Un Dictionnaire amoureux qui nous immerge dans l'âme de l'Ukraine (histoire, littérature, poésie, musique, peinture, géographie, gastronomie...) par Tetiana Andrushchuk, violoniste ukrainienne qui fut professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev et Danièle Georget, auteure et rédactrice en chef adjointe à Paris Match." Nous sommes un peuple de 42 millions d'habitants sur un territoire plus vaste que la France ou qui l'était, jusqu'à ce que la presqu'île de Crimée lui soit arrachée. Notre civilisation est plus ancienne que celle de la Russie, nos liens avec la France remontent au Moyen Age. L'Ukraine était un royaume avec Kiev pour capitale quand Moscou n'était qu'un bourg au milieu de nulle part.
Pendant plus de trois siècles, nous sommes passés pour la province d'un empire qui nous avait pris jusqu'à notre nom. Mais lorsque les murailles de l'Union soviétique sont tombées, notre " terre qui n'est pas la nôtre " comme l'écrivait le poète, s'est réveillée. Enfin, elle allait pouvoir choisir son destin et cesser de suivre celui imposé par les autocrates de l'Est. Vingt-deux ans plus tard, Vladimir Poutine a cru pouvoir mettre un terme à cette " récréation ". Au nom d'un génocide, sorti de son imagination, contre les russophones, il a cru que ses soldats seraient accueillis avec le pain et le sel. Pour annexer l'Ukraine, il suffisait de cent cinquante mille hommes et d'un déluge de bombes. Écrase-t-on une idée avec un marteau ?
Je suis née à Kiev. Mon père est mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il portait l'uniforme soviétique, comme près de sept millions de soldats ukrainiens. Près de la moitié ont été tués.
Violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev, j'ai reçu, à Moscou, les conseils du meilleur des hommes, un des rares violonistes dont les Français connaissaient le nom : David Oïstrak, né en Ukraine où il a étudié et commencé sa carrière. Et j'ai aimé de toute mon âme d'artiste la culture ukrainienne, de Chevtchenko, notre Hugo, à Silvestrov, comme j'ai aimé la culture russe, de Tchaïkovski à Tolstoï et Dostoïevski.
Dans l'après-guerre, ma mère qui avait été chanteuse à l'opéra de Kiev, voulut me faire apprendre le français... " A quoi cela lui servira-t-il ? " lui demandait-on. Personne ne pouvait alors quitter l'Union soviétique.
J'aimerais aujourd'hui raconter aux Français pourquoi notre identité n'est pas une invention de Maïdan, et pourquoi les Ukrainiens, tenaces, têtus, courageux, à l'image du boxeur Klitchko, montagne des rings qu'aucun coup ne parvenait à ébranler, font envers et contre tout, et depuis si longtemps, le choix de l'Europe et de la démocratie.
Une nation est, comme un diamant, composée de milles facettes, si scintillantes que parfois elles nous aveuglent. Nous sommes le passé, le présent, les vivants et les morts, l'histoire et la géographie, la poésie, les oeufs peints de Pâques, les chemises brodées, le bortsch. Et la passion.
La Russie, si prompte à renouer avec ses vieux démons, nous accuse du crime de fascisme : mais qui se trompe d'époque ?
Aux femmes qui ont accouché sous les bombardements, à ceux qui se sont terrés dans leurs caves, à ceux qui ont passé leur rage en fabriquant des " cocktails ukrainiens ", à ceux qui tiraient les missiles stinger, à ceux qui distribuaient la nourriture dans les supermarchés, à ceux qui posaient les garrots, à ceux qui les fabriquaient, au sniper qui abattit le général Tchétchène, à tous ceux qui se sont battus, à ceux qui ont attendu. Et même à ceux qui doutent encore que l'Ukraine existe, je dédie ce livre. "
L'archéologie fait rêver petits et grands et trouve sa place dans l'imaginaire des films ou des bandes dessinées. Véritable mosaïque, cette science tente de redonner vie à des sociétés très anciennes ou récentes, ayant existé dans le monde entier. Elle s'incarne dans des sites exceptionnels ou dans des traces très modestes, toutes aussi importantes pour comprendre l'humanité.On dit volontiers de l'archéologie qu'elle est passion. Et c'est vrai. L'amour n'est donc pas loin, et il semble donc (presque) simple d'en faire un dictionnaire qui le décline à l'envi ! Elle est aussi science, sérieuse et savante. C'est avec ces certitudes, et avec la conviction qu'il fallait oser, que ce dictionnaire amoureux a été conçu. Un mot le résume sans doute, celui de mosaïque, invitant le lecteur à un regard à deux distances : de près, au niveau de la notice attendue ou qui le surprendra, érudite ou humoriste qui donnera des détails sur un aspect en particulier de l'archéologie ; de loin, à un niveau plus global de l'ouvrage qui lui donnera une vision d'ensemble de l'archéologie telle que l'auteur la vit, l'aime, l'étudie, l'enseigne et la promeut. C'est donc ainsi guidée, que la liste des entrées a été déclinée, de A à Z en n'omettant aucune des lettres de l'alphabet. S'y côtoient donc : Angkor, British Museum, céramique, civilisation, détectoriste, Dieu, Gaulois, Il était une fois l'homme, Jones (Indiana), Lascaux, Néandertal, préfet, Rahan, sexe, Sutton Hoo, Taureau, trous (de poteaux), Xi'an, ZEE, et tant d'autres !
Un ouvrage de passion pour la langue française, un régal pour l'intelligence du lecteur
À l'Académie française, on rédige le
Dictionnaire de la langue française. Mais, élargissant leur rôle, les membres de la Compagnie ont à cœur aussi de laisser libre cours à leurs enchantements, combats ou indignations. Danièle Sallenave réhabilite le point-virgule ; Dany Laferrière raconte comment le vocabulaire du ventre chez Rabelais le fait rire aux éclats ; Jean d'Ormesson voit dans la rigueur de notre utilisation de la langue la condition d'une pensée ferme et cohérente ; Hélène Carrère d'Encausse décrit avec humour les barbarismes entendus lors d'une soirée chez les
fashionistas ; Dominique Fernandez explique pourquoi il préfère le terme de
gay à celui d'
homosexuel qui lui évoque " par sa laideur, un médicament ou une marque de dentifrice " ; Michel Serres met un bonnet rouge au dictionnaire pour appeler à la grève contre les anglicismes ; Frédéric Vitoux songe aux origines du mot
rêver dont on ne connaît pas l'étymologie ; Dominique Bona considère qu'il n'y a rien de plus amusant que de lire un dictionnaire par la seule prononciation...
Qu'ils en vantent la richesse et la subtile intelligence, ou qu'ils pourfendent l'usage qui en est parfois fait, les académiciens nous livrent leurs flâneries au pays des mots. Ces textes pleins de passion pour notre langue sont un régal de finesse et d'enthousiasme.
" Voici le dictionnaire de ce que j'aime (à quelques oublis près). "" Nos amis italiens et espagnols (ils ne sont pas les seuls) ne font guère de distinction entre " roman noir " et " roman policier ". Mais comme en France, nous la faisons, en toute logique ce dictionnaire devrait ne comprendre que des entrées concernant le roman policier. Si vous en êtes d'accord, ce sera ma première licence : je parle d'un univers littéraire qui est le mien, on y trouvera aussi bien du " polar " que du " noir ".
S'agissant d'un univers " littéraire ", il ne devrait y avoir ici que des livres. Ce sera ma seconde licence : incidemment, on y trouvera quelques films, quelques séries TV, quelques BD, des librairies, des blogs.
Enfin, autant prévenir tout de suite : pour les définitions maîtrisées, les monographies exhaustives, les analyses thématiques, etc., le lecteur trouvera facilement d'excellents ouvrages (j'en cite quelques-uns, en fin de volume) qui correspondront à cette attente. C'est à un écrivain que l'éditeur a confié ce Dictionnaire amoureux. Je parlerai donc ici en lecteur et en romancier. Il y aura des oublis impardonnables, des injustices, des jugements contestables. C'est inévitable mais je ne fais que respecter le projet de cette collection : c'est le dictionnaire de ce que j'aime (à quelques oublis près).
Lorsque je lis un Dictionnaire amoureux, rien ne me fait plus plaisir que de découvrir des choses que je sais déjà. C'est un peu comme pour le Nobel de littérature : le jour de la proclamation, quand il s'agit de quelqu'un dont je connais déjà le nom, j'ai l'impression d'être cultivé. J'espère que ce Dictionnaire amoureux réservera au lecteur quelques-unes de ces satisfactions mais aussi quelques surprises, quelques découvertes. Et l'envie de lire et de relire encore cette littérature majeure qui, quoiqu'on en dise, reste durablement marquée par le prosaïsme de ses origines.
Alphabétique (de " s'abîmer " à " vouloir-saisir "), totalement subjectif (" on a rendu à ce discours sa personne fondamentale qui est le JE "), sans prétention à l'exhaustivité..., je crois que les
Fragments d'un discours amoureux (1977) peut être considéré comme l'ancêtre des Dictionnaires amoureux. Puisqu'il correspond très exactement à mon projet, je reprends donc ici, à la lettre, l'exergue de Roland Barthes :
C'est donc un amoureux qui parle et qui dit : "
Dans ce Dictionnaire amoureux du parfum, Elisabeth de Feydeau met en valeur tout le romanesque qu'il contient. Un parfum raconte une histoire, celle des êtres et de leur époque. Il touche les sensibilités et il unit les cultures, en restant une douce ou violente constante dans l'amourÉcrire un
Dictionnaire amoureux du Parfum a toujours été un rêve pour moi. Grande admiratrice et lectrice de cette collection, j'étais amoureuse de cette idée de pouvoir déclarer un jour ma flamme au parfum, l'objet de tous mes agréables tourments. Enchanteur, conteur, séducteur, le parfum m'attire depuis bien des années le nez et l'esprit. Il m'a prise un jour sans crier gare et depuis je ne me lasse pas d'essayer de comprendre et d'entrer dans " cette haute puanteur ", ainsi que le nommait Michel de Montaigne, qui donne naissance à un espace voluptueux.
Le parfum ne peut se résumer à une simple marchandise. Il est bien davantage. " Le parfum, c'est l'odeur plus l'homme ", disait Jean Giono, soulignant cette nécessaire rencontre entre la peau et l'effluve, pour que s'exprime un parfum, en s'animant sur l'être qui le porte et même en le prolongeant. Le parfum fait parler le silence. Il habite l'absence. C'est pour cela qu'au travers d'un dictionnaire amoureux du parfum, j'ai à coeur de mettre en valeur tout le romanesque qu'il contient. Un parfum raconte une histoire, celle des êtres et de leur époque. Il touche les sensibilités et il unit les cultures, en restant une douce ou violente constante dans l'amour.
Un Dictionnaire amoureux qui marie l'Odyssée et le plus contemporain de notre actualité, Thomas More et les archipels menacés par le réchauffement climatique. On vagabonde, on rêve, on frissonne, on se souvient. Les îles pourraient bien être chemins de vérité.Ce n'est pas parce qu'il a bourlingué, du Groenland à la Polynésie, du Japon au Chili, qu'Hervé Hamon est un collectionneur de cartes postales. Et ce n'est pas parce qu'il aime naviguer que les cocotiers et le sable blanc le fascinent.
L'île, avant l'île, c'est le voyage vers l'île. Avec tous les imaginaires inimaginables. Celui du conquérant, de l'exilé ou du migrant, du naturaliste ou du missionnaire, du négrier ou du pirate, celui du déporté, celui de qui se rêve roi d'un monde pur. Celui qui quitte une île pour une autre.
Les îles ne sont pas des navires à l'ancre mais des montagnes émergées, quand bien même elles ne dépassent que de quelques mètres. Elles sont la plaque sensible de notre monde cerné d'eau, elles racontent nos convoitises, nos guerres, nos croyances, nos espoirs. Elles nous parlent d'écologie et de mondialisation autant que de distinction et de solitude.
Pas étonnant que la littérature s'en soit emparée. Melville aux Marquises, Hugo à Guernesey, Tchékov à Sakhaline, Perec à Ellis Island, Albert Londres à l'île du diable, Soljenitsyne à Solovki, Dumas à If, Césaire ou Glissant à la Martinique, et ainsi de suite. Ce dictionnaire amoureux va de Fred et de Philémon sur le
A d'océan Atlantique, à Robinson sur Juan Fernandez (où Defoe, du reste, n'a jamais mis les pieds).
Metin Arditi, amoureux comme personne de l'esprit français, examine d'une plume légère et souvent espiègle les diverses formes dans lesquelles s'incarne en France le désir de plaire." On ne considère en France que ce qui plaît ", dit Molière, " C'est la grande règle, et pour ainsi dire la seule ".
Partant de cet indiscutable constat, l'auteur de ce dictionnaire, lui-même amoureux comme personne de l'esprit français, examine d'une plume légère et souvent espiègle les diverses formes dans lesquelles s'incarne en France le désir de plaire : au fil des siècles se sont développés le goût du beau, bien sûr, mais aussi le principe d'élégance, le sens de l'apparat, le souci de légèreté, l'humour, l'art de la conversation, un attachement historique à la courtoisie, la délicatesse du chant classique " à la française ", le penchant pour la théâtralité, l'amour du juste, le goût des barricades, du panache, oui, du panache, et, surtout, une exigence immodérée de liberté. Ce dictionnaire parle de Guitry et de Piaf, de Truffaut et de Colette, mais aussi de Teilhard de Chardin, Pascal, Diderot, Renan, Péguy, les prophètes qui ont nourri les artistes de leur pensée et les ont libérés dans l'exercice de leurs talents.
L'esprit français a aussi ses interdits. Ne jamais être lourd... Ne pas faire le besogneux... Comment plaire, sinon ?
Au fil des pages, ce dictionnaire rappelle que le goût des belles choses a un prix, qu'un tel bonheur ne vient pas sans facture. À défaut, l'esprit français ne serait pas ce qu'il est... Sans vouloir transformer un pays qui, c'est heureux, n'est pas transformable, on pourrait peut-être imaginer, ça et là, quelques mesures aptes à diminuer le montant de l'addition.
À l'heure où chacun s'interroge sur la délicate question de l'identité du pays, ce dictionnaire rappelle combien l'esprit français est un cadeau.
Près de 90 auteurs ont participé à ce Dictionnaire amoureux. Chacun avec ses mots, son style, son regard, son expérience, ses propres convictions d'entrepreneur mais aussi de philosophe, artiste, syndicaliste, essayiste, écrivain, humanitaire, religieux, économiste ou universitaire. Victor Hugo déplorait déjà l'ingratitude " pour le don nécessaire, jamais pour le don du superflu " et le manque de reconnaissance pour celui qui " vous donne le pain quotidien " contrairement " à qui vous donne la parure ". C'est sur ce constat qu'est née l'idée de ce Dictionnaire amoureux. Il répondait à un besoin, celui de la reconnaissance. Celui aussi de partir à la conquête du coeur des Français auprès desquels l'image de l'entreprise et des entrepreneurs est dépréciée.
Et pour ce faire rétablir quelques vérités premières. Proclamer que l'argent n'est pas forcément sale, que les patrons ne sont pas tous des voyous, que faire du profit n'est pas honteux, que le laisser-faire n'entraîne pas naturellement le laisser-aller. Bref, faire la pédagogie de l'entreprise, ce que notre école se grandirait de mieux faire.
Dire que la raison d'être de l'entreprise n'est pas la quête exclusive et frénétique du profit et que souvent mieux que d'autres, elle est au service du bien commun.
Dire qu'elle n'est pas à l'origine de nos problèmes, les inégalités sociales, la pollution et les discriminations mais qu'elle en est la solution.
Dire aux jeunes si méfiants vis-à-vis de l'entreprise qu'ils y trouveront souvent mieux qu'ailleurs la réponse à leur quête de sens, d'éthique et d'intégrité.
Que créer son entreprise est une aventure enthousiasmante qui n'est pas réservée à une élite diplômée mais ouverte à tous ceux qui veulent réussir leur vie et le faire au service des autres.
La nouvelle édition du dictionnaire de référence sur la littérature française : un outil indispensable pour les lycéens et les étudiants du 1er cycle universitaire.
o Classés dans l'ordre alphabétique, 600 articles permettant de couvrir :
- les principaux mouvements et courants littéraires ;
- les auteurs majeurs et les oeuvres phares ;
- les personnages célèbres ;
- toutes les notions littéraires (genres, registres, figures de style, etc.).
o Cette nouvelle édition prend en compte le nouveau programme de français en 2de et 1re. Elle intègre notamment des cartes mentales sur les thèmes clés de ce programme.
o Un outil indispensable aux lycéens, pour préparer l'épreuve anticipée du bac de français, et aux étudiants du 1er cycle, pour approfondir leur culture littéraire.
Un ouvrage qui s'adresse également à tous ceux qui s'intéressent à la littérature française.
La nouvelle édition du dictionnaire A à Z de culture générale : un outil indispensable pour tous ceux qui veulent consolider leur culture générale.
Un dictionnaire encyclopédique illustré
225 entrées classées par ordre alphabétique et couvrant tous les champs de la connaissance :
o histoire, géopolitique
o sciences politiques, sciences économiques et sociales
o sciences et techniques
o philosophie
o littérature, histoire de l'art
Une vision actuelle de la culture générale
o Des synthèses problématisées
o Des encadrés « Enjeux contemporains »
o Des bibliographies pour aller plus loin
Des annexes efficaces
o Un index détaillé permettant de faire une recherche sur près de 3 000 mots-clés
o Une présentation du programme de culture générale en classe préparatoire commerciale, avec des renvois vers les entrées correspondantes
Pour qui ?
L'ouvrage s'adresse particulièrement aux étudiants qui préparent une épreuve de culture générale. Il concerne plus largement tous ceux qui, au-delà des réponses des encyclopédies en ligne, souhaitent disposer d'articles de fond sur des thèmes clés d'hier et d'aujourd'hui.
L'Espagne, entre ombres et lumières, présentée sous ses milles facettes par l'un de ses amoureux transis : Michel Del Castillo.
Al-Andalus, Carmen, don Quichotte, Goya, l'Inquisition, Vélasquez, la Tauromachie, mais aussi Franco, Burgos, Almodovar, Picasso, Lorca et Unamuno : voilà quelques-unes des entrées de ce Dictionnaire amoureux, qui parle aussi bien de l'Espagne d'hier que de celle d'aujourd'hui. Ombres et lumières. Autant de prétextes qui en tableaux flamboyants permettent de faire retentir le chant profond de l'Espagne, de suivre le fil qui du plus lointain passé court jusqu'à nos jours. Il fallait toute la culture, la sensibilité et la distance d'un grand romancier pour brosser cette fresque emportée d'un pays qui aura produit l'une des plus hautes civilisations de l'Europe.
Ni guide touristique, ni précis d'histoire parisienne, ni recueil de bonnes adresses, ce livre est l'herbier subjectif d'un Paris qui n'appartient qu'à l'auteur. Au fil de la grande Histoire, s'entremêlent ici un chapelet d'anecdotes et mille petits souvenirs intimes.
"Depuis Accordéon jusqu'à Zucca, on s'enfonce dans les catacombes ; on fait la nuance entre café, brasserie et cabaret ; on va avec Truffaut au Gaumont Palace ; on marche sur les traces d'Hardellet ou de Marcel Aymé ; on guette les derniers vestiges de la campagne sous le bitume ; on fait la tournée des églises et des grandes tables ; on flâne au Palais Royal ou sur la ligne de Petite Ceinture ; on contemple l'Apocalypse et les grandes décapitations ; on s'indigne de tant de vandalisme mais l'on s'enjôle de tant de merveilles cachées ; on retrouve la trace des enceintes successives et du parcours de la Bièvre ; on va parfois au cinéma, au zoo, et souvent à l'opéra ; on se méfie des lieux consacrés ; on prend le métro, le bus, mais pas la trottinette ; on s'abrite dans les passages ; on découvre des perspectives ; on va se faire mousser à la piscine ; on comprend qu'on a souvent échappé au pire ; et puis on lit. Beaucoup ! Mon Paris n'est pas le vôtre. Il est le mien, avec ses petitesses et ses grandeurs, ses beautés et ses faiblesses, son mauvais gout et ses lubies, son amateurisme et ses engouements." N. d'E.-d'O.
Jean-Loup Chiflet nous fait partager son amour pour la langue française, son histoire, ses subtilités, ses difficultés, ses grands auteurs et lexicographes.
Jean-Loup Chiflet nous fait partager son amour pour la langue française, son histoire, ses subtilités, ses difficultés, ses grands auteurs et lexicographes. " Il y a mille et une façons de déclarer sa flamme à notre belle langue française, à laquelle Voltaire trouvait du "génie', et qui a déjà été, au cours des siècles, maintes fois honorée à sa juste valeur par de grands écrivains, qu'ils soient passeurs, inventeurs ou francs-tireurs : de Rabelais et Montaigne à Raymond Devos et Georges Perec..
J'ai pour ma part choisi de la célébrer d'une façon plus légère en la regardant de profil, c'est à dire en insistant plutôt sur son histoire mouvementée, ses subtilités et les surprises qu'elle nous offre sans cesse comme autant de beaux cadeaux, les mots obsolètes, l'accent circonflexe, les drôles de toponymes ou antonymes et autres anaphores.
Oui, j'aime cette langue autant pour ses trésors que pour ses insuffisances et ses défauts. Quand on aime, on aime tout... et rien n'est plus émouvant que de débusquer la faiblesse de l'être aimé. " J.-L. C .
Jean-Loup Chiflet est l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages dont le mémorable
Sky my husband ! Ciel mon mari ! Il boucle ici sa trilogie sur ses thèmes de prédilection, l'humour et la langue, qu'il avait amorcée avec
Oxymore mon amour ! et le
Dictionnaire amoureux de l'humour
Un Dictionnaire amoureux pour remettre au centre de nos vies ces hommes et ces femmes à qui l'amour a tout rendu possible, même Dieu, et dont l'exemple est toujours vivant. Un livre pour donner un avant-goût du paradis.Qu'est-ce qu'être saint ? Qui sont les saints ? A quoi servent les saints ? Depuis le plus précoce - Jean-Baptiste qui tressaillit de sainteté dans le ventre de sa mère, et le premier des saints - un larron qui montera au Ciel pour avoir ouvert son coeur à Jésus - depuis les plus connus - de Paul de Tarse à Thérèse d'Avila, de François d'Assise à Thérèse de Lisieux en passant par saint Augustin, saint Louis ou encore Jeanne d'Arc, jusqu'aux aux saints les plus inattendus - saint Lucifer, saint Glinglin et saint Frusquin, Christiane Rancé évoque ceux que Renan appelait " les héros de la vie désintéressée ". Il y a ceux qu'elle interroge souvent, et ceux dont elle a fait la rencontre, - Mère Teresa ou Jean-Paul II. Qu'elles soient docteur angélique, docteur séraphique ou docteur de l'amour divin, ces grandes figures ont fondé et ne cessent d'engendrer le cours de l'Histoire. Avec jubilation, érudition et curiosité, l'auteur peint le portrait des saints qui nous sont le plus nécessaires, au travers de vingt siècles et dans tous les pays. Elle aborde par ailleurs les questions qui entourent la sainteté - ses modes, ses méthodes, et ceux qui l'ont célébrée, Emil Cioran, Jean Cocteau, ou Georges Bernanos pour ne citer qu'eux... Elle rappelle aussi les pèlerinages et les révolutions du coeur qu'ils ont suscités.
Une présentation pratique :
- 40 fiches sur 1 ou 2 pages maximum
- 4 rubriques récurrentes à l'intérieur des fiches
Une maquette colorée et agréable qui permet un repérage rapide dans le livre, et un format qui tient dans la poche pour avoir toujours sur soi la solution aux questions les plus fréquentes !
Depuis plus de vingt ans, Jean-Claude Carrière séjourne régulièrement en Inde. Il nous propose avec cet ouvrage un vagabondage personnel, l'inventaire de ses curiosités culturelles ou géographiques, anciennes ou actuelles. Le passeport idéal pour toutes les évasions.
L'Inde lance un défi au regard comme à la raison : tant de peuples, tant de langues, de coutumes, de croyances, d'activités. Tant de passé dans tant de présent. On pourrait croire qu'un tel pays n'existe pas. Et pourtant la démocratie indienne fonctionne, et tous ces peuples n'en font qu'un.
Par quel prodige ? Ce dictionnaire - où l'amour voudrait ne pas être aveugle - tente de répondre à cette question, par un zigzag constant, et très indien, entre les lieux, les dieux, les hommes et le hasard. Nous changeons sans arrêt de sujet, nous passons du concept à l'anecdote, guidés par un ciment invisible, mais tout-puissant, qui est le grand récit épique appelé le Mahâbharata. L'Inde, une illusion qui ne trouve sa réalité que dans un poème.
Le défi suprême, ici accompli.
Capitale de la modernité qui se réinvente sans arrêt, "Babel" capitale des étrangers, ville-cinéma, ville de la démesure et des inégalités, Serge July, pour qui s'immerger dans cette ville est un besoin, nous propose son portrait de New-York."Je suis un parisien né dans la reine des villes horizontales, une ville qui a chevauché les siècles, chargée d'histoire et de culture. Et depuis un demi siècle j'ai besoin d'aller me plonger dans le prototype new yorkais de la ville verticale, la capitale de la modernité et de son invention au XXe siècle et qui le demeure toujours au XXIe, parce qu'elle se réinvente sans arrêt, ne cesse d'innover et de créer. S'immerger dans New York, c'est un besoin.
Babel existe et s'appelle New York, la capitale des étrangers : la seule métropole au monde construite par des étrangers qui se sentent plus chez eux que dans leur pays d'origine. C'est aussi la capitale exemplaire des métis nés au fil des générations, dans la douleur et dans la lente dilution des multiples communautés.
New York est aussi la capitale des inégalités: celle des milliardaires et à l'opposé c'est souvent une ville du tiers monde.
New York c'est la ville-cinéma: on connaît toutes ses rues, ses travers, ses tribus, même si on n'y a jamais mis les pieds: des téléfilms, des séries et des long métrages nous les rendent familiers depuis les origines du 7e art. Et sa littérature, comme sa peinture, comme ses performances est à son image, dure et extrême. La démesure est la mesure de base des new yorkais : pour la réalité comme pour les sentiments et les émotions.
Le dictionnaire amoureux de New York c'est une somme d'histoires singulières mais toutes extraordinaires, des vies et des portraits enchevêtrés de créateurs et de leurs oeuvres, cinématographiques, littéraires et musicales, mais aussi financières et industrielles. Je raconte les histoires que j'aime, merveilleuses, dramatiques, horribles ou tragiques, celles des femmes et des hommes qui en sont les héros et qui composent mon portrait de New York." Serge July
Sens caché des expressions populaires, étymologies étonnantes, dénominations bizarres, euphémismes, oxymores et autres figures de style, jeux de mots et jeux sur les mots, fautes courantes à éviter.... Au fil des pages de cet ouvrage aussi documenté qu'amusant à lire, la langue française n'en finit pas de livrer ses secrets. Dit-on un ou une câpre ? A-t-on facilement en tête le genre de l'antidote, pourtant fort utile à prescrire ou administrer, parfois ?
Qui connaît la signification de nitescence et d'assertivité, des noms que l'on ne vient pas d'inventer, c'est juré, mais qui restent sagement à leur place dans les dictionnaires et font rarement irruption dans nos conversations ? Par opposition, le mot disruption est à la mode, tout comme le terme résilience. Mais si on les emploie beaucoup, on ignore généralement leur provenance et leur sens original. C'est le moment de les découvrir !
Et que dire des faux-amis ou des termes employés à mauvais escient ? Une décennie n'est pas une décade. On ne doit pas confondre le crêpe avec la gourmandise bretonne, pas plus que le foudre et son homonyme féminin.
Apprenons également que le mot anglais budget vient du français bougette, et que pedigree a pour origine pied de grue. Les mots se moquent des frontières et voyagent dans les deux sens, ce n'est pas un scoop !
Sens caché des expressions populaires, étymologies étonnantes, dénominations bizarres, clichés littéraires, contrepèteries, pléonasmes, euphémismes, oxymores et autres figures de style, jeux de mots, fautes courantes à éviter, insultes ou surnoms cocasses (qui sont " Guimauve le Conquérant " et " M. Couac 40 " ?)... Révisons nos connaissances et régalons-nous de citations empruntées à la littérature ou à la politique, car l'actualité est une source de néologismes inépuisable et souvent désopilante.
De l'Aber-Ildut, son village familial, à tous ces hauts-fonds sur lesquels il a failli plus d'une fois déchirer ses bateaux, de Bécassine à la tante Sabote, cet Armoricain pure souche évoque une Bretagne tout à la fois mythique et bien réelle, c'est-à-dire éternelle.
Ma Bretagne est d'Armor, le pays dans la mer. Elle est d'Armor, elle est d'Argoat - mer et forêts -, arrimée par l'ouest à ses destinées atlantiques, et par l'est à la pointe aiguë du socle européen. On y allait en train quand j'étais enfant. Le Paris-Brest à vapeur des années 50, la moleskine olivâtre du compartiment pour huit, les oeufs durs écalés sur les genoux, neuf heures de rail sans voir la mer ou si peu vers Saint-Brieuc. Ma Bretagne est d'abord le pays des miens. Ma mère, Yvonne, la première à me bercer de chansons marines et d'histoires. Mon père, Henri Queffélec, l'homme et l'écrivain que j'ai le plus admiré, le bel indifférent aux yeux d'horizon. Entre nous, l'Armor est mon pays usuel, mon pays définitif, j'y naîtrai toujours. Y.Q
Un livre original et complet qui passionnera les amoureux de la langue française
Dit-on
pallier au mal ou
pallier le mal ? Comment remplacer les anglicismes
briefer, burn-out, crush, fake news ? Que faire de ces tics de langage qui nous ont envahis :
c'est tendance, a minima, c'est culte, du coup ? Pourquoi ne doit-on pas dire
choisir au hasard ni
faire polémique ?
Avec près de 800 entrées, ce livre sans équivalent est appelé à devenir un ouvrage de référence. Emplois fautifs, abus de sens, néologismes ou anglicismes : aux difficultés les plus variées, les linguistes du Quai Conti apportent des explications claires et argumentées.
Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou sur l'irruption de mots étrangers, véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme, est aussi attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
En se confrontant à des questions d'usage pratique, à des cas concrets et quotidiens, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Pour ne plus faire de fautes, un ouvrage facile à consulter qui répond à toute question d'orthographe, de grammaire, d'expression écrite ou orale.
o Vous hésitez ?
Vous avez oublié les règles, vous ne savez plus si un mot doit être au pluriel ou au singulier, si un participe s'accorde ou non, s'il faut employer le subjonctif ou l'indicatif...
Vous hésitez sur l'emploi d'un mot, vous avez un doute sur une expression...
Vous ne savez plus si on doit dire ils élirent ou ils élurent, si on doit écrire que nous ayons ou que nous ayions...o Vous trouverez...
Il vous suffit d'aller au mot qui vous fait hésiter pour trouver immédiatement la réponse.o et vous saurez !
Le dictionnaire Bescherelle répertorie ainsi tous les mots du français courant sur lesquels les erreurs sont les plus fréquentes. Il donne des exemples parlants, explique les mots à ne pas confondre, alerte sur les formes fautives...
Enfin, les encadrés qui parcourent l'ouvrage et la grammaire alphabétique qui le complète permettent de passer du cas particulier à la règle générale.
Un ouvrage insolite et amusant, témoin du niveau scolaire de nos aïeuls et permettant de s'amuser et de se tester aujourd'hui
Des langues tout en images !
Cette petite collection s'adresse à tous ceux qui souhaitent apprendre et mémoriser les 1000 mots les plus importants d'une langue.
Fini les longues listes rébarbatives !
Grâce aux belles images classées par thèmes, nous allons explorer les mots et les expressions de chaque langue.Et ce n'est pas tout !La plupart des mots ne sont pas seulement illustrés par des images, mais également par des exemples clairs, pour une mémorisation plus efficace.
Des petites notes culturelles et grammaticales, des astuces pour les plus curieux pour accompagner ce joli voyage aux pays des mots.
Les jeunes têtes blondes en âge de passer le certificat d'études en 1930 devaient connaître sur le bout des doigts toutes les conjugaisons possibles, même les moins courantes et les plus improbables.
Mesurez-vous à eux avec ces 130 casse-têtes sur les verbes et leurs déclinaisons :Les auxiliaires, les verbes transitifs, intransitifs, impersonnels et défectifsLes voix active, passive et pronominaleLa concordance des temps, les accords du participe passé...Et plein feux sur les temps les plus complexes : passé simple, futur antérieur, subjonctifs imparfait et plus-que-parfait, etc.