Il y a des livres qui guérissent car ils réconcilient avec soi-même. Ils font entendre les puissances de division qui menacent. Ils rappellent la voix ténue qui relie à soi-même, et à l'Autre. C'est le grand talent de Lytta Basset d'être à l'écoute de cette voix qui, de récit biblique en récit biblique, guide le lecteur pour mieux naître à soi-même.
Dans ces méditations, Lytta Basset nous apprend à reconnaître la confiance qui naît au coeur des personnages bibliques. C'est elle qui permet l'expérience de renouvellement à laquelle nous sommes invités chacun, chaque matin, au-delà de la peur, de la colère et de tout ce qui nous éloigne de nous-même. Forte de sa riche expérience d'écoute à la fois du texte biblique mais aussi de nos âmes blessées, l'écrivaine et théologienne nous convie à faire résonner cette expérience de renaissance dans nos vies.
Et si nos vies ne se suffisaient jamais d'être "tranquilles", au repos... Si, finalement, l'inquiétude, la curiosité, l'interrogation voire le doute, étaient les vrais moteurs de toute existence humaine en recherche ? Marion Muller-Collard propose ici une méditation qui peut s'adresser à tous, croyants ou non, et nous conduit à faire de notre "intranquillité" l'occasion d'une plus grande confiance, d'une disponibilité à l'imprévu, à ce qui arrive.
Il y a plus de deux mille ans, Jésus de Nazareth, juif de Galilée, livra à ses contemporains une parole toute nouvelle, des mots et des enseignements étranges et forts, hors du commun.
Comment cette parole fut reçue, comment elle bouleversa une société tout entière et comment fut-elle transmise jusqu'à nous ? C'est ce que Serge Bloch, illustrateur mondialement reconnu, et Frédéric Boyer, auteur de nombreux romans chez P.O.L, nous racontent dans ce livre, à travers un texte et des illustrations saisissantes, une vision personnelle et moderne de la vie de Jésus et de la mémoire qu'elle a laissé.
Un récit illustré ultra contemporain, entre le beau livre et le roman graphique, qui parvient à restituer la force, la modernité, et plus encore, l'immense portée littéraire des Évangiles.
Dans ce livre, il y a toutes les histoires qui nous rassemblent. Elles racontent le mystère du peuple, son drame au sein de l'histoire du monde. Et le chemin de l'espoir. De la Genèse au Livre de Daniel, voici trente-cinq récits bibliques extraits de l'Ancien Testament comme vous ne les avez jamais lus ni vus ! S'adressant à toutes les générations et à tout public, ces histoires marquées par la puissance des textes de Frédéric Boyer et la modernité des illustrations de Serge Bloch racontent le monde dans lequel nous vivons et tentent de répondre aux grandes questions que se pose l'homme aujourd'hui.
Pour le P. Raphaël Buyse, le secret du bonheur et d'une vie réussie tient dans l'accueil et l'écoute des gens simples qu'il a côtoyés tout au long de son ministère de prêtre. Son récit donne une saveur à l'Évangile révèle le visage d'un Dieu qui n'a cessé de le surprendre. Avec humour et tendresse, il tente de dessiner les traits du visage insaisissable d'un Dieu qui ne se laisse pas enfermé par les définitions qu'en donnent les hommes.
Le témoignage de Raphaël Buyse montre qu'on ne peut se lier à Dieu qu'en liant sa vie propre à celles et ceux que le destin nous fait rencontrer.
La mise en application d'une nouvelle traduction du Missel Romain, le 1er décembre 2021, dans toutes les églises de langue française (France, Belgique, Suisse, Québec, Afrique de l'Ouest) est l'occasion de redécouvrir la richesse et le sens des mots utilisés dans la messe. Michel Wackenheim met en exergue les nouveautés lexicales introduites dans cette nouvelle traduction puis passe en revue, dans l'ordre alphabétique, plus de 300 mots qui marquent ce nouveau missel. Tout au long de ce travail, le lecteur découvrira l'étymologie de certains mots de la messe, Le souci de la filiation des mots et de leur sens y est constamment présent avec rigueur et souci de grande clarté.
De juin à septembre 2020, le pape François a élaboré une catéchèse intitulée « Guérir le monde », au cours des audiences générales à Rome. Comment apprendre à vivre avec cette pandémie, qui a profondément changé la face du monde et justement envisager le monde d'après ? Selon François, pour sortir d'une pandémie, il faut « guérir et se soigner mutuellement ». Ainsi, tous ceux qui prennent soin des personnes vulnérables doivent être soutenus dans leur service, a commencé le Pape, pour qui ce soin doit également s'étendre à la création. Le soin que l'on porte aux autres doit s'appliquer aussi en-vers la création. Pour ce faire, il est important de retrouver un regard contemplatif sur elle. Création et contemplation, les générations futures, le vaccin comme bien universel, la solidarité pour arrêter l'expansion de la pandémie figurent parmi les grands thèmes abordés.
Dans un entretien exceptionnel accordé au P. Marco Pozza, le pape François commente les articles qui composent le Credo. Son commentaire permet de saisir le sens de la foi : croire en Dieu, croire en un Dieu Père, Fils et Esprit saint, croire en l'Église comme un acte personnel et communautaire. « La foi, dit-il, c'est la réponse libre de l'homme à l'initiative de Dieu qui se révèle. Dieu parle aux hommes comme à des amis. » Avec des mots touchants et des exemples empruntés à la vie quotidienne, il témoigne de sa foi lumineuse de prêtre au service de l'humanité.
Pour la première fois, le p ape François explique ce qu'est la vocation
de tout chrétien : annoncer l'Évangile dans le monde d'aujourd'hui.
Dans ce texte simple et profond, plein d'anecdotes personnelles,
François affirme que cette mission n'a rien à voir avec
la stratégie pastorale et ses techniques de marketing. L'Église ne
grandit que par l'attraction , lorsque les croyants font percevoir la
présence de Dieu.
Ce livre est destiné à durer dans le temps comme point de référence
pour les croyants et les non-croyants qui veulent comprendre le
moteur du christianisme.
Un enfant vient de naître, et ceux qui l'attendaient sont bouleversés. De Victor Hugo à Jacques Brel, en passant par Pablo Casals, Khalil Gibran ou saint Augustin, voici des mots pour dire une histoire qui commence, avec ses gestes de tendresse, ses espérances et l'immense bonheur de tout réinventer.
Mariel Mazzocco nous invite à retrouver le sens de la simplicité, célébrée dans de nombreuses pages de la spiritualité chrétienne. Avec un regard libre et dégagé de toute prévention, nous découvrons la qualité originaire de notre esprit : la simplicité. C'est l'anima semplicetta de Dante dans la Divine Comédie. Si nous ne pouvons retrouver ce premier état, il nous est possible de travailler jour après jour à discerner l'essentiel, en cultivant notre capacité d'émerveillement. Cette dimension a nourri de nombreux auteurs chrétiens, à l'instar de Fénelon qui reconnaît les vertus d'une simplicité sublime que l'on ne peut que pratiquer sans jamais pouvoir la saisir dans les méandres du discours. De même les Pères de l'Église ont-ils fait l'éloge de la simplicité comme manière de vivre de manière juste et droite. Dans ce livre, l'auteur nous convie à un parcours spirituel au plus près de nos vies.
Le Pape François, depuis le début de son pontificat, a bousculé L'Église, réformé la Curie romaine, entrepris de remettre en avant les grandes valeurs évangéliques: pauvreté, charité, miséricorde. Son souci se porte vers les plus humbles qui souvent ne connaissent comme prière que le Je vous salue Marie.
Cette lettre de Simone Weil, écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille de son départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans, est l'un des textes majeurs sur sa réflexion et son parcours spirituel.
Elle présente en trente-cinq points, toutes les questions qui l'empêchent de se convertir totalement au christianisme. Trente-cinq obstacles entre elle et l'Église qu'elle souhaite universelle. Un court texte de la grande philosophe mystique qui dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi.
Préface d'Antoine Guggenheim, professeur de théologie, fondateur et ancien directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins. Il a contribué au Cahier de L'Herne Simone Weil, publié en 2014.
Comment trouver sa voie ?
Mais surtout comment prendre
confiance en soi pour s'accomplir ?
Certes, personne n'est irremplaçable, et pourtant
chacun est unique. Il se pourrait même que toute
personne ait une mission à accomplir. Dans ce livre
étonnant, Jean Moubourquette propose à chacun
d'entre nous, où que nous en soyons sur le chemin
de notre existence, de trouver la voie de la réalisation
de soi et de sa mission.
Madeleine Delbrêl (1904-1964) a traversé le siècle dernier. Après sa conversion à l'âge de 20 ans, elle est devenue assistante sociale. Avec quelques compagnes, elle a choisi de vivre l'évangile, en plein monde, en coude-à-coude avec les habitants d'Ivry sur Seine. Elle a ouvert un chemin de sainteté dans la vie ordinaire au point que l'Église s'apprête à la reconnaître comme « Bienheureuse ».
Son expérience spirituelle marquée par un amour profond de l'évangile et de ses contemporains offre des clés pour vivre la foi aujourd'hui. Pour elle, la foi ne trouve son sens plénier que dans le partage de la vie ordinaire de nos contemporains. « Tout cette foule dans notre coeur » n'est pas une biographie de plus, mais une invitation, à travers l'expérience et les textes de Madeleine Delbrêl, à découvrir que les croyants n'ont pas le choix « entre partir ou rester », et que toute vie est prise, bénie, rompue et appelée à être donnée. Par son exemple, cette femme de peu nous remet, en quelque sorte, sur la route, et invite à se questionner sur le sens du don et de la solidarité.
Le Pape François, depuis le début de son pontificat, a bousculé l'Eglise, réformé la Curie romaine, entrepris de remettre en avant les grandes valeurs évangéliques : pauvreté, charité, miséricorde.
Il sort dans le monde entier un commentaire surprenant du Notre Père : « Quand vous priez dites : Notre Père ».
La Chine, pays officiellement athée, traverse aujourd'hui une crise morale qui se traduit par un renouveau spectaculaire du spirituel. L'auteur, éminent sinologue, en analyse les raisons, historiques, économiques, politiques et dresse à travers ce prisme un portrait nouveau de cette Chine en pleine évolution morale. Depuis les années 1980, le déclin de l'utopie marxiste minée par les inégalités croissantes et la corruption, la perte des valeurs traditionnelles, l'individualisme et le matérialisme, ont fait naître des aspirations spirituelles qui ont conduit à un renouveau religieux sans précédent touchant des centaines de millions de personnes. Une importante partie du livre est notamment consacrée au christianisme, qui connaît une expansion remarquable. Claude Meyer propose une analyse puissante, claire et percutante sur ce retour du religieux qui bouscule le pouvoir chinois, lequel répond par une tentative de mise au pas des religions, entre « sinisation » et répression.
Premier ouvrage majeur sur les manuscrits de la mer Morte depuis deux décennies, Jésus et les manuscrits de la mer Morte montre comment les manuscrits mystérieux et longtemps oubliés, découverts dans une grotte égyptienne en 1947, révèlent plus complètement les racines juives du christianisme. John Bergsma présente un texte éclairant qui révèle une communauté juive antérieure au christianisme dont l'existence, les croyances et les pratiques ont longtemps été ignorées : les Esséniens. L'auteur, un des rares universitaires américains à avoir eu accès aux manuscrits originaux de la mer Morte, révèle comment cette communauté religieuse juive radicale et préchrétienne a directement influencé les croyances et les pratiques du christianisme primitif. Ce livre révèle de nouvelles informations sur la façon dont les premiers chrétiens ont vécu leur vie, ont pratiqué leur culte et ont finalement influencé l'Empire romain. John Bergsma s'appuie également sur les Écritures hébraïques et la tradition juive pour élaborer un récit sur la façon dont la religion chrétienne est née et nous marque toujours 2000 ans plus tard.
L'estime de soi est au coeur de la recherche d'épanouissement. C'est une notion fondamentale de la psychologie qui sert dans de nombreux domaines, comme l'éducation, le travail, etc. Pourtant, la psychologie a oublié les racines spirituelles de cette notion, comme s'il était possible de s'épanouir hors de cet enracinement primordial. Dans cet ouvrage devenu un classique, l'auteur reconnaît les affinités profondes entre psychologie et spiritualité, et se propose de rétablir les articulations entre la démarche de l'estime de soi et celle de l'estime du Soi. Pour être pleinement heureuse, une personne doit à la fois développer l'estime d'elle-même et découvrir les richesses intérieures du Soi, « l'image de Dieu » en elle. De la même manière, la maturité spirituelle exige un « je » fort sur le plan psychologique.
De ces deux parcours qui s'enrichissent mutuellement, on découvre que l'épanouissement personnel véritable s'appuie sur le soin de l'âme et puise dans les ressources spirituelles de l'être.
Anne Lécu nous invite à une nouvelle méditation biblique pour en découvrir une facette inattendue : la force symbolique du texte quand il convoque la nature. Elle cueille auprès de quelques arbres ou plantes une prière singulière. Souvent comparés aux humains, ces végétaux nous enseignent une manière d'habiter notre relation avec Dieu. Ainsi l'amandier, figure la prière du veilleur car le mot hébreu qui le désigne, "shaked", dérive du verbe qui signifie « être attentif, veiller ». C'est cette étymologique l'on retrouve dans le livre de Jérémie. Le cèdre incarne la prière du bâtisseur, le chêne, celle du sage, le figuier celle du gourmand, etc. Qu'il s'agisse du Cantique des Cantiques, du livre de la Genèse, l'arbre guide la méditation spirituelle et ses différents moments. Le règne animal est également l'occasion de méditer le texte de la Bible, ainsi de quelques oiseaux qui s'invitent pour un temps de méditation sur le sens de la relation entre l'homme et la Création.
Ces textes ont été l'objet d'une première parution dans "Prions en Eglise"
Pendant les dix dernières années de sa vie, le Père Varillon (1905-1978) a donné, en de nombreuses villes de France, de remarquables cycles de conférences, afin d'approfondir et renouveler la foi au coeur des débats qui font la culture présente. On retrouve dans cet ouvrage la parole prenante du Père Varillon, son don d'explicateur et d'éveilleur. En toute circonstance, il déployait une pédagogie merveilleusement efficace parce que disponible à l'écoute des autres. Il a créé un genre nouveau qui associait la réflexion, la référence étroite à l'Écriture, l'énoncé des réalités essentielles, le dialogue avec la pensée contemporaine, notamment avec René Rémond. Ce maître spirituel, traditionnel et audacieux, possède mieux que personne l'art de dépoussiérer le christianisme, de lui redonner vigueur et authenticité, de l'expliquer dans ce qui lui est vital.
Ce recueil des conférences du jésuite constitue une initiation à la foi chrétienne.
Pour exprimer la proximité et la tendresse de Dieu dans cette période de pandémie, marquée par la douleur, la souffrance, la solitude et la peur vécue par une immense partie de l'humanité, le pape François s'est exprimé de plusieurs manières. À travers deux messages Urbi et orbi (à la ville de Rome et au monde), une lettre ouverte aux mouvements populaires, un message aux vendeurs de journaux de rue, une lettre à un ami, juge argentin de Buenos Aires, le pape ravive la foi des catholiques, donne des clés pour envisager sereinement la période après la pandémie. Il plaide pour l'assouplissement des sanctions internationales, l'allégement de la dette des pays pauvres et l'instauration d'un cessez-le-feu mondial.
Jacques Ellul a composé un commentaire sur l'épître de Jacques d'abord parce qu'il n'en existait pas. Ensuite parce qu'il voulait montrer qu'à travers les sujets abordés (le service, la souffrance, l'épreuve de la foi, la tentation de la richesse...) il n'est pas question de morale, mais de liberté, et ainsi, toute l'approche du texte en est changée.
Pour lui, cette épître (sans doute le texte d'un lettré) a une cohérence, une harmonie interne dont il souligne les lignes de force : le Dieu d'Israël est le Dieu qui libère ; le salut universel ; le caractère révolutionnaire de la Parole entendue à travers la Bible. Aucune philosophie, aucun religieux ne tient devant la Parole ; la Vérité n'est ni une catégorie philosophique, ni une somme de connaissances, ni une théorie scientifique unifiée et élégante. La Vérité est un homme. Jacques Ellul dans ce texte lumineux, totalement inédit, transmis par ses enfants, nous questionne : où es-tu, quelle place prends-tu dans le monde ?
Et si la méditation, plutôt qu'un exercice venu de l'Orient, devait bien se situer au coeur de la vie chrétienne ? Patrick C. Goujon réinscrit cette expérience au coeur de la spiritualité du christianisme. Au fil des textes qu'il présente, il dessine les chemins que la méditation nous ouvre. Qu'il s'agisse de l'épreuve du silence, du vide, l'auteur en dévoile la force d'humanisation. Car cette pratique permet à chacun, un peu mieux, de vivre, porté par la Parole de Dieu. Ainsi la méditation devient-elle une expérience du retentissement, celui d'une Parole qui ébranle le coeur, l'esprit et d'une vie qui déborde l'âme.