Nous proposons ici le texte « classique » d'après l'édition de 1619, que nous avons sensiblement corrigé pour qu'il soit aisément lisible. Le français de saint François de Sales était un peu éloigné du nôtre ; et tant par les mots et les adverbes que par la construction de la phrase, le texte devenait difficile à lire.
Nous n'avons pas ré-écrit saint François, et très certainement il reste des tournures qu'un auteur contemporain n'aurait pas utilisées. Mais il nous semble que le texte remanié permet une lecture fluide et compréhensible. Nous avons supprimé tous les adverbes tels que iceux, icelles, bellement, voirement, etc, et plutôt que de mettre des notes de bas de page expliquant le sens des mots, nous avons remplacé les mots devenus obsolètes par un mot de sens équivalent. Enfin nous avons rétabli de nombreuses inversions d'articles et de pronoms. (et les rejetez : et rejetez-les, nous bien déclarer : bien nous déclarer, vous m'êtes allé prendre : vous êtes allé me prendre, etc.)
Nous avons essayé de présenter au mieux les noms de plantes et de petites bêtes que saint François cite souvent en exemple.
Préface
Mon cher Lecteur, je te prie de lire cette Préface pour ta satisfaction et la mienne.
La bouquetière Glycéra savait si proprement diversifier la disposition et le mélange des fleurs, qu'avec les mêmes fleurs elle faisait une grande variété de bouquets, de sorte que le peintre Pausias demeura court, voulant contrefaire à l'envi cette diversité d'ouvrage, car il ne sut changer sa peinture en tant de façons comme Glycéra faisait ses bouquets : ainsi le Saint-Esprit dispose et arrange avec tant de variété les enseignements de dévotion, qu'il produit, par les langues et les plumes de ses serviteurs, la doctrine étant toujours la même, des discours néanmoins bien différents, selon les diverses façons dont ils sont composés. Je ne puis, certes, ni ne veux, ni ne dois écrire en cette Introduction que ce qui a déjà été publié par nos prédécesseurs sur ce sujet ; ce sont les mêmes fleurs que je te présente, mon Lecteur, mais le bouquet que j'en ai fait sera différent des leurs, en raison de la diversité de l'agencement dont il est façonné.
Il est toujours intéressant de connaitre le parcours personnel de ceux qui sont des colonnes de l'Eglise catholique - et dans le cas d'Augustin, qui sont également des penseurs reconnus en dehors de la sphère ecclésiale -
C'est ce que fait l'évêque d'Hippone dans ce livre largement connu et reconnu : le récit d'une histoire personnelle qui conduit le jeune garçon à la connaissance du Christ, à travers une recherche continuelle de la Vérité.
Grand intellectuel, Augustin finira par laisser parler son intelligence, et acceptera cette réalité qu'il a nié pendant une grande partie de sa jeunesse : Dieu existe, et l'enseignement de l'Eglise est, selon lui, le seul qui soit cohérent et digne d'être accepté.
L'imitation de Jésus-Christ fut, pendant très longtemps, le seul ouvrage de lecture spirituelle disponible. Il était LA référence pour les religieux.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus le cite souvent.
De nos jours, ce livre reste étrangement actuel. Il est présenté sous une forme de conseils et d'encouragements utiles à toute personne qui aspire à la vie intérieure.
Ecrit par Thomas A Kempis à la fin du 14ème siècle. L'ouvrage comprend 4 livres : Avis utiles pour entrer dans la vie intérieure - Instruction pour avancer dans la vie intérieure - De la vie intérieure - Du sacrement de l'Eucharistie
L'encyclique du pape François sur l'écologie. Encyclique que l'on peut succinctement présenter grâce à sa table des matières :
Les grands chapitres : Ce qui se passe dans notre maison - L'évangile de la création - La racine humaine de la crise écologique
Une écologie intégrale - Quelques lignes d'orientation et d'action - Education et spiritualité écologiques
Parmi les thèmes abordés, on trouve : Pollution et changement climatique - La question de l'eau - La perte de biodiversité - Détérioration de la qualité de la vie humaine et dégradation sociale
La lumière qu'offre la foi - La sagesse des récits bibliques - Le mystère de l'univers - Le message de chaque créature dans l'harmonie de toute la création
La destination commune des biens - Le regard de Jésus - L'écologie de la vie quotidienne - Le principe du bien commun
Le dialogue sur l'environnement dans la politique internationale - Le dialogue en vue de nouvelles politiques nationales et locales - Joie et paix - La Trinité et la relation entre les créatures
La Reine de toute la création
Thérèse d'Avila écrit cet ouvrage "par obéissance", à la demande de ses soeurs spirituelles; les religieuses qui vivent avec elles voudraient profiter de son expérience, et lui demande un ouvrage sur la prière.
Thérèse accepte, et commence par donner quelques conseils qu'elle juge importants pour la vie d'oraison, parmi lesquels le détachement et la pauvreté.
Elle continue son ouvrage par un commentaire du "notre Père", plus ou moins strophe par strophe.
Le texte est abordable, facile à comprendre et à mettre en pratique. Loin de vouloir "donner des leçons", Thérèse, humblement, partage son expérience.
L'imitation de la Bienheureuse Vierge Marie est un ouvrage de compilation à partir de textes écrits par Thomas A Kempis sur Marie. Comme la préface le fait remarquer, il est très peu question de Marie dans l'Imitation de Jésus-Christ. Vraisemblablement parce que l'auteur avait prévu d'écrire un autre livre sur la Mère du Sauveur.
C'est pourquoi l'abbé Célestin Albin de Cigala, traducteur de l'Imitation, a entrepris un travail de compilation dans lequel il regroupe certains textes de Thomas A Kempis sur Marie.
Nous avons donc là un grand nombre de points, écrits sur le style de l'Imitation de Jésus-Christ, initialement en vers et en poésie. L'auteur a voulu les regrouper en trois parties, en reprenant les mystères du rosaire.
L'idée est plutôt de disposer d'un ensemble d'exhortations, semblables à l'Imitation de Jésus-Christ, pour aider les fidèles dans leur dévotions envers la Vierge Marie.
Le pape François vient de publier, ce 12 février 2020, l'exhortation apostolique post-synodale Chère Amazonie.
Le synode sur l'Amazonie avait fait couler beaucoup d'encre, puisque l'une des conclusions du synode était d'ordonner des hommes mariés, pour faire face au manque de vocations sacerdotales.
Le pape François, que l'on pensait être un « révolutionnaire » lorsqu'il a été élu le 13 mars 2013, reprendrait-il à son compte cette proposition ?
Face à l'incertitude grandissante de certains, plusieurs voix s'étaient élevées pour demander au pape de ne pas revenir sur cette coutume déjà ancienne de l'Église Catholique. Le livre du Cardinal Sarah « Des profondeurs de nos coeurs » était venu jeter le trouble sur les intentions du Saint-Père.
Manifestement, à l'heure où nous publions ce livre, la Pape François n'a pas pris la décision d'autoriser l'ordination d'hommes mariés.
Il n'en reste pas moins que le document est conséquent, et que manifestement il ne se résume pas à la question de l'ordination des hommes mariés. Très certainement, François a repris d'autres conclusions du synode. A n'en pas douter, ce document sera une grande aide pour cette région et pour son développement spirituel.
Un grand classique de la vie spirituelle. L'âme de tout apostolat reste, un siècle après sa première édition, un ouvrage fondamental qui rappelle la base de toute activité apostolique : le plus important est la vie intérieure. Peu importent les moyens, peu importent les difficultés : si « l'homme d'oeuvre » est animé d'une profonde vie intérieure, ses activités porteront du fruit.
Dom Jean-Baptiste Chautard précise que la sainteté du prêtre est ce qu'il y a de plus fondamental, et il donne quelques conseils qui sont pour lui intangibles : la prière quotidienne et la piété avec laquelle le prêtre célèbre la messe sont le fondement de toute activité apostolique.
Conseils qui, de nos jours, peuvent s'appliquer aux laïcs, et à tous ceux qui ont le souci de porter du fruit dans leur vie quotidienne, que ce soit en famille, au travail, ou dans leur vie d'Eglise.
Le "Combat Spirituel" fut le livre de chevet de saint François de Sales. Nous avons dans ce petit livre un ensemble de conseils pratiques pour mener à bien le combat intérieur auquel chaque chrétien doit faire face.
On ne peut cacher que, de nos jours, le genre est un peu moins d'actualité : la notion de "combat spirituel" n'est plus souvent enseignée.
Mais le lecteur en tirera néanmoins de précieuses idées. Entre autre, il se rendra compte que certaine thèmes sont anciens et universels, et que, depuis plusieurs siècles, au fond, les auteurs spirituels disent la même chose.
On trouvera 66 courts chapitres, dans lesquels l'auteur aborde des points tels que l'importance du combat spirituel, la prière, l'importance de la méditation de la Croix, la communion spirituelle, l'eucharistie, l'examen de conscience, la lutte contre les tentations...
Le livre "la Didaché", dont l'auteur est inconnu, a été écrit vraisemblablement au 2nd siècle. Il se présente comme un ensemble de maximes, de conseils, d'indications, à mettre en pratique par qui veut vivre en chrétien.
Le christianisme, la nouvelle religion qui commence à se répendre dans l'Empire Romain, a besoin d'être expliquée et comprise par ses adeptes. Comment faut-il se comporter ? Quels sont les principes fondamentaux ?
Le livre est simple à lire, et très concret.
" 1. - Il y a deux chemins : celui de la vie et celui de la mort; mais il y a une grande différence entre les deux chemins.
2. - Voici donc le chemin de la vie. En premier lieu tu aimeras le Dieu qui t'a créé; en second lieu tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et tout ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît, ne le fais pas non plus à autrui.
3. - Voici donc l'enseignement renfermé dans ces paroles : bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.
4. - Car quel gré vous saura-t-on si vous aimez seulement ceux qui vous aiment ? Les païens ne le font-ils pas aussi ?
5. - Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent et vous n'aurez pas d'ennemi.
6. - Abstiens-toi des passions charnelles et mondaines.
7. - Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre et tu seras parfait.
8. - Si quelqu'un te requiert pour une corvée d'un mille, fais-en deux avec lui. Si quelqu'un t'enlève ton manteau, donne-lui aussi la tunique. Si quelqu'un te prend ce qui est à toi, ne le redemande pas, car tu ne le peux.
9. - A quiconque te demande donne et ne redemande pas, car à tous le Père veut faire part de Ses propres bienfaits.
10. - Heureux celui qui donne selon le commandement, car il est sans reproche. Malheur à celui qui reçoit : si quelqu'un reçoit parce qu'il a besoin, il sera sans reproche."
Fabiola ou l'Eglise des catacombes est écrit par le Cardinal Wiseman en 1858. Nous avons retenu la traduction de l'anglais de M. Viot, et nous avons gardé la majorité des notes de bas de page. Nous en avons ajouté d'autres.
Le livre est ce que l'on pourrait appeler de nos jours un roman historique. Roman dans lequel on découvre la vaste culture générale de l'auteur, sur les arts, le mode de vie, la sociologie de l'époque où se déroule l'histoire. Il ne s'agit pas simplement d'un roman apologétique sur les premiers chrétiens : l'ouvrage dépeint l'ambiance d'une époque, dans de nombreux domaines.
Fabiola est une jeune et riche romaine qui s'intéresse à tout. Cultivée, rafinée, elle a des chrétiens l'image véhiculée par la société : une secte de fous qui adorent une tête d'âne.
Elle est néanmoins touchée lorsqu'elle se rend compte que toutes les vertus et qualités qu'elle admire chez ses amies les plus proches ou même chez l'une de ses esclaves sont la conséquence de leur foi chrétienne.
A coté de cela, la persécution initiée par l'empereur Maximien Hercule commence à faire rage. Sébastien, Agnès, les amis de Fabiola, sont emmenés pour être exécutés.
Le 30 septembre 2010, fête de saint Jérôme, le pape Benoît XVI publie l'exhortation apostolique Verbum Domini, écrite à partir des propositions faites par le synode des évêques sur la Parole de Dieu.
En utilisant comme guide le prologue de l'évangile de saint Jean, Benoît XVI rappelle les idées maîtresses sur la parole de Dieu : par le Verbe, Dieu parle aux hommes et les hommes peuvent parler à Dieu ; la parole de Dieu s'exprime dans l'Église, en particulier à travers la liturgie ; enfin la Parole de Dieu est à transmettre au monde, elle est également un lien pour le dialogue interreligieux.
Suivant la tradition de l'Église, en particulier celle de la constitution dogmatique Dei Verbum, le pape insiste sur l'aspect fondamental de la parole de Dieu : puisque c'est Dieu lui-même qui nous a parlé, il convient que les fidèles connaissent et approfondissent cette Parole de Dieu, car elle est le fondement de toute notre relation avec le Père et l'Esprit-Saint.
Le Pasteur, écrit par un romain du nom d'Hermas, fut un livre très apprécié en son temps (2nd siècle), et dont la valeur théologique était proche de celle des Evangiles.
Hermas voit apparaître en songe une belle femme, puis cette même femme devenue beaucoup plus vieille : c'est l'Eglise, qui est soumise à diverses attaques.
Il voit ensuite l'Ange de la Pénitence, qui lui donne de nombreuses explications sur l'importance de la Pénitence, élément indispensable pour construire l'Eglise et pour obtenir le salut.
Le livre est ancien, mais toujours actuel. Il donne une vision de l'Eglise à laquelle nous ne sommes plus habitués. Loin d'être une société hiérarchique, l'Eglise est avant tout construite par les efforts des fidèles.
Edition revue et corrigée (janvier 2016). Nous proposons une présentation du Pasteur d'Hermas par l'abbé Genoude. La mise en page a également été reprise.
Voici l'exhortation apostolique Sacramentum Caritatis, fruit du synode des évêques sur l'Eucharistie, qui s'est tenu à Rome 2 au 23 octobre 2005. Le pape Benoît XVI l'a écrite à partir des propositions des Pères synodaux, complétées par ses remarques personnelles.
Il en ressort un document important, dans lequel de nombreux aspects pratiques sur l'eucharistie sont abordés : une grande partie consacrée globalement à « Eucharistie et sacrements », une seconde partie dans laquelle le pape parle de « l'art de célébrer », et enfin une troisième partie « Eucharistie, mystère à vivre ».
On pourrait presque dire que le texte est exhaustif. S'il ne l'est pas, il aborde de nombreux sujets concrets qu'il est important de vivre.
Un texte qui précise encore l'esprit du Concile Vatican II (le pape aborde souvent le sujet de la participation active des fidèles, et il en précise le sens), un texte résolument « moderne », qui permet une véritable relation avec l'eucharistie.
Les Gloires de Marie sont un éloge à la Vierge par saint Alphonse Marie de Liguori. L'auteur vit personnellement une profonde dévotion envers la Mère de Dieu, et il éprouve le besoin de nous la faire partager.
Pour cela, il commente une prière à la Vierge, le « Salve Regina »
« Daignez agréer le faible hommage de mon amour pour vous et pour votre Mère chérie ; protégez-le ; remplissez ceux qui le liront d'une pleine confiance et d'un amour ardent envers cette Vierge Immaculée, en qui vous avez placé l'espérance et le refuge de toutes les âmes rachetées par vous. »
Lumen Fidei est la première encyclique du Pape François. Commencée par son prédécésseur Benoît XVI, elle vient éclairer l'année de la Foi.
"Comprendre pour croire et croire pour comprendre" : L'encyclique reprend un thème cher à saint Augustin. Comprendre la Foi pour nous aider à la vivre au quotidien.
Voici, succintement, le plan de l'encyclique :
Introduction
Une lumière illusoire ?
Une lumière à redécouvrir
PREMIER CHAPITRE. NOUS AVONS CRU EN L'AMOUR
Abraham, notre père dans la foi
La foi d'Israël
La plénitude de la foi chrétienne
Le salut par la foi
La forme ecclésiale de la foi
DEUXIÈME CHAPITRE. SI VOUS NE CROYEZ PAS, VOUS NE COMPRENDREZ PAS
Foi et vérité
Connaissance de la vérité et amour
La foi comme écoute et vision
Le dialogue entre foi et raison
La foi et la recherche de Dieu
Foi et théologie
TROISIÈME CHAPITRE. JE VOUS TRANSMETS CE QUE J'AI REÇU
L'Église, mère de notre foi
Les sacrements et la transmission de la foi
Foi, prière et Décalogue
L'unité et l'intégrité de la foi
QUATRIÈME CHAPITRE. DIEU PRÉPARE POUR EUX UNE CITÉ
La foi et le bien commun
La foi et la famille
Une lumière pour la vie en société
Une force de consolation dans la souffrance
« Bienheureuse celle qui a cru » (Lc 1, 45)
Les 8 encycliques de saint Jean XXIII, publiées en un seul volume par ordre chronologique :
- Ad Petri Cathedram (29 juin 1959) : Vérité, unité et paix sous l'inspiration de la charité.
- Sacerdotii Nostri Primordia (1er août 1959) à l'occasion du centenaire de la mort de saint Jean Marie Vianney, curé d'Ars.
- Grata Recordatio (26 septembre 1959) sur la récitation du Rosaire.
- Princeps Pastorum (28 novembre 1959) sur les missions catholiques, à l'occasion du 40e anniversaire de la lettre apostolique "Maximum illud" de Benoît XV.
- Mater et Magistra (15 mai 1961) sur l'engagement social de l'Eglise.
- Aeterna Dei Sapientia (11 novembre 1961) sur l'unité dans l'Eglise, à l'occasion du 15e centenaire de la mort de saint Léon le Grand.
- Paenitentiam Agere (1er juillet 1962) pour demander l'heureux succès du 2nd Concile du Vatican, par les mérites de la pénitence.
- Pacem in Terris (11 avril 1963) sur la paix entre toutes les nations, fondée sur la vérité, la justice, la charité, la liberté.
Le chemin de croix est une coutume pieuse dans l'Eglise. Le cardinal Newman nous propose 14 brèves méditations sur les 14 stations. Des textes courts, incisifs, qui nous font réfléchir sur la souffrance endurée par un innocent.
« Le Saint, le Juste et le Véritable fut jugé par les pécheurs et mis à mort. Et pourtant, tandis qu'ils Le jugeaient, ils étaient forcés de L'acquitter. Judas, après L'avoir trahi, alla dire aux prêtres : « J'ai péché, car j'ai livré le sang innocent. » Pilate, qui rendit la sentence, dit à son tour : « Je suis innocent du sang de ce juste », et rejeta le crime sur les Juifs. Le Centurion qui L'avait vu crucifier dit aussi : « En vérité, celui-ci était un juste. »
Les 14 méditations sont illustrées par 14 photos du chemin de croix du sanctuaire de Torreciudad, en Espagne
Les Traités de saint Cyprien constituent le 1er tome de ses oeuvres complètes. La traduction en a été faite par Mgr Guillon, évêque du Maroc, et publiée en 1837.
On est impressionné par l'actualité du texte et des thèmes abordés. C'est pourquoi il nous a paru utile de faire ce travail, pour porter à la connaissance d'un grand nombre les indications données par un saint et docteur de l'Eglise à ses contemporains, face à des situations qui ressemblent de beaucoup à celles que nous connaissons dans notre monde.
L'ensemble est précédé par une note historique sur saint Cyprien, qui rappelle le contexte dans lequel ce Père de l'Eglise a vécu.
Les traités présentés :
De la conduite des Vierges
De ceux qui sont tombés pendant la persécution.
De l'unité de l'Eglise catholique.
De l'oraison dominicale.
Traité contre Démétrien.
De la vanité des idoles.
De la mortalité ou de la peste.
De l'aumône.
Des avantages de la patience.
De l'envie et de la jalousie.
À Fortunat. - Exhortation au martyre.
Des deux espèces de martyre.
Des spectacles.
La Pape Jean-Paul II publie cette exhortation apostolique en novembre 1981. Il souhaite rappeler les taches qui attendent la famille chrétienne à l'aube du 3ème millénaire, et il faut reconnaître que 30 ans plus tard, elle est toujours actuelle, et peut-être même encore plus nécessaire.
Il est bien normal que les parents s'interrogent lorsque l'on est en charge d'une famille. Ils trouveront dans ce livre de nombreuses réponses à leurs questions. Le Pape parle des relations entre les époux, la fidélité, le mariage, la descendance, le droit des parents à éduquer leurs enfants, la transmission de la foi, la pastorale familiale...
Une approche que l'on pourrait comprendre comme un résumé de l'enseignement de l'Eglise catholique sur la famille depuis 2000 ans.
Le livre des visions et instructions de sainte Angèle de Foligno commence par la prise de conscience par la sainte de son péché. L'histoire est connue : elle se confesse partiellement, communie, puis commence à être prise de remords à cause de cette communion sacrilège.
Saint François d'Assise lui apparaît en songe, pour l'aider. Elle se confesse à nouveau, puis entre dans un chemin de pénitence qui la conduit à contempler la Croix.
C'est alors que le Christ commence à lui faire comprendre l'amour qu'il a pour les hommes, au point d'avoir accepté de mourir pour eux sur la Croix. Bien plus, Angèle découvre que, par ses péché, elle est responsable de la mort du Christ :
« Je demandai à Dieu la chose la plus agréable ses yeux. Alors, dans sa pitié, il m'apparut plusieurs fois dans le sommeil, ou dans la veille, crucifié. « Regarde, disait-il, regarde vers mes plaies. » Et par un procédé étonnant il me montrait comment il avait tout souffert pour moi. Ceci se renouvela plusieurs fois. Il me montrait chaque souffrance l'une après l'autre, en détail, et me disait : « Que peux-tu faire pour moi qui me récompense ? » Il m'apparaît plusieurs fois dans le jour. Les visions du jour étaient plus apaisées que celles de la nuit ; toutes avaient l'aspect de la plus horrible douleur. Il me montrait les tortures de sa tête, les poils de sourcils, les poils de barbe arrachés ! Il comptait les coups de la flagellation, me montrait en détail à quelle place chacun d'eux avait porté, et me disait : « C'est pour toi, pour toi, pour toi. » Alors tous mes péchés m'étant présentés à la mémoire, je compris que l'auteur de la flagellation, c'était moi. Je compris quelle devait être ma douleur. Je sentis celle que jamais je n'avais sentie. Il continuait toujours, étalant sa Passion devant moi, et disant : « Que peux-tu faire qui me récompense ? » Je pleurai, je pleurai, je pleurai, je sanglotai à ce point que je vis mes larmes brûler ma chair ; quand je vis que je brûlais, j'allai chercher de l'eau froide. »
Le livre est un récit des conversations du Christ avec Angèle, et des conseils qu'elle donne pour parcourir « la voie de la Croix ». Après plusieurs chapitres qui expliquent le chemin que la sainte a parcouru, elle développe des conseils ascétiques et spirituels sur la charité, l'humilité, la beauté, la sagesse... qui font de ce livre une aide appréciable pour la vie intérieure.
Dès le début du christianisme, les convertis ont mis leur savoir et leur compétence au service de leur foi. C'est le cas de saint Justin, philosophe, qui a écrit au moins deux textes destinés à l'autorité romaine. Il souhaite expliquer la foi chrétienne, et montrer, par la raison, qu'elle n'est ni absurde ni dangereuse.
Il ne s'agit pas d'un simple pamphlet, mais bien d'un texte raisonné, construit, étayé. Saint Justin écrit dans la 1ère apologie à l'empereur Antonin le Pieux, puis dans la 2ème apologie, il s'adresse au Sénat romain. La première apologie est tout particulièrement l'occasion pour Justin de décrire la foi chrétienne : il réalise un exposé de ce que croient et vivent les chrétiens, et l'on est frappé de voir que dès les premiers siècle, la foi que l'on confesse de nos jours existe déjà à l'époque dans son intégralité.
Le texte proposé est la traduction de Louis Pautigny. Il est accompagné d'une présentation historique.
De plus, nous avons ajouté la catéchèse de Benoît XVI sur saint Justin, que le pape présentait comme "le plus important des Pères apologistes du II siècle".
Francisca Javiera del Valle est une femme simple, qui ne sait à peine lire ou écrire. Elle a travaillé toute sa vie comme lingère. Cela ne l'a pourtant pas empéchée d'avoir une vie intérieure profonde, en particulier de parvenir à une union très intense avec l'Esprit Saint
« 10 jours pour l'Esprit-Saint » peut être considéré aujourd'hui comme un classique de la littérature spirituelle. Le livre a été publié pour la première fois à Salamanque (Espagne) en 1932, et de nombreuses personnes ont profité de ces pages pour y trouver un éclairage pour leur vie intérieure.
Son auteur, Francisca Javiera del Valle, a fortement contribué à la découverte de l'Esprit Saint. L'aspect le plus remarquable de ce livre est de constater comment une femme non lettrée est parvenue à une compréhension et un approfondissement aussi grands de la doctrine révélée sur la troisième personne de la Sainte Trinité, et comment elle réussit à transmettre sa sagesse au lecteur.
Francisca Javiera del Valle est née en 1856 à Carrión de los Condes (Palencia). Elle y travaille comme couturière et y meurt en 1930. Sa vie, très recueillie et simple, a été féconde en fruits spirituels, et son message continue d'influencer les lecteurs dans différents pays et langues.
Francisca Javiera del Valle nous propose 10 textes pour les 10 jours qui précèdent la Pentecôte. 10 textes pour nous préparer à la venue de l'Esprit Saint.
Saint Augustin fut un évêque très pédagogue, et des centaines de ses sermons ont été recueillis par ses auditeurs, retranscrits et traduits en français.
Nous vous en proposons quelques-uns. Ceux-ci concernent le temps de Pâques, depuis la vigile pascale jusqu'au deuxième dimanche de Pâques. Il s'agit des sermons 219 à 260 de la collection intégrale des sermons de saint Augustin, traduits par le P. Raulx. (soit 41 sermons...)
On trouve entre autre de magnifiques explications de saint Augustin sur les 153 poissons, sur "ne me touche pas, je ne suis pas encore monté vers mon Père", sur les disciples d'Emmaüs...
Nous n'avons retenu que le texte brut : nous avons supprimé de l'ouvrage du P. Raulx tout ce qui n'était pas de saint Augustin.