès lettres et chercheur au CNRS) et René Burlet (ingénieur des pétroles, docteur en ergonomie, qui a toujours pratiqué la peinture de marines et le portrait de bateaux) sont les co-auteurs de cet ouvrage : ils y concrétisent avec brio un projet exaltant : nous retracer l'or des galères, le sang des chiourmes... de la prise de Constantinople par les Croisés à l'immense mêlée de Lépante où s'affrontent flottes turques et flottes chrétiennes, des galères de Venise à celles du Roi-Soleil : la terrible vie quotidienne des galériens, la sombre et glorieuse histoire de la Marine à rames au fil des siècles.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cours-Après, Marie-Madeleine, Charité, Jolie-Brise...
Leur port d'attache était Le Havre, leurs armateurs étaient pilotes.
Aussi rares que célèbres : une cinquantaine tout au plus, en service pendant un petit demi-siècle, ils sont entrés tout droit dans la légende, cotres noirs à liston blanc, bas sur l'eau, immensément voilés.
Après 1850, l'augmentation du trafic long-courrier nécessita le développement des activités de pilotage. Un outil de travail manquait, qui répondît aux exigences du métier.
Pour être le premier à servir le "client", vapeur ou grand voilier, il fallait un bateau tenant la mer par tous les temps, rapide, en tout cas plus rapide que ses concurrents, maniable par un équipage restreint, bas de franc-bord enfin, transbordement oblige.
L'engin idéal fut mis au point pour la petite communauté havraise du pilotage hauturier. C'était en 1866.
L'entre-deux-guerres a vu la disparition des "voiles de travail" ; les années quatre-vingt nous sépareront des derniers témoins de cette déchéance. Nous aurions pu oublier. Ou mal nous souvenir... Il s'est trouvé un Pierre-Henri Marin, descendant d'une famille de marins du pilotage et journaliste de talent, pour nous livrer ce superbe reportage dans la mémoire des gens de mer de son pays.