Alors que la consommation citoyenne a les faveurs de la presse grand public (circuits courts, produits biologiques, recyclés, sans emballage, fabriqués en France...), le sens que nous donnons à notre épargne est trop peu discuté ou de manière trop elliptique.
Au-delà de l'immobilier et des produits de placement garantis, la gestion en « bon père de famille » et/ou « bonne mère de famille » pourrait s'étendre à des solutions d'épargne qui financent les grandes transformations sociétales (écologiques, sociales, numériques). Elle pourrait ainsi être davantage en adéquation avec le système de valeurs de la cellule familiale au prix, il est vrai, d'une vision à plus long terme et d'un niveau de risque potentiellement plus rémunérateur.
Ces propositions, combinées aux nombreuses questions émanant des professionnels du patrimoine, ont motivé cet ouvrage dont l'objectif est d'explorer et de clarifier les solutions actuellement proposées aux épargnants en réponse à leur quête de sens.
Ce livre est un manuel de marketing unique en son genre : pour présenter l'essentiel de cette discipline, il s'appuie sur les sept saisons de la série Mad Men.
Créée par Matthew Weiner, Mad Men propose au spectateur de suivre les destins croisés des membres d'une agence de publicité new-yorkaise, de leurs proches et de leurs clients, tous confrontés aux transformations profondes de la société américaine.
Cette série a reçu des concerts de louanges, s'est constituée une armée de fans inconditionnels et a reçu de très nombreux prix. Les critiques et les professionnels de la publicité ont souligné la restitution fidèle de l'ambiance qui régnait dans les sixties, une époque charnière où le marketing s'est professionnalisé.
Les 92 épisodes de Mad Men offrent l'opportunité d'observer des personnes « en train de faire » du marketing : des créatifs, des chargés de clientèle, des dirigeants, des créateurs d'entreprise... Si l'application des grands principes de cette discipline conduit souvent au succès, les protagonistes de la série commettent aussi des erreurs, utilisent maladroitement les méthodes à leur disposition, et sont même parfois guidés par des intentions fort discutables. L'ouvrage permet ainsi de montrer les erreurs que l'on peut commettre dans l'élaboration et la mise en oeuvre d'une politique marketing et les dérives possibles
Les organisations en tant que système d'action collective, sont un élément déterminant de nos sociétés. Elles sont un ensemble économique et social, regroupant différents individus en interaction ayant un but collectif, mais dont les orientations stratégiques, les choix, les intérêts, les activités peuvent différer, selon le secteur, leur propriété (publique ou privée) ou leur taille. Elles constituent par conséquent un objet d'étude important, à la fois pour comprendre leur fonctionnement, la nature de leur relation avec l'environnement, ainsi que pour saisir les modes d'agencement et de gestion à l'oeuvre au sein des entités concernées.
Cet ouvrage a pour objectif de présenter et de préciser les éléments de base d'une compréhension du monde des organisations dans leur diversité (entreprise, institution, association...) et leur complexité (hiérarchisation, spécialisation, formalisation, centralisation, standardisation). Il expose les principaux courants théoriques dans le champ du management et des organisations : école classique, école des relations humaines, théorie de la décision, théorie de la contingence structurelle, école de l'analyse stratégique, approches contemporaines... L'ouvrage Concepts et théories en management vise à répondre à plusieurs questions : comment définir et caractériser une organisation ? Comment distinguer les différentes formes d'organisation ? Sur quels critères ? Comment fonctionne une organisation ? De quelle façon doit-on les étudier et les analyser ?
Ce livre entend répondre à ces différentes questions, en présentant les principales théories en management (modèles, grilles, concepts), leurs apports et limites mais aussi la diversité des points de vue et les interprétations possibles sur la façon de traiter et d'analyser les organisations.
Comment mobiliser la créativité de vos équipiers comme vecteur de motivation et libérer le potentiel d'innovation de votre entreprise ? Les collaborateurs, confrontés à des mutations rapides de leur environnement de travail et à des transformations des demandes clients, ont plus que jamais besoin d'être accompagnés et soutenus dans leurs recherches de solutions nouvelles.
Cet ouvrage se propose d'explorer les leviers facilitant la créativité des individus et de mettre en lumière des dispositifs qui peuvent être déployés dans votre entreprise pour valoriser les énergies individuelles et collectives. Ainsi, la créativité dans les entreprises nécessite un équilibre subtil entre autonomie, responsabilisation et recherche de résultats concrets. Au-delà des solutions préconçues, les nombreuses illustrations tirées des pratiques d'entreprises, de tailles et secteurs d'activité différents, présentes dans cet ouvrage, permettront aux dirigeants et managers d'équipe de mettre en place une culture favorable à l'innovation et de développer le potentiel de chaque collaborateur.
Dans un premier temps, cet ouvrage vise donc à aider les responsables des ressources humaines, animateurs d'équipe ou gestionnaires de projet d'innovation à identifier les talents créatifs, gérer leur carrière et à constituer et animer des équipes performantes. Dans un second temps, il propose un ensemble de dispositifs afin d'identifier les modes de sélection des idées provenant de communautés d'innovation et de légitimer ces idées dans l'organisation. Les managers pourront ainsi obtenir les ressources nécessaires à la transformation des idées en innovation. Il s'agit ici de concilier des contraintes propres aux entreprises et notamment la mise en place de routines, de mesures de la performance et le respect des délais avec les impératifs des projets créatifs tels que l'autonomie, les ruptures par rapport à l'existant et une temporalité spécifique.
Des défis majeurs qu'ils soient environnementaux, économiques ou sociétaux sont à relever pour de nombreuses entreprises et leurs collaborateurs. Cet ouvrage se veut inspirant en soulignant la capacité des individus à créer des collectifs pour repenser les modes d'organisation et de consommation.
Chaque élection attire le regard des citoyens sur la communication politique. Détestée par les uns, idolâtrée par les autres, elle est aujourd'hui incontournable dans le jeu électoral de nos démocraties. Cet état de fait engendre la nécessité de réfléchir, de penser la communication politique en s'interrogeant sur sa conception, sa mise en oeuvre, son efficacité.
Orientée vers la recherche académique, cette troisième édition est enrichie des faits qui se sont produits depuis 2017 et 2020 (élection américaine) et qui ont secoué l'ensemble des démocraties occidentales, ainsi que d'un nouveau chapitre portant sur les politiques énergétiques des principales puissances européennes. Cette nouvelle édition a pour vocation d'offrir une grille de lecture pluridisciplinaire des grands rendez-vous électoraux qui jalonnent la vie tumultueuse des démocraties. En analysant les outils du marketing et de la communication politique, elle permet d'apprécier précisément les stratégies adoptées par les différents acteurs de la compétition électorale.
La lecture de l'ouvrage permet de comprendre toute la profondeur et les particularités de cette discipline, ainsi que la difficulté d'une mise en oeuvre efficiente. Chaque chapitre correspond à un focus sur une question essentielle du marketing et de la communication politique : l'histoire des idées politiques de l'Antiquité à nos jours ; le panorama des systèmes politiques et partisans dans les principales démocraties ; la présentation des stratégies de persuasion électorale ; les mesures de l'opinion publique ; le e-marketing politique ; les politiques énergétiques européennes.
Rédigé par des enseignants-chercheurs spécialistes du domaine, ce livre allie pédagogie et académisme. Il représente un décryptage indispensable du monde politique à l'usage de tout communicant, voire de tout citoyen.
Le sujet de l'Humain est une préoccupation majeure des entreprises depuis plus de 10 ans. Il a été principalement abordé via son bien-être ou encore la qualité de vie au travail. On a même cru un temps que l'entreprise serait responsable de son bonheur. Force est de constater que ces stratégies n'ont pas eu les effets escomptés. Le taux d'absentéisme des salariés n'a jamais été aussi important avant même la crise sanitaire. Le burn out est toujours une maladie de ce siècle.
De la financiarisation des grands groupes aux modes managériales portées par les réseaux sociaux, Fake management propose une autre vision de l'Humain dans l'entreprise. Il pose un regard sans évitement sur des décennies de dérives organisationnelles et la déshumanisation qu'elles entraînent. Il questionne des croyances solidement installées par les réseaux sociaux.
De l'instrumentalisation de l'engagement en passant par la confiance, le lecteur aura le loisir d'exercer son sens critique sur des sujets actuels. À l'heure où l'entreprise hybride impose de revoir le rapport au collectif et à la nature même du travail, Fake management rappelle à travers quelques clés proposées que l'Humain est avant tout créateur de valeur là où il a été trop longtemps considéré comme un coût.
Cet ouvrage s'adresse à la fois aux professionnels, aux étudiants et aux citoyens, qui ont le sentiment que le management n'est pas un bricolage, une bête immonde, et qui veulent, au contraire, obtenir des clés de lecture sérieuses sur cette discipline tellement galvaudée.
Une entreprise industrielle, commerciale, ou de service peut multiplier (assez aisément) son résultat par trois ou quatre en l'espace de deux ans. La stratégie d'une grande association peut devenir plus claire, et surtout être mise en oeuvre dans un temps record. L'ambiance très conflictuelle d'une équipe peut s'apaiser, en déjouant tous les pronostics faits à son encontre. Un grand cabinet d'avocats peut améliorer son efficacité globale. Les pratiques de management au sein d'un hôpital peuvent allier l'humanité avec les enjeux d'efficacité. La direction d'une très grande entreprise peut se féliciter d'avoir mis en place une organisation responsabilisante et mieux maîtrisée. Les collaborateurs d'un cabinet d'expertise comptable peuvent développer un engagement au travail plus marqué. Mairies, intercommunalités, organismes publics peuvent également développer leur saine efficacité, alliée à de meilleures conditions de vie au travail.
Ces résultats rapides et significatifs ne sont en rien le fruit du hasard. Ils sont au contraire ce que l'on est légitimement en droit d'attendre d'une Fonction Vitale de Management, lorsqu'elle est effective et robuste, qu'elle n'est pas dévoyée ou qu'elle ne sert pas des finalités foncièrement individualistes. La Fonction Vitale de Management ne se confond pas avec le management quelconque ou avec la pratique discrétionnaire de tel ou tel manager, aussi excellent soit-il. Elle est la force de vie d'une organisation, elle en explique radicalement l'état de fonctionnement, et de fait, son niveau indiscutable de performance globale et durable.
La Fonction Vitale de Management, loin de participer au brouhaha incessant et prolifératif dans l'industrie du management, est un ensemble précis de valeurs, de principes, de concepts, d'outils et de méthodes, qui composent à la fois une théorie de « l'organisation vivante en bonne santé » et une technique concrète de pilotage cohésive et efficiente de toute organisation ou communauté humaine.
Depuis la Révolution française, les Grandes Écoles ont été des acteurs majeurs de l'enseignement supérieur français et ont formé une part non négligeable des dirigeants des organisations publiques et des entreprises privées.
Pour chaque thème, de « Alma mater » à « Zoés », les auteurs citent des actes posés par les Grandes Écoles et se réfèrent à des femmes et des hommes scientifiques, industriels, militaires, religieux.
Sans éviter les sujets délicats (élitisme, réformes, bizutages par exemple), les auteurs décrivent avec verve et humour un monde méconnu et en partagent les petites histoires et la Grande.
Chaque lecteur est ainsi invité, en fonction de son propre recul, à se faire une idée des forces des Grandes Écoles, de leurs contradictions et surtout de leurs valeurs pour l'avenir.
« Qu'on les chérisse ou qu'on les abhorre, le prestige des Grandes Écoles suffit à conclure qu'on les connaît fort bien. Conclusion hâtive que les deux auteurs, Bernard Belletante et Philippe Jamet, très fins connaisseurs de leur univers professionnel, s'emploient à dynamiter avec une patente jubilation ! La tâche n'est pourtant pas aisée tant un dictionnaire des Grandes Écoles peut à l'énoncé de son titre paraître barbant ! Mais voilà, l'inattendu de la promesse de ce dictionnaire saisit le lecteur dès les premières pages [...]. » Éric Briys, co-fondateur de Cyberlibris
Chacun observe désormais une double mutation du management :
o l'engagement opérationnel dansla responsabilité sociale des entreprises (RSE) ;
o une maîtrise progressive des innovations numériques.
Ces phénomènes s'imposent dans le quotidien des managers avec le visage du plus ancien des dieux romains: Janus le maître de la transformation. C'est pourquoi au coeur des crises, l'ADERSE a mobilisé une forte équipe de 33 chercheurs pluridisciplinaires pour dessiner les voies qui nous conduisent des conflits et contradictions à la conception et mise en oeuvre de stratégies socialement responsables, pour une maîtrise du numérique selon une vision francophone qui est une constante historique de Lamartine à F. Perroux : « le dialogue au-delà de l'échange des objets ». Un parcours en trois étapes :
o Que nous dit le terrain ?
o Les impacts de la technique sur le social.
o La RSE, une régulation pour le numérique.
Avec la préface de V. Zardet (Past-Présidente de l'ADERSE) s'ouvre un inventaire structuré des réponses à cette somme de défis dont J.-M. Peretti brosse très concrètement les enjeux, les péripéties et les impacts sociétaux. L'articulation des approches successivement empiriques, analytiques et théoriques conduit le lecteur au diagnostic proposé par V. Fernandez et L. Draetta (co-directrices de la chaire Identité Numérique Responsable de l'Institut Polytechnique de Télécom Paris) : avec la RSE pour une éthique du numérique.
Cet ouvrage est destiné à une large communauté : étudiants des universités et des grandes écoles, aux enseignants-chercheurs, aux techniciens experts, consultants, aux dirigeants et cadres des entreprises et plus globalement au citoyen curieux de mieux comprendre son époque.
Tous les managers quelque peu expérimentés et sincères affirmeront sans doute que l'un de leurs plus grands défis est d'influencer les comportements humains.
Même si la question du management ne se résume pas à la gestion des personnes, il convient d'admettre que cette problématique reste de loin la plus sensible.
Cela ne devrait pas nous surprendre, car la raison d'être du management est d'orchestrer la complexité et de construire ce qui n'est pas spontanément acquis.
Cet ouvrage a pour ambition de donner des clés solidement éprouvées aux managers, qui leur permettent de mieux se confronter à la montagne que représente parfois l'expression de la nature humaine, et sa complexité intrinsèque.
Le propos suit le chemin suivant : regarder en face le fait humain, montrer ce que peut être la robustesse des managers face à cette complexité, donner aux managers des principes et des méthodes concrets qu'ils pourront mettre en oeuvre dans le réel.
Adossé aux principes de la recherche-action, cet ouvrage est le fruit d'observations et d'expérimentations rigoureuses dans de nombreuses organisations depuis des décennies, dont les effets sont largement attestés.
Cet ouvrage présente douze cas de stratégie marketing, entre autres, celles de l'Opéra de Rennes, de la Fondation Louis Vuitton, du Club Med, du musée d'Orsay, du festival Jazz à Vienne ou encore du Centre Pompidou. Les douze cas étudiés relèvent du secteur créatif, culturel et touristique, c'està-dire d'entreprises, d'organisations mettant le talent, la créativité et l'habileté humaine au coeur de leur modèle d'affaires.
Ce recueil d'études de cas propose de comprendre les enjeux actuels auxquels sont confrontés les acteurs évoluant dans ce secteur (digitalisation, crise sanitaire, changement de modes ou de comportement de consommation culturelle, modification du vécu de l'expérience culturelle...). En conséquence, comment les organisations concernées peuvent-elles relever de tels défis ? Les cas sont structurés autour de trois problématiques marketing : la gestion et l'optimisation de l'expérience des visiteurs, l'intégration du digital dans les offres et la mise en valeur de l'attractivité des territoires par des offres créatives et culturelles.
Cet ouvrage s'adresse aux acteurs du monde de l'enseignement supérieur et aux professionnels soucieux d'aborder, de manière originale et concrète, les spécificités et les défis des organisations du secteur culturel, créatif et touristique. L'énoncé de chaque cas permet non seulement d'exposer le problème marketing singulier d'une organisation, mais repose aussi sur des concepts clés (expérience, image de destination, parcours client, opinion leader...) permettant de généraliser l'approche. Chaque cas est assorti d'une note pédagogique détaillée pour accompagner les étudiants et/ou les enseignants dans leurs réflexions et la formulation d'une solution managériale pour l'organisation concernée.
Cet ouvrage permet également d'interroger les éléments fondamentaux du marketing dans un secteur où la créativité et l'innovation sont, en complément des attentes du consommateur, au coeur du développement des stratégies et du marketing management.
Les auteurs sont membres du groupement d'intérêt thématique de l'AFM (Association Française du Marketing) « Innovation et marketing de la culture et du tourisme ».
Internet regorge de conseils aux apprentis entrepreneurs sur les façons de créer, de développer et d'animer une communauté autour de leur projet de start-up. Pourtant, une communauté ne se décrète pas : elle se cultive avec ses membres, et non pour ses membres ! À partir de ce constat, l'objectif de l'ouvrage est de proposer une alternative à ces listes de conseils avec une approche intégrant pleinement la communauté dans la démarche entrepreneuriale. La communauté est ainsi envisagée comme une composante incontournable et non secondaire. Pour y parvenir et en recueillir les fruits en matière de développement de marque et de marché, le livre propose de suivre les cinq étapes suivantes : 1) défendre une cause et lancer un mouvement ; 2) recruter des volontaires et organiser leur collaboration ; 3) favoriser l'interaction en ligne et hors ligne ; 4) développer des rituels ; 5) mettre du lien dans la proposition de valeur.
Pour contextualiser cette approche, de nombreux exemples viennent clarifier les notions mobilisées.
L'ouvrage se conclut par la mise en exergue d'un nécessaire développement conjoint du modèle de communauté et du modèle d'affaires.
Nombreux sont les indicateurs qui alertent à la fois sur la dégradation du sens du travail et sur l'importance que les individus lui accordent aujourd'hui. Aucune organisation, privée ou publique, ne peut les ignorer. L'enjeu est de taille pour les entreprises : offrir un travail et un cadre permettant aux individus de s'exprimer et s'épanouir pleinement, sous peine de rencontrer des difficultés à recruter ou à fidéliser, avec des incidences sur la performance.
Cet ouvrage est le fruit d'une réflexion collective menée par les chercheurs de l'équipe de recherche Ressources Humaines - MRM de l'université de Montpellier. Il vise non seulement à présenter des résultats issus de leurs travaux scientifiques portant sur des terrains variés, mobilisant des concepts novateurs et validés par la science, mais aussi à susciter une prise de conscience, une réflexion, des débats au sein des organisations.
Ce travail collectif fait le point sur des thématiques récentes liées au sens du travail et fournit des cadres d'analyse utiles aux différents acteurs.
Cet ouvrage est destiné aux chercheurs et étudiants à l'université ou en école de commerce, en master, doctorat, eDBA, en gestion des ressources humaines ou en management et plus largement en sciences sociales. Il s'adresse également aux responsables des ressources humaines, dirigeants, managers et représentants des salariés, consultants, désireux de faire évoluer les organisations et les pratiques managériales.
Cet ouvrage est le prolongement de L'impact de la crise sur le management, publié en septembre 2020, et couronné par le prix de l'Académie des Sciences Commerciales.
Il vise à approfondir la question initiale de l'impact de la crise sur le management avec la prise de recul permise par la poursuite de la crise. Il cherche à analyser ce que sont et seront les conséquences DURABLES de la crise sanitaire sur le management des entreprises et des organisations.
Chaque auteur s'est prêté à l'exigence de conclure son analyse par des recommandations à destination des managers. Ce choix éditorial est en cohérence avec le positionnement du DBA du Business Science Institute dans lequel l'analyse conceptuelle et empirique se doit de conduire à des préconisations managériales génératrices d'impact.
Trois parties structurent ce livre dont la diversité des résultats, des contributions et des approches témoigne de l'ampleur des impacts durables annoncés de cette crise sur le management.
La première partie regroupe les contributions présentant les impacts de la crise sur les organisations et reposent sur l'analyse des données d'enquêtes collectées dans le COVID-DATA-LAB initié par les chercheurs du Business Science Institute.
La deuxième partie s'intéresse aux impacts de la crise sur différents secteurs, chaque auteur ayant la caractéristique d'être enraciné dans ces industries.
Enfin, la troisième partie vise à identifier les impacts de la crise sur les outils et les pratiques managériales.
C'est à un voyage « aux frontières du management » que vous convie cet ouvrage coordonné par les professeurs Yves-Frédéric Livian et Marc Bidan.
Voyage à travers les disciplines, voyage à travers le temps, voyage à travers les idées, voyage à travers les formats et voyage à travers les continents. En ces temps troublés et incertains, les sciences de gestion et du management ont besoin - peut-être plus que d'autres car elles sont présentées parfois comme sciences de l'action - de s'enrichir de pensées venues d'ailleurs. Elles ont besoin de s'ouvrir à d'autres horizons intellectuels, à d'autres démarches méthodologiques, à d'autres projets politiques. Pour ce voyage justement, nous avons préféré utiliser l'expression « aux frontières » plutôt que « aux confins » car notre propos est de passer la frontière, de traverser les frontières, d'importer les idées, les visions et les concepts.
Dès lors, en s'appuyant sur des recherches bibliométriques, sur des publications récentes en sciences de gestion et en passant outre les « grands auteurs » qui ont été déjà largement publiés et traités - économistes, philosophes anciens, épistémologues - nous avons retenu 41 auteurs essentiellement du XXe siècle. Nous les avons regroupés en trois grandes familles, les piliers, les originaux et les rebelles. Bien évidemment il subsiste une part de subjectivité dans de telles catégorisations, nous l'assumons totalement tant ces auteurs sont riches et leur oeuvre dense ! Les contributeurs sont principalement enseignants-chercheurs en sciences de gestion et du management et sont parfois appuyés par des collègues de disciplines connexes.
Ces 41 grands auteurs - et la soixantaine de contributeurs qui ont relevé le défi de souligner leurs apports, résonances et actualité en sciences de gestion - nous embarquent dans un voyage au cours duquel les idées traversent les frontières, toutes les frontières.
La résilience traduit avant tout un ensemble d'attitudes et de pratiques visant à surmonter les épreuves et les obstacles, donc à prospérer en dépit d'un environnement défavorable et porteur de risques. En tant que compétence entrepreneuriale, si la résilience peut se manifester de différentes manières, elle ouvre indéniablement de nouvelles perspectives dans la gestion stratégique et le management des risques en période d'incertitude, tant au niveau de l'individu qu'au niveau collectif et de l'organisation. C'est en période de crise, en situation d'incertitudes, que de telles capacités se révèlent stratégiques pour prendre les décisions les plus appropriées et pour agir de manière pertinente.
C'est l'hypothèse défendue dans cet ouvrage. Le parti est ainsi pris de focaliser sur le rôle des qualités et attitudes innovantes mises en oeuvre par des individus et des managers, des équipes, du collectif, pour faire face aux situations de crise majeure en générant de réelles transformations positives.
Sans prétendre à l'exhaustivité, les 10 contributions de ce livre se sont penchées sur la résilience entrepreneuriale et apportent un éclairage utile et multidimensionnel pour maintenir une dynamique entrepreneuriale même en période de fortes incertitudes.
De nombreux ouvrages vont paraître pour traiter du télétravail. Toutefois, l'objectif de ce colloque est de donner la parole aux dirigeants, managers et collaborateurs qui ont vécu cette expérience du travail à distance lors de la crise récente.
Cet ouvrage ouvre de nouvelles réflexions afin de mettre en valeur les expériences concrètes en vue de développer des propositions managériales socialement durables et économiquement supportables. Elles mettent en lumière les compétences, les pratiques innovantes et les impacts du management socioéconomique innovant.
Cet ouvrage permet d'aborder les défis posés par le télétravail au sens large (droit du travail, les conditions de travail, productivité, cohésion...) dans les entreprises et les organisations.
L'ouvrage met aussi en évidence, par de nombreux témoignages internationaux de dirigeants, cadres d'entreprises industrielles, tertiaires et d'organisations de service public, l'efficacité et l'efficience du management socioéconomique, implanté avec succès depuis plus de 46 ans.
Le concept de management socio-économique, né en Europe, est largement publié aux États-Unis, où son originalité a été reconnue par l'Academy of Management.
La Méthode des Couleurs® Arc En Ciel AEC DISC© créée et développée par Patrice Fabart, se réfère à la source du système DISC issu de la théorie de William Marston, reconnu et diffusé mondialement depuis plus de soixante ans, ainsi qu'aux travaux de Carl Jung sur les Types Psychologiques et d'Eduard Spranger sur les Motivations, conjointement à une recherche sur les comportements associés aux couleurs et en articulation avec d'autres approches.
C'est une approche unique en ce qu'elle envisage le manager dans une dimension holistique et propose une dynamique vers une sagesse opérationnelle.
Elle concerne, bien sûr, tout manager en fonction ou appelé à le devenir, mais aussi toute personne souhaitant mieux se comprendre et s'épanouir dans son environnement professionnel et personnel.
Ne sommes-nous pas tous des managers de nos propres vies ?
Elle propose un modèle original en quatre étapes pour développer les personnes dans leurs fonctions en vue d'une efficacité optimale.
1re étape : Mieux se connaître dans ses forces et faiblesses en tant que personne et dans sa fonction professionnelle.
2e étape : S'assouplir et se développer tout en respectant ses limites.
3e étape : Mieux reconnaître les autres (collaborateurs, collègues, managers) dans leurs forces et faiblesses en tant que personnes et dans leurs fonctions professionnelles.
4e étape : Intégrer et prendre en compte la situation qui crée la fonction.
Dans les années 1970, les travaux de Daniel Kahneman et Amos Tversky ont montré que le jugement humain et la prise de décision reposent souvent sur des heuristiques (raccourcis mentaux) pouvant donner lieu à des biais cognitifs (déviations systématiques par rapport à une norme rationnelle). Par exemple, nous avons tendance par excès de confiance à surestimer nos chances de réussite lorsque l'on démarre un projet. Le biais de disponibilité fait que nos jugements sont influencés par l'information la plus disponible en mémoire. Le biais de confirmation nous amène à privilégier les informations qui confortent nos croyances plutôt que celles qui les infirment. Ces travaux, qui ont valu à Kahneman le prix Nobel d'économie en 2002, ont eu une portée considérable en sciences sociales. Ils montrent les limites de la rationalité humaine et l'importance de les considérer pour éviter les erreurs de décision. Longtemps confinée à la recherche fondamentale, la thématique des biais cognitifs commence à franchir les murs des laboratoires de recherche pour trouver écho sur le terrain de la pratique. Dirigeants, managers, médecins, juristes, financiers, les biais cognitifs sont une réalité susceptible d'impacter les décisions de tous ces professionnels dans leur pratique quotidienne.
Ce livre a un double objectif : présenter de façon vulgarisée les principaux biais cognitifs et fournir les clés pour éviter qu'ils impactent les décisions. L'enjeu est de permettre aux managers et aux professionnels d'être conscients des biais susceptibles d'influencer leurs décisions et de disposer d'outils permettant de maîtriser cette influence. Dans un monde marqué par une complexité informationnelle et technologique croissante, savoir éviter les erreurs de décision devient une compétence clé. Pour cela, cet ouvrage présente le premier test psychométrique pour évaluer les biais cognitifs : le CBI (Cognitive Bias Inventory).
Plutôt qu'une réplique annoncée de la crise de 2008, c'est une pandémie qui est venue brutalement provoquer des pénuries de produits élémentaires, dont 40 ans de « globalisation » nous avaient convaincus qu'ils seraient toujours disponibles. 40 ans de financiarisation et de révolution numérique qui ont imposé la rentabilité et sa maximisation en dévaluant tout autre critère d'évaluation et notamment la précaution, le compromis et la justice sociale, inhérents au capitalisme industriel et managérial régulé qui avait produit les Trente Glorieuses.
Homo oeconomicus s'est fait chair et a diffusé, par mimétisme et alignements, son schéma mental simpliste, liquéfiant les entreprises, les organisations et les États, comme l'avait voulu le tandem Thatcher-Reagan, admiratif de la doctrine néolibérale Hayek-Friedman. Contraint de devenir entrepreneur de soi, tout un chacun a dû s'adapter à marche forcée à l'innovation technologique aveugle, l'invocation de la destruction créatrice de Schumpeter cautionnant le vide stratégique. Partout en Occident, bien qu'à des degrés divers, homo politicus, né sous Aristote, a dû s'incliner devant homo oeconomicus, désormais seule figure tenue pour légitime.
En mettant au jour ces genèses et plus encore leurs interdépendances, cet ouvrage voit l'exploitation de la planète, la montée des inégalités, la désagrégation des classes moyennes, le délitement de la démocratie libérale et des sociétés, non comme des dégâts collatéraux, mais comme des implications logiques de ce monopole d'une économie devenue chrématistique spéculative. Fondé sur 50 ans de recherche, il retrace l'essor de la stratégie, en théorie comme en pratique, puis son reflux, submergé par une gestion financiarisée de l'entreprise, de l'État, de la ville et même des organisations sociales et solidaires.
Il montre la nécessité de régénérer homo strategicus éthiquement orienté, et de libérer ses forces imaginantes, pour affronter les problèmes écologiques, sociaux, politiques, et faire que l'économie retrouve la raison. Il déploie les concepts-repères et l'épistémologie pragmatiste adéquate à une stratégique renouvelée
La population enfantine constitue depuis cinquante ans un enjeu économique majeur : elle dispose, très tôt, d'un pouvoir d'achat qui s'accroît rapidement avec l'âge, elle est un prescripteur important au sein de la famille - y compris pour des biens les concernant peu - et elle est souvent le principal vecteur qui fait entrer les innovations au sein des foyers.
Comme ce fut le cas pour les deux premières éditions, ce livre ne cherche pas à défendre la représentation idéalisée d'un enfant totalement critique pas plus qu'il n'entend larmoyer avec ceux qui se restreignent à la vision pessimiste d'un enfant manipulé. Il est né d'une volonté de balayer le plus largement possible les problèmes qui touchent aux enfants et à la consommation, ainsi qu'aux actions menées vers eux par les entreprises ; avec une finalité principale : concilier efficacité économique, responsabilité sociale et respect de l'intégrité d'un individu forcément fragile puisqu'en devenir. Les différents points abordés au fil des chapitres le sont par des spécialistes - plusieurs nouveaux auteurs sont d'ailleurs venus apporter leur expertise pour enrichir encore le contenu des deux premières éditions - qui s'appuient sur les travaux scientifiques les plus récents en s'efforçant de les rendre accessibles et en utilisant ces savoirs comme grille de lecture pour analyser de nombreux exemples. Tous les auteurs se sont efforcés de faire abstraction du halo affectif si souvent présent dès qu'il est question des enfants, en restant au plus près des savoirs actuels, sans complaisance ou anathème envers quelque acteur que ce soit.
Cette troisième édition a été profondément refondue ; si certains points inhérents au statut d'enfant ont en effet peu évolué depuis 2012, d'autres ont connu au contraire de vrais bouleversements au cours des 9 dernières années - c'est par exemple le cas de toutes les occasions qui leur sont données aujourd'hui d'avoir des interactions en ligne, ou encore la place que la consommation socialement responsable a pris dans leur environnement. Il fallait donc impérativement intégrer ces évolutions très fortes dans cette nouvelle édition, et c'est clairement le parti pris qui été choisi pour lui servir de fil conducteur.
Ce livre est dédié aux petites entreprises.
Dans une petite entreprise, il n'y a pas de responsable du développement durable. Les dirigeants sont souvent débordés par leur activité opérationnelle et quotidienne et manquent de temps pour imaginer et mettre en place des mesures favorables à l'environnement.
Pourtant, les petites entreprises (dont l'effectif est inférieur à 250 salariés), représentent 99 % des entreprises françaises et 50 % des salariés. Les petites entreprises sont prêtes à agir pour le climat, mais ne savent souvent pas comment procéder ni par où commencer.
Agir pour le climat, oui, mais comment ?
Ce manuel recense une multitude de bonnes pratiques abordées sous un angle extrêmement concret. Ces actions pour l'entreprise sont classées en trois catégories selon leur coût : les actions qui ne coûtent rien à l'entreprise, celles qui ont un coût symbolique, et celles qui ont un coût plus élevé. De nombreux témoignages et partages d'expérience accompagnent ces solutions.
Chaque entreprise, quels que soient ses moyens, pourra ainsi facilement mettre en place des mesures tangibles et visibles pour l'environnement.
Cet ouvrage collectif apporte un regard pluridisciplinaire sur les stratégies digitales : sociologie, marketing, stratégie d'entreprise, RH et regroupe les contributions de sept enseignants-chercheurs du laboratoire de recherche de PPA Business School.
Organisé en deux sections, la première porte sur l'individu, consommateur et réseauteur. Yann Levy y aborde la question des communautés virtuelles, des identités multiples que nous pouvons y avoir, ainsi que la façon dont les nouvelles pratiques les impactent. Laurent Tarnaud nous dévoile comment la digitalisation s'installe dans nos assiettes pour faire du mangeur, un mangeur digitalisé. Audrey Rochas nous explique le rôle de la gamification dans l'employee advocacy et le rôle de la digitalisation dans nos engagements.
La seconde section porte sur l'entreprise, acteur digital.
Jean-Baptiste Igonetti s'intéresse aux changements amenés par la digitalisation dans les pratiques RH. Puis deux approches sectorielles sont traitées : la première par Agathe Dementhon, porte sur le lien potentiellement paradoxal qui unit les stratégies digitales et le luxe ; la seconde par Nicolas Anne, traite de l'industrie musicale et des grands enjeux que représentent la révolution numérique pour l'écosystème. Le dernier chapitre de l'ouvrage, porté par Christophe Piar, jette un regard nouveau sur les stratégies et techniques d'influence digitale en marketing politique.
L'Expérience Collaborateur est l'un des concepts sociaux les plus nébuleux de la décennie.
Que ce soit pour développer l'engagement des collaborateurs, attirer des talents ou encore moderniser l'entreprise, l'Expérience Collaborateur est également devenue un incontournable de la fonction RH.
Anne Vonbank et Fabien Vacheret proposent dans cet ouvrage un 4 en 1 de la thématique :
o un état de l'art présentant ce qu'est l'Expérience Collaborateur aujourd'hui ;
o une description du rôle des différents acteurs de l'expérience ;
o un guide pratique pour mettre en place votre stratégie expérientielle ;
o un recueil d'une quarantaine de bonnes pratiques issues d'une grande enquête auprès d'experts influents et d'un panel varié
de dirigeants, managers, responsables RH, collaborateurs salariés sans responsabilité managériale représentant une vingtaine
d'entreprises au travers de plus de 50 témoignages.
Un important travail d'analyse littéraire a en outre été mené.
Préface du Groupe Crédit Agricole, premier employeur privé de France (Challenges, mars 2021) et deuxième recruteur privé d'alternants en France (Classement Le Figaro, 2020).